Les dessous du mercato du PSG

Le PSG voulait-il recruter ? Le pouvait-il avec un déficit important de 26 à 30 millions d’euros ?

Selon nos sources le Paris Saint Germain n’avait pas l’intention de recruter plus de 2 ou 3 joueurs lors du mercato estival. Colony Capital a dû prêter de l’argent au PSG, qu’il doit lui rembourser dans un avenir proche. D’ailleurs une ligne de crédit a été ouverte auprès de Natixis en gageant les futurs droits TV.

Ce qui est d’autant plus étonnant c’est que les sponsors importants du PSG, tel que Nike, ont indexé leur financement sur les résultats du club. Donc pourquoi le propriétaire du PSG, Colony Capital, qui souhaite revendre le club dès l’année prochaine n’a pas plus investi dans le club de la capitale ? Nous sommes tous conscients que ce fonds de pensions n’a aucune envie de conserver un club de foot, et s’il en a fait l’acquisition, ce n’était que pour le bail emphytéotique et le projet immobilier autour du Parc des Princes.

Aujourd’hui, les déclarations de l’entraîneur sur les non acquisitions de Bisevac, Diakhaté ou Basa semblent être plus une justification ou un effet de comm’ qu’autre chose. En effet, il nous dit que Valenciennes a fermé la porte aux discussions après la défaite de Valenciennes face à Montpellier pour Bisevac. Mais le mercato a commencé depuis combien de temps ? Pour avoir finalisé l’arrivée de Bodmer et de Nenê, le PSG s’y était pris il y a bien longtemps, rappelons l’ultimatum de Decourrière et ses déclarations successives comme quoi il n’avait aucune nouvelle du PSG.

Après on apprend que Paris se serait porté sur Basa, comme Lille, mais le LOSC au final a pu se faire prêter Rozehnal, et Lyon a profité de l’enlisement du PSG sur le dossier Diakhaté pour recruter le Sénégalais.

On apprend que Paris a dû faire une offre de  dernière minute pour acquérir Basa (4 millions d’euros) la même offre que Lille, en lieu et place d’une demande de prêt. Si Paris avait cette somme de 4 millions d’euros, pourquoi ne s’en s’ont-ils pas servi pour acheter Bisevac ?

Que peut-on en conclure ? Que Paris avait prévu un léger lifting, 2 ou 3 joueurs maximum à moindre coût (3 millions pour Bodmer, 5,5 millions pour Nenê, 500 000 euros pour Tiéné), et qu’ils ont surtout comblé le déficit important de la saison passée. Mais le calcul est certainement tronqué, car certes, en dépensant peu et comblant le déficit, ils limitent la casse avec en plus le plan de sécurité qui est un gouffre financier très important (stadiers, forces de l’ordre, perte de spectateurs, invitations pour combler l’absence de supporters…), mais qu’en sera-t-il à la fin de saison ? Un nouveau gouffre financier à combler ? Des joueurs qui auront une côte descendante au vu d’une future saison moyenne…

Est-ce qu’un calcul plus osé avec un investissement plus important (l’OM cette année a investi près de 40 millions, l’OL a mis plus de 30 millions…) permettrait à Paris d’atteindre la fameuse Ligue des Champions (lucrative autour de 20 millions pour une qualification) et des retombées sportives et extra-sportives qui conviendraient à toutes les parties ?

Maintenant espérons, tout de même,  que ces trois recrues permettent à Paris de bien figurer dans le championnat et en coupe d’Europe.

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