Les détails de la Superligue imaginée par Nasser al-Khelaïfi

Alors qu’il est l’un des fervents opposants de la Superligue, Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, pensait à la création d’une compétition avec l’ex-président de la Juve, Andrea Agnelli.

Dans son édition du jour, l’Equipe a expliqué qu’en 2020, Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, et Andrea Agnelli, qui officiait à la tête de la Juventus Turin, travaillaient sur la création d’une SuperLigue, baptisée le plan Bhor. Dans un dossier confidentiel de 30 pages qu’a pu consulter le quotidien sportif, le déroulé de la compétition est dévoilé. 24 équipes étaient conviées à cette compétition. « Les 14 aux revenus les plus élevés, deux invités (Lyon et AC Milan) et huit derniers issus des compétitions européennes et non plus directement de leur Championnat. » Les 24 clubs auraient été répartis en quatre chapeaux de 6 clubs. « Lors de la première phase, chaque équipe aurait ainsi été assurée de disputer 32 rencontres, 16 à domicile et 16 à l’extérieur. À l’issue, seules huit d’entre elles auraient été éliminées. Les autres se seraient affrontées en matches aller-retour en huitièmes, quarts et demi-finales, la finale se jouant en un seul match. »

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Des équipes B en championnat ?

L’Equipe indique que dans le document, il est précisé que 384 rencontres seraient disputées avant la phase à élimination directe, et 413 au total, soit beaucoup plus que dans la version actuelle de la Ligue des champions, ce qui permet d’augmenter significativement les recettes. « Toujours selon le document, les participants à ce projet n’auraient plus joué les matches de leur ligue respective. » Selon les informations du quotidien sportif, ces équipes, dont le PSG donc, auraient fait jouer leur équipe B dans leurs Championnats nationaux. « Dans le projet Bohr, l’UEFA aurait été impliquée puisqu’il est écrit qu’elle devait « garantir la légitimité de la compétition et être le seul distributeur solidaire (des aides reversées aux autres clubs) ». Reste à savoir si l’instance aurait accepté une telle idée ou si elle s’y serait opposée, comme elle l’a fait avec la Superligue. Financièrement, les concepteurs de cette nouvelle compétition espéraient récolter 12,2 milliards d’euros par an et en reverser 8,2 aux clubs« , conclut l’Equipe.

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