Buffon : « Je me sens meilleur qu’il y a cinq ans »

Après 17 ans passés à la Juventus de Turin, Gianluigi Buffon a décidé de rejoindre le PSG cet été pour se lancer un dernier défi, à 40 ans. Ce vendredi, il fait la Une de la Gazzetta dello Sport. Le portier italien s’est confié longuement au média transalpin. Il a d’abord expliqué qu’il était meilleur qu’il y a cinq ans.

« Je me sens meilleur qu’il y a cinq ans. Après une semaine ici, ils ont compris que celui qui était arrivé n’était pas vieillissant mais qu’il voulait se faire une place importante au club, en la gagnant sur le terrain. Toujours sans perdre de vue mon objectif : faire grandir l’équipe. J’ai obtenu la place que je voulais et qui me permet de réaliser mon objectif : mettre mon expérience à la disposition de mes équipiers, démontrer que je ne suis pas fini. »

Il a également évoqué la Squadra Azzura. Et pour lui son histoire avec la sélection italienne est terminée. »Mancini m’a appelé pour me demander si j’étais toujours disponible en cas d’urgence. J’ai dit oui, mais ils n’auront pas besoin de moi. Derrière Donnarumma, il y a Perin, Sirigu, il y a Cragno qui progresse, Meret va revenir. Il n’y a aucune possibilité de me revoir avec la Nazionale. »

Gianluigi Buffon a également expliqué ne pas vouloir de finale de Ligue des Champions PSG / Juventus.

« Une finale de Champions League PSG / Juventus ? Non, parce que je ne veux pas que ma joie éventuelle soit conditionnée par les larmes de mes anciens compagnons et de mes anciens fans. On a déjà suffisamment pleuré ensemble. Je mérite une joie complète. Si je dois affronter la Juventus, mieux encore avant la finale. » Avant d’évoquer Neymar et Mbappé. « C’est stimulant pour eux aussi d’affronter Gigi Buffon je pense. Toute ma carrière je me suis entraîné avec des champions, ce n’est pas une nouveauté. »

Le Champion du monde 2006 a enfin évoqué sa vie parisienne.

« Je suis amoureux de la ville de Paris mais pas d’un endroit en particulier, quand on vit quotidiennement ici on voit d’autres choses que lorsqu’on est touriste. […] Près de chez moi il y a la rue Buffon (Georges-Louis Leclerc de Buffon). Quand mon fils l’a vu il m’a dit ‘Regarde ils ont déjà fait une rue pour toi ! » J’ai du le convaincre que c’était un autre Buffon. […] En zone mixte, je parle le français avec humilité, quand j’étais en Italie j’avais du mal avec les étrangers qui après 6-7 mois au pays ne faisaient toujours pas l’effort de parler un peu. En français j’aime le mot « drôle », je veux être drôle. »

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