L’intensité, l’un des problèmes du PSG de Luis Enrique

Hier soir, le PSG a encore une fois perdu à l’extérieur en Ligue des Champions. Dès qu’il est mis sous pression, le club de la capitale semble perdre son jeu, perdant en intensité.

Alors qu’il a remporté ses deux matchs à domicile, sans encaisser de but, en Ligue des champions, le PSG peine toujours autant à l’extérieur. Lors de ses 10 dernières rencontres loin du Parc des Princes en Champions League, le club de la capitale n’en a remporté que deux (Juventus et Maccabi Haïfa la saison dernière) pour trois nuls et cinq défaites. Pire, il reste sur 15 matches avec au moins un but encaissé à l’extérieur en C1. L’Equipe estime que quand le PSG est mis au défi de l’intensité, quand il est bousculé dans des contextes hostiles, il peine à garder une emprise sur les événements. « Ressort alors le manque de caractère constaté depuis plusieurs années, visible encore mardi par la révolte très insuffisante après l’égalisation milanaise. S’ajoute à cela un déficit de leaders dans le jeu, avec les départs d’individualités telles que Neymar, Lionel Messi voire Marco Verratti. Kylian Mbappé a déjà montré qu’il a le bagage et l’orgueil pour assumer un tel rôle. Mais cette saison, cette influence est sinusoïdale, contrecoup peut-être de son drôle d’été« , avance le quotidien sportif.

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Un manque de leader au sein de l’effectif

L’Equipe explique que le PSG donne parfois le sentiment de ne pas avoir de réel maître à bord. « Luis Enrique l’a dit, il veut une équipe avec onze joueurs qui défendent et qui attaquent. La réalité est différente« , avance le quotidien sportif. « Les débats sur le système tactique (4-3-3/4-2-4) illustrent ce choix cornélien entre plus d’équilibre et de sécurité ou plus de créativité et de danger créé. Une discussion reflétée par le duel entre Vitinha et Lee Kang-in pour le poste d’ailier/milieu gauche, sachant que ni l’un ni l’autre n’a encore offert les garanties d’être un joueur de top niveau. » L’Equipe estime que lors de son mercato estival mouvementé, Paris n’a pas gagné en impact ce qu’il a perdu en adresse technique. « Il a une équipe plus énergique, c’est certain, mais qui reste sous la menace (12 tirs concédés à Newcastle dont 8 cadrés, 16 à Milan dont 8 cadrés) et n’exploite pas les bienfaits de sa domination retrouvée avec le ballon. » Il lui manque un métronome, « un (ou des) joueur(s) capable(s) d’assurer le tempo d’un match, de gérer les temps forts et les temps faibles, la rigidité tactique de Luis Enrique n’apportant pas de solution de cet ordre-là en maintenant tout le monde dans un plan unique. » Le PSG a des joueurs d’espace, le problème est qu’il est souvent confronté à des matches où ses attaquants en sont privés. Et quand ils en ont, ils pèchent dans la finition. « Cela vaut en premier lieu pour Ousmane Dembélé, Gonçalo Ramos, Randal Kolo Muani. Mais aussi pour Mbappé. Le Bondynois affiche des stats globales très honorables (12 réalisations dont 4 penalties) mais il a perdu des face-à-face qui auraient bouleversé plusieurs rencontres, comme ses deux duels perdus face à Maignan mardi« , conclut l’Equipe.

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