L’interdiction de déplacement pour les supporters du PSG à Lille attaquée en justice
Dimanche soir (20h45, Prime Video), le PSG se déplace à Lille. Une rencontre pour laquelle il ne pourra pas compter sur ses supporters. L’Association nationale des supporters a décidé d’attaquer au Conseil d’Etat les interdictions de déplacement visant trois rencontres de Ligue 1 ce week-end, dont celle du PSG.
Après son nul sur la pelouse du Borussia Dortmund qui lui a permis de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, le PSG se déplace de nouveau ce week-end dans le cadre de la 16e journée de Ligue 1. Les Parisiens se rendent en effet dans le Nord pour y défier Lille. Mais alors qu’au Signal Iduna Park, le club de la capitale a pu compter sur le soutien de plus de 3800 supporters, dont 1000 du Collectif Ultras Paris, au stade Pierre Mauroy, il devra faire sans. En effet, un arrêté ministériel a été pris pour interdire le déplacement des supporters parisiens à Lille dimanche soir. C’est également le cas pour quatre autres rencontres de Ligue 1 ce week-end (Lens/Reims, Le Havre/Nice, Nantes/Brest et Toulouse/Rennes). Mais cela pourrait changer.
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Réponse ce jeudi à partir de 15h30
L’Association nationale des supporters (ANS) a décidé d’attaquer devant le Conseil d’Etat cette interdiction de déplacement des supporters du PSG à Lille décidée par le ministère de l’Intérieur et la préfecture du Nord. « Deux autres interdictions de déplacement sont attaquées par l’ANS en référé devant le Conseil d’Etat : celle interdisant les supporters de Reims de se rendre à Lens samedi soir ainsi que celle visant les soutiens de Nice, opposé au Havre en Normandie samedi à 17h. » Le Parisien fait savoir que l’audience aura lieu ce jeudi à 15h30. Sur X, anciennement Twitter, l’association explique son choix. « Nous sommes pleinement conscients des difficultés que pose actuellement le contexte national global notamment en matière de prévention du risque terroriste et de lutte contre la minorité qui adopte des comportements inacceptables à l’occasion de manifestations sportives. Pour autant, nous constatons un glissement de l’administration dans sa conception des pouvoirs de police administrative. Cette conception actuelle est susceptible de créer une difficulté systémique avec une répétition d’arrêtés ministériels malgré les décisions de justice. Par conséquent, nous avons acquis la conviction qu’en l’absence de saisine du juge du référé-liberté, notre inaction serait comprise comme une validation de ces pratiques et une normalisation des mesures de police qui, par essence, doivent rester exceptionnelles. »