
Revue de Presse PSG : Al-Khelaïfi, Kolo Muani, EdF…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 14 novembre 2024. L’influence importante de Nasser al-Khelaïfi au sein de la LFP, Randal Kolo Muani sur les traces des meilleurs buteurs de l’équipe de France, trois Parisiens annoncés titulaires pour France / Israël…

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre un article sur l’influence de Nasser al-Khelaïfi à la LFP. Le président du PSG possède de multiple casquettes et pèse un grand poids au sein de la Ligue, mais aussi sur d’autres instances. En France, il est membre du conseil d’administration de la LFP. En Europe, il siège au comité exécutif de l’UEFA et préside l’ECA (association européenne des clubs). Au niveau mondial, il a réussi à imposer, avec Gianni Infantino, le nouveau format de la Coupe du monde des clubs. Son influence sur le football français peut notamment se voir sur la possible organisation du Trophée des Champions au Qatar. « Une solution de repli qui arrange les affaires de QSI tout en offrant quelques subsides à la Ligue. Un peu sur le modèle des droits de diffusion de la Ligue 1, un interminable feuilleton à l’issue malheureuse, dont le rythme a été dicté par la chaîne franco qatarienne beIN Sports. » Pourtant, les présidents de Ligue 1 côtoient régulièrement Nasser al-Khelaïfi lors des réunions mais ne se plaignent jamais auprès de son attitude ou celle de beIN. « Comme si le boss du PSG n’avait rien à voir avec tout ça… Dans les faits, lors des CA, il se ‘détourne’ lorsque beIN est évoqué au moment de vendre les droits. Ce qui fait sourire ou agace, au choix. Mais jamais face à lui. »
De son côté, le dirigeant qatari reste très calme lors des réunions et parle peu. Mais, il lui arrive de se laisser emporter par moment. Lorsque la plate-forme de diffusion imaginé par la LFP, en association avec le groupe Discovery, avait pris de l’ampleur, NAK s’était montré agacé et a notamment eu une vive altercation avec le président de l’OL, John Textor, ou encore celui du RC Lens, Joseph Oughourlian. Ce dernier s’est depuis retiré du conseil d’administration de la LFP, tout comme Waldemar Kita (FC Nantes), qui contestait régulièrement, lui aussi, la ligne suivie par la Ligue. Les conflits d’intérêts d’Al-Khelaïfi, sans le nommer, ont été pointés par les sénateurs dans leur rapport sur la financiarisation du football. Après avoir regretté que le président de beIN Media Group ait « refusé de répondre aux questions », les élus ont dévoilé leurs recommandations. L’une d’entre elles : « Introduire une incompatibilité entre la fonction de membre du conseil d’administration d’une ligue professionnelle ou de sa société commerciale et la détention d’intérêts ou l’exercice de fonctions au sein d’une entreprise de diffusion audiovisuelle. »
Dans l’entourage de Nasser al-Khelaïfi, on rappelle qu’il respecte les règles et qu’il s’y conformera si elles changent, « tout en soulignant l’hypocrisie supposée du football français qui dénonce les conflits d’intérêts tout en l’appelant à la rescousse lorsque ça va mal. » Et son influence ne changera pas dans les prochains mois. Le président parisien fait partie du « comité stratégique consultatif » de LFP Media (la filiale commerciale de la Ligue) qui vient d’être créé. Il doit aussi réfléchir à l’hypothèse où DAZN renonce à son contrat en fin de saison prochaine (si le cap de 1,5M d’abonnés n’est pas atteint le 1er décembre 2025). « Une position très ‘stratégique’ pour lui afin de peser sur les futures orientations », conclut L’E.

Le quotidien sportif fait également un focus sur Randal Kolo Muani. L’attaquant du PSG est pressenti pour débuter la rencontre opposant la France à l’Israël ce jeudi soir (20h45 sur TF1). S’il a très peu joué avec les Rouge & Bleu dernièrement, ses statistiques en sélection le rapprochent des meilleurs buteurs des Bleus. Grâce à ses performances depuis un an (7 buts en 8 titularisations), Randal Kolo Muani est le cinquième meilleur buteur des Bleus après 25 sélections, à égalité avec Thierry Henry. Il est également septième au ratio buts-minutes de jeu, entre Michel Platini et Karim Benzema. L’attaquant parisien n’est pas le premier Français à traverser une période difficile en club. Depuis la dernière trêve internationale, le numéro 23 des Rouge & Bleu a seulement disputé 50 minutes toutes compétitions confondues. « Luis Enrique ne croit pas ou plus en lui : il ne cherche même plus à faire semblant de le relancer dans un contexte facile qui pourrait améliorer sa confiance. »
En revanche, l’attaquant de 25 ans est à chaque fois sorti du banc dans les matches de Ligue des champions. Son dernier but en club remonte au 1er septembre, sur la pelouse du LOSC (victoire 3-1 du PSG). « Reste à savoir où se situe la vérité, si elle existe, dans ce tableau contrasté, entre un joueur qui ne parvient pas à donner tort à Luis Enrique mais qui donne raison à Didier Deschamps. » Le sélectionneur des Bleus n’a pas pu expliquer cette différence en conférence de presse : « Pour lui, le contexte est différent. Ce n’est pas l’idéal, mais je ne vais pas parler de ce qui se passe à Paris, cela ne me regarde pas. Il serait mieux qu’il ait du temps de jeu mais il n’est pas le premier, d’autres ont connu cette situation, comme Olivier Giroud qui, pendant une période à Chelsea, ne jouait pas du tout. L’essentiel est qu’il puisse continuer à avoir avec nous cette confiance et cette efficacité. »
De son côté, Le Parisien dévoile son onze probable de l’équipe de France face à l’Israël ce jeudi en Ligue des Nations (20h45 sur TF1). Et les trois joueurs du PSG sont pressentis pour débuter cette rencontre : Warren Zaïre-Emery, Randal Kolo Muani et Bradley Barcola.
- Le XI probable de la France face à Israël : Maignan – Koundé, Konaté, Upamecano, T. Hernandez – Zaïre Emery, Kanté (c) Camavinga – Olise, Kolo Muani, Barcola