Mbappé, Tuchel et Neymar font chauffer les éditos dans la presse

Kylian Mbappé agacé d’être remplacé samedi lors du PSG/Montpellier (5-0), Thomas Tuchel agacé que l’attaquant de 21 ans ne l’accepte pas… la scène en bord de terrain au Parc des Princes a été vue, filmée et commentée. Et cela continue par des éditos dans la presse ce lundi.

Ainsi, dans L’Equipe, Mélisande Gomez voudrait que le champion du monde se souvienne de l’essentiel : « Mbappé veut être le n°1 mais, en ce moment, le costume est pour Neymar. Alors, il faut cohabiter, grandir un peu à l’ombre mais grandir quand même, écrit-elle. Sa prolongation est un enjeu majeur, pour son club comme pour notre Championnat, et rien n’est anodin, dans ce jeu de pouvoir qui se profile. […] Mais il serait bien, aujourd’hui, de remettre les objectifs en perspective, pour son bien et le nôtre : l’important, ce n’est pas de jouer 90 minutes contre Montpellier. L’important, c’est de se qualifier contre Dortmund. »

Philippe Grand donne son point de vue dans Le Courrier Picard sur l’attitude de Kylian Mbappé. « Où est passé ce jeune homme capable de briller sans frimer ? demande-t-il. Son jeu est passé au je. Il joue la carte de ses stats – des buts, des buts, des buts !- dans la perspective du Soulier d’or, voire du Ballon d’or. Un état de fait dont le corollaire est devenue sa bouderie systématique quand son entraîneur le sort. […] Ce n’est certes ni le premier ni le dernier parmi les plus grands à pester contre son remplacement. Mais compte-tenu de l’image qu’il avait (on en parle déjà au passé), le voir ainsi rejoindre vulgairement les pires « Melon d’or », en chagrine plus d’un. Et confirme définitivement que le foot rend fou. »

Quant à Neymar, qui a peu apprécié l’arbitrage qui lui a donné un carton jaune alors que joueurs du MHSC battaient un record de fautes sur lui (9 au total), Cyrille Pomero se demande dans La Dépêche du Midi si le numéro 10 brésilien est « immunisé » : « Pour un tel génie, tout serait-il définitivement permis ? » demande le journaliste. « La totalité des joueurs osant quasiment un front contre front avec l’arbitre, aurait à coup sûr été expulsé. Le Brésilien, lui, n’a écopé que d’un carton jaune. On peut parfois comprendre son exaspération à se faire chatouiller et l’exonérer de tout reproche pour chambrer ballon pied. On comprend moins la tolérance maximale dont il bénéficie très souvent. Ce sentiment de toute-puissance l’a incité au repos à alpaguer le 4e arbitre, lequel lui a demandé de s’exprimer dans la langue de Molière. En s’échappant, Neymar a balancé : « Parle Français ? Mon cul ! » L’an dernier, auteur d’un « Bande de clochards » à l’attention des arbitres du VAR, Thauvin avait pris 3 matches (dont 1 avec sursis). Dans le cas de Neymar, il va être intéressant de scruter la position de la Ligue. Une simple question d’équité. »

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