[17/9] Revue de presse PSG : Cavani, Emery, salariés en colère…

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce samedi 17 septembre 2016.

« Le PSG, qui restait sur trois matches sans victoire, a renoué avec le succès ce vendredi à Caen (0-6), grâce notamment à un quadruplé d’Edinson Cavani, pourtant très critiqué pour sa maladresse chronique, rapporte l’AFP. Lucas puis Jean-Kevin Augustin ont corsé le score peu après l’heure de jeu (67e , 79e ). L’entraîneur parisien Unai Emery, qui a de nouveau décidé de ne pas emmener en Normandie Ben Arfa, à défaut du jeune Augustin, quatre jours après l’avoir déjà privé de l’entame de C1 contre Arsenal (1-1), peut souffler après la démonstration de son équipe, qui remonte provisoirement à la première place du championnat (10 points). Le technicien espagnol, mis sous pression, gagne un peu de répit et de temps pour enfin lancer le nouveau cycle du PSG ».

« C’était Edinson 4vani, ose L’Equipe. Auteur de son premier quadruplé avec le PSG, l’attaquant uruguayen a effectué un match presque parfait à Caen, trois jours après sa prestation critiquée contre Arsenal. (…) De la même manière que Cavani n’était pas le pire avant-centre d’Europe après la première journée de Ligue des champions, il n’est pas devenu la plus grande terreur des surfaces du continent parce qu’il s’est amusé d’une défense normande poreuse et inoffensive. En fait, il est toujours le même : un attaquant qui flaire les coups et ne compte pas ses efforts pour le collectif. Face à Arsenal, l’Uruguayen avait parcouru 10,66 km, ne lésinant ni sur le repli défensif, ni sur les appels. Il lui a « juste » manqué de lucidité dans le dernier geste, ce qui compte quand même quand on est un buteur. Trois jours plus tard, il avait encore les jambes. »

« Un parfum de pré-crise flottait déjà au PSG, estime le quotidien. Une contre-performance en Normandie n’aurait pas manqué de la confirmer. Unai Emery, dont les tâtonnements tactiques et les choix (Ben Arfa non convoqué), alimentent les débats, voit une partie de ses décisions validées. Le coach basque se donne de l’air et donc du temps pour parfaire son système et son management. »

« Le climat au PSG est de plus en plus pesant pour les employés, au point qu’ils avaient envisagé une action lors du séminaire du club, lit-on également dans le journal sportif. Il avait été décidé de quitter en masse la salle de réunion si Nasser Al-Khelaïfi se présentait et prenait la parole devant eux. Ils n’ont pas pu exécuter leur menace puisque le président était absent, retenu à Doha. (…) La goutte d’eau qui a fait déborder le vase parisien date d’il y a quelques semaines, lorsque Philippe Boindrieux confia aux représentants du personnel, lors d’un comité d’entreprise, qu’il n’y aurait pas de primes cette année en raison des 22 M€ déboursés pour régler les indemnités de départ de Laurent Blanc et de deux de ses adjoints. À tel point que Jean-Claude Blanc a cru bon de devoir revenir sur la question lors de la séance plénière le 7 septembre. Il s’est voulu rassurant en disant que «rien n’était encore acté car tous les calculs n’étaient pas faits». Mais il a aussi rappelé que les «primes n’étaient pas un dû» (…) «Rêvons plus grand», dit le slogan du club de la capitale ? Pour certains salariés, cela ressemblerait davantage à un cauchemar. Pour éviter que ça ne le devienne vraiment, les employés, via le comité d’entreprise, ont demandé à rencontrer prochainement Nasser Al-Khelaïfi. »

Les notes de L’Equipe : Areola 6 / Meunier 7 / Marquinhos 7 / Kimpembe 7 / Maxwell 8 / Krychowiak 6 / Rabiot 7 / Matuidi 6 / Lucas 8 / Cavani 9 / Di Maria 7.

Les notes du Parisien : Areola 6 / Meunier 6 / Marquinhos 6 / Kimpembe 6 / Maxwell 7 / Krychowiak 6.5 / Rabiot 7 / Matuidi 6 / Lucas 7.5 / Cavani 9 / Di Maria 6.5

« Avec Cavani, c’est tout ou rien, lance Le ParisienSes trois autres buts ont été inscrits sur une touche de balle, avec cet instinct de buteur que personne ne lui conteste. Dans ce domaine, quand il s’agit de bien se placer pour reprendre un bon centre, l’attaquant parisien excelle. Mais dès qu’il faut davantage intervenir dans la construction du jeu, contrôler de la poitrine ou dribbler, il a déjà plus de lacunes. Ce fut criant contre Arsenal notamment. Tout n’est donc pas réglé. Déjà parce qu’hier soir, il ne s’agissait que de Caen. Mais c’est déjà un bon début, une excellente réponse ».

« Le PSG d’Emery poursuit sa progression, ajoute le quotidien francilien. Mais le vrai test de la semaine, c’était Arsenal et il est à moitié réussi. (…) Avec trois joueurs formés au club au coup d’envoi — Areola, Kimpembe, Rabiot —, Emery montre une nouvelle fois qu’il est l’homme des décisions radicales. Après un mois d’août à tâtonner et jauger la bête, il met enfin son emprise sur cette formation et les pieds dans le plat. En Normandie, il a tout réussi alors qu’en Ligue des champions, on avait le droit de ne pas tout aimer. »

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