Ménès : « Verratti est indispensable à cette équipe du PSG »
Le PSG aura remporté la première Coupe de la Ligue en 1995, la dernière en 2020 et sept autres entre ces deux dates. Imposant et significatif. Maintenant il faut tirer des leçons de ce dernier match contre l’Olympique Lyonnais. C’est ce que le journaliste Pierre Ménès fait en distribuant bons et mauvais points.
« Bon, on va être clair : ce n’était pas la finale du siècle », commente Pierre Ménès sur son blog Canal Plus. « Maintenant, je n’ai pas envie d’accabler les 22 acteurs parce qu’il ne faut pas oublier que c’était le deuxième – pour Paris – et le premier – pour Lyon – match officiel depuis cinq mois. Et parce que ce match officiel a eu lieu par 35 degrés. Je n’ai pas trouvé les deux équipes trop creuses sur le plan physique, ce qui est plutôt rassurant. Je sais que tout le monde va dire que c’était soporifique, nul voire à chier. Moi je n’ai pas envie d’être aussi sévère. Si vous voulez vous souvenir d’un match épouvantable, remémorez-vous plutôt la finale de l’an dernier entre Strasbourg et Guingamp. Si ce match s’est terminé par un 0-0, c’est avant tout parce que les joueurs offensifs des deux équipes ont été extrêmement décevants. […] Di Maria est totalement hors du coup physiquement et Icardi est d’une inexistence qui commence à conférer à l’inquiétant. Il me ferait presque regretter Cavani, c’est pour vous dire… Dans ce contexte, j’ai trouvé Neymar très intéressant. […] L’autre grande satisfaction individuelle de la soirée côté PSG, c’est Verratti qui a livré un match remarquable et n’a pas semblé décliner physiquement au fil du match. À ce niveau-là, le petit Italien est indispensable à cette équipe. Tout comme Mbappé, dont l’absence s’est cruellement fait sentir. Pour la saison prochaine, je pense que le club ne peut pas faire l’économie d’un recrutement offensif. Parce qu’encore une fois je ne suis pas certain qu’on puisse totalement compter sur Icardi. Bien sûr l’Argentin aura sa bonne période de 15 matchs où il marquera ses 15 buts. Mais sur la durée, je ne suis pas convaincu qu’on puisse lui faire vraiment confiance. […] Le PSG n’a été brillant ni contre Saint-Etienne ni contre Lyon mais cela fait encore deux finales gagnées. Il n’en reste plus qu’une troisième à remporter. Mais je ne sais pas pourquoi, j’ai l’impression que ça va être plus compliqué… »