Revue de presse PSG : Jesé, Aurier, Meunier, Trophée(s)…

Vu et lu dans la presse hexagonale ce samedi 6 août 2016 au sujet du PSG.

« Pour la huitième année consécutive, le football professionnel français effectue sa grande rentrée hors de ses frontières. Après avoir sillonné l’Amérique du Nord (Montréal, New York), l’Afrique (Rades, Tanger, Libreville) et l’Asie (Pékin), ce rendez-vous, devenu un outil de promotion à l’international pour la Ligue, a été délocalisé à Klagenfurt en Autriche, rappelle l’AFP. Mais malgré le cadre champêtre, la rencontre entre Paris et son dauphin aura déjà des allures de répétition générale. Le président lyonnais Jean-Michel Aulas a d’ailleurs lancé le match depuis plusieurs semaines, ne manquant jamais une occasion d’égratigner le PSG, son insolente domination et ses ressources illimitées. Mais au-delà de cette guerre des mots, c’est surtout le sérieux lifting opéré par le PSG des Qataris qui attise la curiosité. Avec les départs de l’icône Zlatan Ibrahimovic et de Laurent Blanc, une page s’est tournée dans la capitale mais les ambitions des propriétaires n’ont guère varié: rester souverain en France et aller le plus loin possible en Ligue des champions. Un raté d’entrée contre l’OL ferait donc mauvais effet ».

« Tout baigne à Lyon, au point que priver le PSG de son premier titre national en deux ans n’est plus fantaisiste. Sans Thiago Silva ni Cavani, blessés, sans Marquinhos, au Brésil pour les JO, sans Rabiot ni Krychowiak, suspendus, alors que Verratti et/ou Matuidi ne semblent pas tout à fait prêts, le rapport de force ne paraît plus aussi déséquilibré et l’affaire est loin d’être entendue, estime L’EquipeMais surtout, les champions de France en titre abordent l’exercice sans Zlatan Ibrahimovic. (…) En termes de résultats, les Parisiens seraient inspirés de surfer sur la voracité de l’ère Laurent Blanc. En trois ans, ils ont toujours abordé le Trophée des champions avec un appétit énorme, ce qui n’a pas échappé à Emery. (…) À une semaine du coup d’envoi de la Ligue 1, on doute donc sérieusement que Paris et Lyon placent la soirée autrichienne sous un angle seulement préparatoire : ils ont un message à envoyer, à leurs adversaires du jour et à tous ceux à venir. Pour le PSG, il s’agit de montrer que le patron ne vacille pas aussi facilement sous le poids des absences. (…) Quand Lyon poursuit une année 2016 savoureuse et s’avance sans pression vers ce Trophée, Paris en entame un autre où l’erreur sera nécessairement interprétée, critiquée et jugée, alors qu’un succès face à sa menace française la plus sérieuse accréditerait l’idée d’un nouvel élan : une bonne raison pour avoir hâte de voir ça. »

« Alors qu’Aurier devrait prendre place ce soir en défense centrale, Meunier aura l’occasion de s’affirmer ce soir à un poste de latéral droit sur lequel les deux hommes ont alterné lors de l’entraînement d’hier soir, ajoute le quotidien sportif. Au-delà de son intégration réussie, l’international belge affiche sur son temps de jeu (180 minutes) un niveau intéressant. Il a laissé entrevoir de grosses facilités techniques et une belle qualité de centres. »

 » Jesé Rodriguez (23 ans) est attendu à Paris en début de semaine prochaine pour signer son contrat, rapporte L’Equipe. Le PSG et le Real Madrid se sont déjà entendus sur un transfert de 25M€ et le joueur devrait s’engager jusqu’en 2021 avec les champions de France. Sa visite médicale, d’abord programmée cette semaine, a finalement été décalée de quelques jours. Jesé pourrait être présenté d’ici à mardi. »

« Les premières impressions sont souvent les bonnes, avance Le Progrès. Le Trophée des champions en édition 2015 avait clairement laissé entrevoir le fait que le PSG écraserait la L1. Au bout de vingt minutes de jeu entre les Parisiens et les Lyonnais, il n’y avait plus eu de match. Alors cette nouvelle affiche entre le Paris-Saint-Germain et son dauphin l’Olympique Lyonnais pourrait donner la tendance. Le club rhodanien a suivi une préparation méticuleuse, peaufinant un bon système de jeu, avec un groupe compact. Et il est à ce jour beaucoup plus inspiré qu’il ne l’était l’an dernier à pareille époque. (…) Les observateurs prêtent aux olympiens le fait qu’ils seront plus près des Parisiens cette saison. C’est le moment de le prouver. »

Le Parisien évalue les chances du PSG de conserver ses titres : 65% le Trophée des Champions (« face à une équipe lyonnaise seulement privée de Ghezzal »), 80% la Coupe de la Ligue (« taillée sur mesure pour le PSG », « la suppression de la prolongation pourrait inciter ses adversaires à jouer la carte des tirs au but. Et pour la première fois, la finale se jouera en province »), 60% la Coupe de France (« souvent une épine dans le pied du PSG en raison de son calendrier »), 95% le Championnat (« avec son effectif XXL, Paris reste l’omnipotent favori »). Et pour la Ligue des Champions, le quotidien francilien donne 15% de chances au PSG : « Le PSG joue aujourd’hui dans la cour des cinq ou six meilleures équipes engagées en Ligue des champions, sur le papier, avec le Real Madrid, le Bayern Munich, l’Atlético de Madrid et le FC Barcelone. L’arrivée d’Unai Emery, spécialiste des combats européens après ses trois Ligue Europa consécutives, doit lui permettre de toucher le Graal. Après le départ d’Ibrahimovic et en attendant la fin du recrutement, l’effectif semble aujourd’hui moins armé que l’an dernier pour faire basculer les plus grands. Et manque toujours d’expérience après quatre échecs en quart de finale. »

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