Pélissier : « Il ne faut pas aller là-bas en victime »

Ce dimanche à 13h (Prime Video et Canal Plus Foot), le PSG reçoit l’AJ Auxerre dans le cadre de la 15e journée de Ligue 1. Et le nouveau coach de l’AJA, Christophe Pélissier, ne voudra pas venir en « victime » au Parc des Princes, comme il l’a déclaré en conférence de presse.

Pour le dernier match avant la Coupe du monde, le PSG accueille, au Parc des Princes, l’AJ Auxerre, 15e du championnat. Depuis son arrivée sur le banc de l’AJA, en lieu et place de Jean-Marc Furlan, Christophe Pélissier a obtenu quatre points en deux matches avec une victoire face à l’AC Ajaccio (1-0) et un nul contre Troyes (1-1). Tout comme Christophe Galtier, le coach de 57 ans s’est présenté en conférence de presse deux jours avant le match afin d’évoquer ce déplacement à Paris, dans des propos rapporté par L’Yonne Républicaine. Extraits choisis.

Le déplacement sur la pelouse du PSG

« Il y a beaucoup d’effervescence pour les joueurs, parce que leur entourage leur en parle beaucoup, mais nous on n’en rajoute pas. C’est surtout montrer nos qualités. Après, c’est eux qui décident, il ne faut pas se faire d’illusion. Réussir son match là-bas c’est avoir montré nos qualités. Le plus dur serait de ne pas avoir l’impression d’avoir tout donné (…) C’est peut-être dur à dire mais c’est eux qui décident. À nous de les contrarier au maximum de ce qu’on peut faire. Ce n’est pas que le résultat soit secondaire mais c’est qu’on cherche à être capable de se mettre à la hauteur du match. Je veux revoir ce que j’ai vu depuis quinze jours avec un état d’esprit irréprochable. »

La préparation du match

« Il faut que les joueurs le prennent comme du plaisir car c’est un peu une récompense de ce qu’ils ont fait l’année dernière en gagnant le droit de jouer ces matches-là. Après, pour moi, sur la série de trois matches, ce sont des conditions de difficulté extrême et on va voir comment on s’adapte à ça. Ça aura été trois styles de jeu différents et on pourra faire un petit bilan (…)  ce n’est pas le match de Paris qui compte le plus sur le plan comptable mais dans l’état d’esprit et ce qu’on va montrer, c’est important. »

Quelle équipe du PSG en face ?

« Ces joueurs-là sont habitués à jouer tous les trois jours, la plupart ne joueront que dans dix jours et certains veulent d’ailleurs se tester. Sur le dernier match, au Parc, on ne s’attend pas à ce qu’ils nous donnent quoi que ce soit (…) Le meilleur moment pour les jouer est peut-être juste après la Coupe du monde mais pas juste avant. Après, je fais abstraction de tout ce qui se passe autour, nous on doit jouer notre match, tout simplement. Il n’y a pas de question à se poser (par rapport à d’éventuelles blessures). »

L’approche du match

« Il n’y a pas besoin d’accentuer sur les qualités adverses, même si on a identifié des choses à faire. Après, est-ce qu’on pourra les faire ? Le défi pour eux sera de les mettre en place et ça c’est excitant comme challenge. On axe que sur ça, il n’y a pas d’autre levier sur ce genre de match. Il ne faut pas aller là-bas en victime, c’est ce que je dis aux joueurs depuis le début de la semaine. Troyes est arrivé à les contrarier, pourquoi pas nous ? »

La mise en place d’une défense à cinq ?

« La défense à cinq est une réflexion car il y a des situations où on peut être amené face à trois attaquants. On verra. Après, je les ai battus en jouant à cinq, j’en ai pris cinq en jouant à cinq (sourire). Après, même quand vous jouez à quatre, en fait vous jouez à six car les excentrés ne font que défendre. C’est comme ça, vous êtes dans vos 25 mètres car ils ont une telle maîtrise technique. C’est surtout une préparation sur le plan mental car c’est difficile de jouer un match sans avoir le ballon quasiment. »

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