La revue de presse PSG : Verratti, projet, Donnarumma

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 19 juin 2017.

« Marco Verratti, en vacances à Ibiza, a disputé, hier, un double de tennis avec son agent Donato Di Campli, Javier Pastore et Maxwell. Ses deux partenaires du PSG séjournent avec lui sur l’île, rapporte L’EquipeAujourd’hui, les positions des deux parties semblent figées et difficilement conciliables même si le PSG a tendu une main vers son joueur, il y a plusieurs semaines déjà, en évoquant les bases d’une énième prolongation et revalorisation. Verratti veut partir coute que coute. Mais la nouveauté du weekend, si l’on en croit la Gazzetta, c’est que Verratti serait prêt à aller au bras de fer. Peut-il décider de ne pas revenir au PSG pour la reprise, programmée le 4 juillet ? C’est une possibilité. Parmi ses proches, on confiait hier que rien n’avait encore été décidé. «C’est Marco qui décidera», dit-on. Autre éventualité : il pourrait aussi prendre la parole médiatiquement pour demander officiellement à quitter Paris. Si l’Italien monte au front ainsi, de sources espagnoles, c’est parce que le Barça le lui aurait demandé sous peine de renoncer à l’enrôler. Côté PSG, on demeure ferme : «Verratti ne partira pas, il a encore quatre ans de contrat et se doit de respecter le club.» Si le joueur décide de sécher la reprise ou tient des propos contraires à l’intérêt de son employeur, il pourrait être sanctionné financièrement comme le prévoit la prime d’éthique prévue dans tous les contrats. […] C’est tout le projet qatarien qui pourrait vaciller dangereusement, quelques mois après le naufrage contre Barcelone (1-6). Son transfert est estimé à au moins 80 M€. Si le PSG le laisse filer à Barcelone, il va céder devant les avances d’un ténor européen dont il aspire à devenir l’égal à brève échéance. Surtout, le message envoyé, aussi bien à l’extérieur qu’en interne, serait préjudiciable. Comment attirer des joueurs de très haut niveau si les dirigeants parisiens se montrent incapables de conserver un élément d’avenir, considéré comme l’un des meilleurs à son poste ? […] Un départ de l’Italien, qualifié d’intransférable au même titre que Rabiot, Marquinhos et Aurier par le président Al-Khelaïfi, ne manquerait pas de pousser ses trois partenaires à demander, eux aussi, un bon de sortie. […] Et que va penser Edinson Cavani ? La direction lui a promis de monter, pour la saison prochaine, une équipe de haut vol. Sans Verratti, elle le serait assurément moins. Et ça, le PSG ne peut pas se le permettre. »

« Un homme d’argent Donnarumma ? C’est en tout cas ce que pensent des supporters italiens qui ont arrosé de faux-billets le but du portier transalpin des u21 hier pendant la rencontre contre le Danemark, écrit Le Parisien. Le PSG le découvre, lui qui avance sur le recrutement du gardien l’AC Milan. […] Il ne s’agit pas là de son indemnité de transfert (la somme de 40M€ est évoquée) mais de son salaire. Ses émoluments mensuels font tiquer le PSG. L’international italien aurait refusé une revalorisation à hauteur de 4 M€ par an — Il en espérerait 6. Au PSG, aucun gardien postulant à une place de titulaire n’a connu un traitement aussi royal depuis le rachat par le Qatar. Alphonse Areola émarge à 1,8 M€ par an, pendant que Sirigu gagne 3,4 M€ par an et Trapp 3,6 M€ par an. Cela mettrait le jeune portier au-dessus d’un Rabiot et d’un Marquinhos, deux joueurs décrétés intransférables. Contrairement à une idée reçue, Paris ne fait pas n’importe quoi avec les salaires distribués. Il tient à son vestiaire, où les jalousies peuvent menacer l’équilibre sportif. Julian Draxler a débarqué en janvier dernier avec 421 000 € par mois pour commencer (600 000 € à partir de 2018). Bref, les prétentions salariales de Donnarumma semblent un frein dans l’immédiat, d’autant plus qu’au PSG tout le monde ne semble pas convaincu à 100 % de l’opportunité d’enrôler ce gardien-là. Si Salvatore Sirigu ne reviendra pas au camp des Loges, le reste est encore flou. »

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