Randal Kolo Muani voit son avenir à la Juventus s’assombrir
Prêté par le PSG à la Juventus Turin lors du mercato hivernal, Randal Kolo Muani ne joue plus trop avec la Vieille Dame. Il ne devrait pas faire long feu en Italie.
Pas dans les plans de Luis Enrique en première partie de saison, Randal Kolo Muani a très peu joué avec le PSG (14 matches toutes compétitions confondues, deux buts, une passe décisive). Il a alors rejoint la Juventus Turin sous la forme d’un prêt de six mois lors du mercato hivernal. Après des débuts tonitruants (cinq buts lors de ses trois premiers matches), l’international est rentré dans le rang. Titulaire presque indiscutable sous les ordres de Thiago Motta, qui a poussé fort pour convaincre ses dirigeants de recruter Kolo Muani, il a vu l’ancien joueur du PSG se faire renvoyer à la fin du mois de mars. Son remplaçant, Igor Tudor, ne semble pas compter sur lui. Lors des trois matches dirigés par le coach croate, Randal Kolo Muani n’a joué que 45 minutes.
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L’avenir de Tudor aura un rôle important dans ce dossier
L’Equipe explique que Randal Kolo Muani avait rejoint la Juventus Turin pour avoir un temps de jeu conséquent, ce qu’il n’avait pas au PSG. Le quotidien sportif indique que l’ancien Nantais ne masque pas sa déception quant à l’évolution récente de sa situation. Et dans ces conditions, si cela s’étire jusqu’au terme du championnat, ne s’imagine pas rester au-delà du mois de juin. « Une séparation déjà actée ? Beaucoup trop tôt pour le dire. D’abord parce que l’avenir d’Igor Tudor, arrivé pour six mois, sur le banc turinois est loin d’être figé. » Si Tudor ne reste pas, Kolo Muani aurait plus de chances d’étirer son bail dans le Piémont. Les dirigeants turinois n’écartent pas du tout, si le contexte est favorable (qualification en Ligue des champions, nomination d’un nouveau coach), de présenter au joueur et au PSG une offre pour un prêt avec option d’achat obligatoire (payable à l’été 2026), avance L’Equipe. Du côté du PSG, l’idée, désormais, est de limiter la « casse » d’un investissement conséquent. Malgré une saison sportivement globalement ratée, l’international français ne devrait pas manquer de courtisans. En janvier, une dizaine de clubs s’étaient positionnés. Mais on sera loin dans tous les cas des 90 millions d’euros déboursés il y a deux ans, conclut le quotidien sportif.
