Revue de Presse PSG : Beraldo, TFC, Campus…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 21 novembre 2024. L’énigme Lucas Beraldo, quel onze de départ pour affronter le TFC en Ligue 1, le Campus PSG une opportunité en or pour la ville de Poissy…

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Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Lucas Beraldo. Recruté au mercato hivernal 2024 contre 20M€ en provenance de São Paulo, le Brésilien est arrivé dans la capitale française avec la réputation d’un défenseur calme et élégant balle au pied. Mais, même s’il est devenu international quelques mois après son arrivée, « il flotte invariablement autour du natif de Piracicaba un parfum d’énigme et de réels doutes. » Pourtant, à son arrivée, le « Joker » avait semé de réelles promesses, « avec une capacité d’anticipation intéressante et donc ce pied gauche, capable de trouver des angles de passes improbables. » Cependant, le Brésilien, qui fêtera ses 21 ans ce dimanche, a un problème majeur pour un défenseur : il n’aime que trop peu les duels. Et ses matches en Ligue des champions ont renforcé cette impression générale, « celle d’un défenseur à forte personnalité avec ballon, mais à la culture défensive trop lacunaire. » Des carences encore plus visibles lorsqu’il évolue au poste de latéral gauche.

« Le point de départ pour l’évaluer, c’est son positionnement. Jamais, avant d’arriver au PSG, ll n’avait joué latéral gauche », précise Charles Hembert, ancien adjoint à São Paulo. « On s’est plusieurs fois posé la question à ses débuts mais, pour nous, il n’avait pas la caisse et le registre défensif pour cela. Il ne faut pas se tromper dans l’identification de son registre. C’est un joueur de construction avec une qualité technique exceptionnelle, qui n’est jamais sous pression à la relance, qui sait casser les lignes balle au pied. Si on attend un défenseur central rugueux, qui va aller fort au contact, non. Il faut l’associer à ce type de profil. » Dans une défense à trois, les manques de Lucas Beraldo apparaissent et son déficit d’impact pose problème. À cela s’ajoutent une gestion de la profondeur douteuse et une certaine lenteur sur ses premiers appuis. Impressionné par sa capacité rapide d’adaptation, Luis Enrique l’a toujours soutenu publiquement et lui offre de nombreuses opportunité en Ligue 1 (7 titularisations en 11 matches). « Ça va l’aider. Lucas, c’est quelqu’un de très intelligent, sérieux, disposé à progresser. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il va s’améliorer. Il a tout pour réussir, mais il faut lui laisser du temps », poursuit Hembert. Le retour de blessure de Lucas Hernandez va soulager Nuno Mendes à gauche et ainsi permettre à Lucas Beraldo d’être plus régulièrement utilisé en défense centrale, « où, en interne, on le sait beaucoup plus efficient », conclut L’E.

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Le quotidien sportif se penche sur le match face au TFC ce vendredi (21h sur DAZN), à l’occasion de la 12e journée de Ligue 1. Quel onze pourrait aligner Luis Enrique, alors que se profile la rencontre de Ligue des champions face au Bayern Munich mardi prochain (26 novembre) ? Marquinhos et Willian Pacho ont joué 90 minutes avec leur sélection et sont rentrés dans la nuit de mardi à mercredi. Le capitaine parisien est de toute manière suspendu pour cette rencontre face à Toulouse. Cela pourrait donner une opportunité à Lucas Beraldo et Milan Skriniar. De son coté, Nuno Mendes est revenu de sélection avec un coup à la cheville. Dans la perspective du match face au Bayern, Luis Enrique « pourrait être tenté de ‘protéger’ des cadres. » Forfait du dernier rassemblement des Bleus pour cause de gêne musculaire à l’ischio-jambier, Ousmane Dembélé s’est entraîné normalement à la séance de mercredi. Concernant Gonçalo Ramos, son retour n’est pas attendu pour ce week-end.

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Enfin, L’Equipe évoque le Campus PSG. Le club parisien inaugure son centre d’entraînement ce jeudi, quinze mois après s’y être installé. Pour leur nouvel outil, les Rouge & Bleu ont dépensé plus de 300M€, financé par QSI. Ce Campus occupe 59 hectares (dont 30 hectares d’espaces verts), 150 000 m² d’espaces extérieurs dédiés à l’entraînement répartis sur 3 plateaux, dont 16 terrains de foot. Entre 200 et 250 personnes y travaillent quotidiennement. « Chaque joueur dispose d’une chambre à l’année, dans des standards hôteliers élevés. Les espaces consacrés à la performance du bâtiment des pros (balnéothérapie, musculation) sont évidemment à la pointe de la technologie », détaille le quotidien sportif.

Si le PSG a connu quelques soucis lors des premiers mois (matériel défaillant, fuites, ascenseurs en panne, nuisances sonores en raison de la proximité de l’autoroute A13), la plupart ont été corrigés. Mais le désagrément le plus perturbent est toujours présent : le vent. « Situés au sommet du site, les terrains de l’équipe de Luis Enrique sont venteux, ce qui perturbe les séances. Des aménagements ont été étudiés pour tenter d’y remédier. » À noter que les champions de France doivent prochainement déposer un nouveau permis de construire pour agrandir le Campus. « Un nouveau bâtiment avec un espace balnéothérapie, des chambres et des vestiaires pour la section féminine figure dans ce projet d’extension, ainsi qu’un autre pour l’association et le doublement de la capacité de la tribune du stade (500 actuellement) qui accueille les rencontres de l’équipe féminine et celles de Youth League de l’équipe U19 masculine. »

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De son côté, Le Parisien se concentre aussi sur le Campus PSG. En attirant le club parisien dans la ville des Yvelines, Poissy a réalisé une affaire en or. « Mais pas tant pour la vente des terrains à l’émir du Qatar que pour les retombées sur le moyen et le long terme. Car avec le club parisien associé à son nom, Poissy dispose en effet d’une marque de premier plan, sur laquelle elle compte désormais capitaliser. » Sept ans après l’accord entre la ville et le PSG, l’affaire est déjà considérée comme une grande réussite, tant pour l’économie locale que pour les finances des collectivités. Un contrat « gagnant-gagnant » aux yeux Karl Olive. L’actuel député était le maire de Poissy quand le PSG et Jean-Claude Blanc, son principal interlocuteur, ont conclu les discussions. « Ce jour-là, c’est comme si la ville avait gagné la Coupe du monde. Je savais que c’était une opportunité en or, que ça allait être un domino vertueux sur le plan économique », se rappelle Karl Olive.

Durant les travaux, plus de 1 000 emplois directs ont été créés. « Il avait été convenu avec les dirigeants de rester dans le cercle de l’économie locale », précise Patrick Meunier, adjoint au développement économique de la ville de Poissy. Le paysager de la ville voisine, Feucherolles, responsable de l’ensemble de l’espace vert du Campus, et producteur chargé de la récolte des vergers ont été préservés dans le cadre du projet. « Aujourd’hui, le campus représente 200 emplois permanents, là encore occupés en bonne partie par des habitants des environs », précise LP. La présence du PSG permet aussi une entrée fiscale importante pour Poissy mais également pour l’ensemble du territoire car « le club verse chaque année environ 2 millions d’euros de taxes à la communauté urbaine. » Le nom du PSG attire également d’autres grandes entreprises dans le coin comme Porsche. Une autre marque automobile pourrait arriver prochainement. Il y a surtout un impact extrêmement positif en termes d’image. « On a des projets qui se sont logiquement imbriqués, on rénove des quartiers, on a pu faire du logement de qualité à des prix raisonnables à proximité du centre d’entraînement, et on attire de grandes enseignes. Le PSG, pour nous, ce n’est que du positif », explique Patrick Meunier.

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