Revue de presse PSG : Clasico, Tuchel, Mbappé, Rabiot, Nsoki, notes, La Provence…

Vu et lu au sujet du PSG ce lundi 29 octobre 2018 dans la presse hexagonale.

« Et à la fin, c’est Paris qui gagne, résume Le Figaro. Grâce à Kylian Mbappé et Julian Draxler, le PSG s’est imposé sur le terrain de son meilleur ennemi, l’OM. Un succès d’autant plus méritoire que Thomas Tuchel s’est passé, pour raisons disciplinaires, dudit Mbappé et d’Adrien Rabiot au coup d’envoi… »

« A peine entré, tout de suite décisif. Laissé sur le banc au coup d’envoi, au profit du costaud Choupo-Moting, sanctionné par son entraîneur, tout comme Rabiot, pour être arrivé en retard à la causerie d’avant-match (?), Mbappé, emmitouflé dans sa doudoune, a d’abord rongé son frein. Mais son entrée a l’heure de jeu a tout changé, écrit l’AFPPas rancunier, le champion du monde a offert à Tuchel sa première victoire dans un OM-PSG (2-0), synonyme de record de victoires d’affilée (11) depuis le début de saison égalé sur le plan européen (Tottenham 1960-61). Les Marseillais ont encore une fois été incapables de mettre fin à la série d’invincibilité parisienne, sept ans après leur dernier succès dans un clasico en novembre 2011. Cela commence à faire long. »

« Le PSG a disposé comme d’habitude de l’OM dans un Classique marqué par les choix forts des deux entraîneurs et une grosse erreur d’arbitrage, juge L’EquipeLes Marseillais ont offert une résistance sans commune mesure avec les autres équipes de Ligue 1 au PSG. […] Même si l’OM avait bénéficié aussi d’une erreur d’arbitrage la saison dernière, cette fin de rencontre va hanter les Marseillais pour quelque temps et alimenter les conversations. En attendant, le PSG est plus que jamais leader et plus que jamais le tourmenteur des nuits marseillaises. […] Pressenti pour être titulaire au coup d’envoi, Mbappé – comme Adrien Rabiot d’ailleurs –, figurait parmi les remplaçants. Une blessure subite ? Une sanction sportive après sa piètre prestation contre Naples ? Non, une sanction tout court. Les deux Parisiens s’étaient pointés à la dernière causerie d’avant-match avec un retard suffisamment conséquent pour que Tuchel n’en reste pas là. L’entraîneur allemand a réaffirmé son autorité avec force et rappelé, aussi, le poids que devait avoir l’institution dans un club comme Paris. »

« Pour sa première titularisation en tant qu’axial cette saison, Nsoki, intelligent dans son placement, a fait preuve de caractère, relève le quotidien sportif. La cellule de recrutement de l’OM ne s’était pas trompée en ciblant le jeune défenseur polyvalent. Le gamin de Roissy-en-Brie, installé au côté d’un très impressionnant Marquinhos, a su gérer la profondeur avec l’expérience d’un briscard. Il n’eut jamais eu peur de relancer dans des zones dangereuses. Il eut du déchet dans cet exercice mais il ne se cacha jamais. »

Les notes du journal L’Equipe : Areola 6 / Kehrer 5 / Marquinhos 8 / Nsoki 7 / Meunier 6 / Verratti 7 / Bernat 4 / Di Maria 6 / Draxler 7 / Neymar 6 / Choupo-Moting 3

Les notes du journal Le Parisien : Areola 6 / Kehrer 5.5 / Marquinhos 7 / Nsoki 6 / Meunier 5 / Verratti 7 / Bernat 4 / Di Maria 7 / Draxler 5 / Neymar 5.5 / Choupo-Moting 3

« Et si c’était l’OM ? Eh bien non, ce ne sera pas Marseille. Chahuté par Naples, le PSG poursuit, en revanche, son inexorable marche en avant dans les limites de l’Hexagone, explique Le Parisien. Tuchel a placé l’institution PSG au-dessus du risque sportif à Marseille. Pour leur retard hier, Mbappé et Rabiot ont débuté sur le banc à Marseille. 62 minutes de punition pour Mbappé, 79 minutes pour Rabiot. Vainqueur du match, grâce notamment à l’entrée du champion du monde, Tuchel voit, au bout du compte, son autorité consolidée. Un soir de match à Marseille, il se passe de deux titulaires indiscutables  et gagne le match. En plus, grâce à Mbappé. Dans un club qui manque de culture et de discipline, la méthode détonne. Il sort renforcé en interne et vis-à-vis du public après ce drôle d’épisode. »

« À force, ce type de soirée devient particulièrement lassant, estime La Provence. Le score de cet OM-PSG, bien sûr, a de quoi frustrer. Comme le scénario. Mais il y avait quelque chose d’insupportable dans ce Clasico. L’avant-match, d’abord. Il régnait encore une sale ambiance autour du stade. Jets de projectiles, de fumigènes, interpellations… Insupportable, aussi, comme le comportement de Neymar, toujours plus provocateur. S’il était italien, il aurait largement sa place dans la Commedia dell’arte. Comme Draxler, lequel n’a pu s’empêcher de chambrer le public massé dans le virage Nord après avoir inscrit le second but parisien… Le premier avait été l’œuvre de Mbappé. Insupportable lui aussi ? Non, tout simplement inarrêtable. Un extra-terrestre que la France a bien raison d’aimer. L’ovni a ses partisans, même dans la cité phocéenne. L’exemple, c’est lui. Allô Neymar ? »

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