Revue de presse PSG : Coupe de France, Mbappé, Dembélé…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 26 mai 2024. La victoire du PSG en finale de la Coupe de France, un dernier match au PSG mitigé pour Mbappé, Ousmane Dembélé et Bradley Barcola ont rassuré avant l’Euro, Warren Zaïre-Emery doit retrouver un second souffle…

Une Lequipe 26 05 2024
Lequipe 26 05 2024

Dans son édition du jour, l’Equipe fait sa Une sur la victoire du PSG contre Lyon hier soir en finale de la Coupe de France (1-2). Le quotidien sportif estime que « la 107e finale de la Coupe a été vivante et agréable, mais si Lyon est même parvenu à faire croire qu’il pouvait y avoir match pendant quelques minutes, l’essentiel du talent de la soirée est venu de l’équipe parisienne, qui a mille fois mérité d’avoir récupéré son bien après deux saisons blanches. » Avec son succès hier soir, le PSG a remporté son 33e trophée national sur 47 possibles depuis l’arrivée de QSI à sa tête. « Supérieur techniquement, athlétiquement, pendant longtemps, mais aussi tactiquement pendant toute la première période, le PSG doit seulement se demander, une nouvelle fois, comment il peut à ce point laisser son adversaire dans le match alors qu’il a dix fois, quinze fois l’occasion de l’expédier dans le décor et qu’on n’en parle plus. » L’Equipe explique que pendant la première mi-temps, le PSG aura été quasi injouable pendant vingt minutes, gagnant à la fois la bataille du milieu et celle de la largeur, encore, empêchant l’OL de tenir le ballon et de passer le milieu. Sans un bon Perri, l’addition aurait pu être beaucoup plus salée pour les Lyonnais. À 2-1, dans l’immense vacarme d’un stade soudain brûlant, le PSG s’est vaguement inquiété cinq minutes. Mais après un contre de Benrahma pour Alexandre Lacazette (70e), les Parisiens ont arrêté les frais et décidé que la finale était terminée, conclut le quotidien sportif.

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Le quotidien sportif évoque aussi la dernière de Kylian Mbappé sous le maillot du PSG. « En sept ans à Paris, le meilleur buteur de l’histoire du PSG aura amassé 15 trophées et peut partir la tête haute », estime l’Equipe. Au coup de sifflet final, il n’a pas caché sa joie, le visage barré d’un franc sourire, mesurant à l’évidence qu’il vivait un moment à part. Lui, parfois un peu sur la retenue, s’est mêlé à l’effusion collective, heureux de partager et de profiter de cette dernière soirée aux côtés de ces coéquipiers, ces amis parfois, avec lequel il a vécu tant de conquêtes et tant d’émotions, lance le quotidien sportif. Sur son match, s’il n’a pas manqué de bonnes volontés et essayé encore et encore, il a fait peu de différences dans ses un contre un et ses accélérations, loin des déhanchements dévastateurs de Barcola ou des dribbles déroutants de Dembélé. « À plusieurs reprises, on a vu ses partenaires délaisser une option évidente pour rechercher Mbappé, comme s’ils voulaient lui offrir une dernière occasion de briller avant de s’envoler vers d’autres cieux. » Une prestation finalement à l’image de ses derniers mois, contrariés par la drôle de gestion mise en place avec lui par Luis Enrique, analyse l’Equipe. « Depuis que l’entraîneur parisien a fait fondre son temps de jeu en L1, le champion du monde 2018 a non seulement prolongé l’impression mitigée de la première partie de saison mais en plus perdu son explosivité et sa redoutable efficacité. Une condition athlétique criante dans ses enchaînements, autrefois imparables quand il arrivait à se lancer, et qui interroge à moins de trois semaines du début de l’Euro« , conclut le quotidien sportif.

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L’Equipe évoque aussi Bradley Barcola, Ousmane Dembélé et Warren Zaïre-Emery, trois des cinq joueurs du PSG qui ont été sélectionné par Didier Deschamps pour l’Euro 2024. Le quotidien sportif estime que les deux premiers cités, auteur d’un match abouti, ont rassuré à quatre jours du rassemblement à Clairefontaine. De son côté, le titi doit retrouver du souffle. « L’enjeu majeur pour ce trio était samedi, d’éviter de se blesser. Quand Didier Deschamps a vu Bradley Barcola se coucher sur la pelouse de Villeneuve d’Ascq à la 85e minute, pas sûr que le sélectionneur ait passé le meilleur moment de sa journée. Le futur international ne souffrait que de crampes. » Lors de ce match contre son ancien club, le numéro 29 du PSG a montré à quel point il avait de la personnalité. L’ailier ne réussit pas tout mais ne triche jamais. Après une période poussive cet hiver, Barcola, déjà étincelant à Nice, a retrouvé de vraies jambes. De son côté, Ousmane Dembélé était attendu au tournant, après sa virée cannoise du début de semaine. Et, lui aussi, a assumé, avance l’Equipe. « Au cours d’un match où s’il n’aura pas fait preuve d’une créativité infinie, l’attaquant a montré une belle efficacité. » La saison prochaine, l’ancien du FC Barcelone devra améliorer ses statistiques devant le but, surtout que le PSG va perdre un sérial buteur avec le départ de Kylian Mbappé. « Un joueur de la dimension de Dembélé ne peut pas achever une saison avec 6 buts. Pour lui, la jauge doit se situer au moins au double. » De son côté, Warren Zaïre-Emery, un peu plus en difficulté en 2024, a donné l’impression de retrouver quelques sensations athlétiques, hier soir. « Avec des appels dans la profondeur, des courses pour chasser le porteur, quelques ballons grattés dans les pieds. « WZE » ne diffuse pas encore une impression incroyable. Cette coupure d’ici le premier match de l’Euro – le 17 juin – doit lui permettre de monter en puissance. En Allemagne, face aux incertitudes entourant l’état de forme d’Aurélien Tchouaméni voire de Ngolo Kanté, le « Titi » est attendu. Les responsabilités, pour lui, c’est (déjà) maintenant… », conclut l’Equipe.

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Dans son édition du jour, Le Parisien revient également sur la victoire du PSG en finale de Coupe de France contre Lyon hier soir. Cette rencontre « a été dominée, plutôt étouffée d’abord, par un PSG survolté récitant son jeu de possession fabriqué par Luis Enrique, escorté d’un pressing incessant, souvent initié par Fabian Ruiz, auquel Lyon n’a pas semblé préparé. » Mais comme souvent cette saison, malgré une avance rapide de deux buts et une rencontre à sens unique, Paris a réussi à se faire peur après la réduction du score de Jake O’Brien, une nouvelle tête sur un corner, l’absolu point faible du PSG. C’est la neuvième fois cette saison que le club de la capitale encaisse un but sur corner, avance le quotidien francilien. « L’incertitude, initiale, a alors redimensionné cette finale, plus ouverte que jamais, avec un Gianluigi Donnarumma obligé aux parades pour éviter l’affront d’une égalisation sur une autre tête de Nicolás Tagliafico. Un manque de réalisme des partenaires de Marquinhos aura été à l’origine de cette maîtrise qui s’échappe, de ce scénario qui bascule et du favori qui vacille. » Si le PSG a largement dominé la rencontre, ses joueurs ont manqué de sang-froid devant le but. « Pour Paris, c’est comme si tous les préceptes de leur nouvel entraîneur avaient jailli dans une apothéose avant la pause, l’orgie de buts en moins. Et ils ont vraiment préparé la suite, cette fois, puisqu’ils n’ont même pas eu besoin de leur meilleur buteur pour soulever leur première Coupe de France depuis 2021″, conclut Le Parisien.

A voir aussi : Luis Enrique : « Le PSG est un club unique »

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Le quotidien francilien est aussi revenu sur la dernière rencontre de Kylian Mbappé sous le maillot du PSG. « Kylian Mbappé, et c’est un évènement, n’aura pas trouvé le chemin des filets ce samedi soir sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy« , lance Le Parisien. Meilleur buteur de la compétition avec huit réalisations, il avait fait trembler les filets au moins une fois à chaque tour de Coupe de France avant cette finale. Il aurait pu devenir le premier joueur à marquer dans chaque rencontre des 32es à la finale. « Mais le port en triomphe de ses partenaires devant la tribune emplie de supporters parisiens aux anges dit tout de l’importance qu’a eu le capitaine des Bleus dans l’obtention de cette 15e Coupe de France glanée par son club, dans cette saison pas comme les autres et dans le parcours d’un club dont il aura marqué l’histoire, à défaut avoir réussi à gagner tous les cœurs. » Sa sortie, Kylian Mbappé ne l’avait pourtant sans doute pas rêvée comme cela, si contrariée par l’arrière-garde lyonnaise et loin des standards auxquels il a, durant sept ans, fait danser le peuple parisien et fait valser ses adversaires, avance le quotidien francilien. « Mbappé n’aura pas marqué sa quatrième victoire en Coupe de France d’un 36e but dans ma compétition, d’un 45e cette saison qui lui aurait permis de doubler Harry Kane pour boucler la saison seul en tête au classement des buteurs européens. Qu’importe en réalité, puisque avant de partir quatre jours en vacances dans le sud avant de rejoindre les Bleus, Mbappé aura réussi l’essentiel : gagner une dernière fois avec Paris« , conclut Le Parisien.

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