La revue de presse PSG : Emery, Meunier, Troyes, ego…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 29 novembre 2017.

« Le PSG n’a pas le droit de se laisser griser. Gagner, encore et toujours. Et même si pour une fois, le visage de l’équipe parisienne changera un peu, commente Le Parisien. Emery va offrir un peu d’air frais à plusieurs joueurs qui boudent en regardant leurs temps de jeu famélique. C’est ce terrain miné hautement diplomatique de la gestion des ego qui sera le principal champ de bataille d’Unai Emery. Un casse-tête de riche diront certains. Un casse-tête quand même. […] Loin des contrariétés de Di Maria ou Pastore, Thomas Meunier prend sa nouvelle condition de doublure avec philosophie. Il affiche une bonne humeur constante. Alors que ces derniers jours les rumeurs sur les clubs intéressés par son profil se sont multipliées, le Belge a juste confirmé son intention de rester au moins jusqu’en fin de saison. « Pour lui, c’est décevant de moins jouer, mais son état d’esprit est plutôt de s’imprégner de tout ce qu’Alves peut lui apporter pour grandir encore plus vite, explique Dominique Gardeur, ami et associé de Meunier. J’ai beaucoup parlé de cette saison avec lui et il ne se pose aucune question. »

« Privé de 6000 de ses fans, le Parc des Princes va sonner creux ce soir, virage Auteuil vide, poursuit le journal. Un peu plus d’un an après son retour au Parc, le Collectif Ultras Paris, en charge de l’ambiance, connaît donc son premier coup d’arrêt. Hier soir, le groupe réfléchissait encore à faire le déplacement et quelques leaders du CUP pourraient fréquenter les abords du stade. Aucun dédommagement financier n’est prévu pour le moment pour les abonnés privés du match de ce soir ».

« Marcelo Pereira Da Costa, le physiothérapeute attitré de Thiago Silva a quitté le PSG. Il éprouvait ces derniers mois une forme de lassitude et un manque de considération. D’ailleurs le capitaine ne se serait pas mis en quatre pour le retenir, confirme le quotidien francilien. Tout comme la non venue de Laurent Simonin au poste de directeur de la sécurité du PSG. « La mise en disponibilité a été refusée par la commission de déontologie de la fonction publique. Simonin, qui a décidé de ne pas démissionner, n’endossera donc pas ces nouvelles fonctions ».

« La chute est brutale pour les titulaires d’hier, déclassés par les recrutements de Neymar, Mbappé et Alves. Pas facile de diriger un vestiaire dont le noyau a été ainsi bouleversé, écrit L’Equipe. Unai Emery n’a jamais eu à gérer un tel brassage d’ego. « Unai est conscient que les aspects tactiques et physiques de sa tâche sont indissociables de la gestion humaine, convient un proche. À ses yeux, c’est fondamental de faire preuve de psychologie. Il veut que chaque joueur se sente à sa place. » L’intéressé ne s’y prend pas de la manière la plus évidente. En interne, il est décrit comme un entraîneur assez distant, peu dans l’affect avec ses troupes. Emery prend continuellement le pouls auprès d’une poignée de cadres – surnommés en interne « les généraux » (Silva, Motta, Verratti, etc., ou plus récemment Rabiot) – et peut adapter ses méthodes. Mais sa communication, formelle, est loin de l’approche complice d’un Ancelotti. Le Basque ne justifie jamais ses choix, favorisant les interprétations. […] Pour résoudre le penaltygate, il a attendu que le buzz se dégonfle pour trouver une solution en accord avec Neymar et Cavani. […] « Unai veut être égalitaire avec tous les joueurs, sauf qu’au PSG les joueurs ne sont pas tous égaux », remarque un intime du groupe. Sourd aux frustrations, Emery affirme son libre arbitre. Il a maintenu son équipe type pour asseoir les automatismes, au risque d’en démotiver certains. Pas dupe sur le fait que seuls les résultats lui donneront raison, ou pas, et fidèle à sa ligne de conduite, celle de s’en tenir à la loi du terrain. »

« Face à un PSG qui devrait faire tourner, et devant les caméras de C8, l’Estac voudra exister. Et, surtout, éviter une punition, avance L’Est Eclair. La tentation de faire l’impasse sur la rencontre de ce soir est grande. Pour le public, qui veut voir l’Estac en Ligue 1 la saison prochaine, ce match, face à l’ogre de la division, est perdu d’avance. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page