Revue de presse PSG : Emery, Motta, Pastore…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse nationale ce mardi 28 février 2017.

« Pour Unai Emery, il y avait un après Barcelone, il y a désormais un après Marseille, affirme Le Parisien. Le PSG n’a encore rien gagné cette saison, mais on perçoit enfin avec quel projet de jeu il compte y parvenir. 1/Un jeu plus direct. 2/Plus jeune. Au coup d’envoi du clasico, le PSG affichait une moyenne d’âge de 26 ans (25 ans contre le Barça), et à part Thiago Silva (32 ans), aucun joueur de plus de 30 ans. 3/Plus haut. Les joueurs parisiens ne sautent pas seulement plus haut que leurs adversaires, ils sont aussi mieux préparés sur ces phases de jeu grâce à la méticulosité des séances vidéo.  Les Parisiens ont amélioré leur pressing offensif. »

« Les joueurs du PSG n’ont pas vraiment eu le temps de souffler, ils se sont retrouvés en fin de matinée pour préparer le déplacement à Niort, demain (18h30, Eurosport), en 8es de finale de la Coupe de France, ajoute le quotidien francilien. Les titulaires ont effectué un léger décrassage, tandis que les remplaçants se sont entraînés avec notamment une mini-opposition au menu. Thiago Motta, touché au mollet, n’y a pas participé. Déjà absent à Marseille, il se dirige vers un nouveau forfait et son retour est attendu pour la réception de Nancy, samedi ».

« À moins d’un cataclysme, « Unai Emery a sauvé sa place au moins jusqu’à la saison prochaine », glisse-t-on au club, lit-on dans L’EquipePour en arriver là, l’affaire n’a pas été aussi fluide qu’une déviation de Pastore. Dès son arrivée, l’été dernier, Emery imaginait sa mission comme un « chemin » et s’est projeté dans la durée. Dans son esprit, il n’imaginait pas tirer immédiatement tous les fruits de ses méthodes et de ses principes de jeu. Au « tout, tout de suite », Emery préfère engager un travail de fond. À ses yeux, il est venu à Paris pour mener à bien un projet, à la conjonction d’une ambition personnelle (la sienne) et collective (celle du PSG de QSI). […] Le match contre le Barça est une référence, les joueurs ayant appliqué à la lettre ses consignes. Avec le résultat que l’on sait. Même constat pour les coups de pied arrêtés, minutieusement travaillés depuis le début de saison (combinaisons, déplacements), au point de dégoûter certains joueurs. Des efforts qui font aujourd’hui du PSG une équipe redoutable en la matière, comme l’OM a pu s’en apercevoir dimanche… […] Les longues phases de possession ont disparu, la projection est systématique (399 tirs après 27 journées de L 1 contre 387 la saison dernière). À la récupération, l’idée est d’aller vite porter le danger. À la perte de balle, de presser pour récupérer haut. Le puzzle se met en place. Reste le style, encore difficile à lire, peut-être tout simplement car il relève d’un syncrétisme et échappe aux marqueurs habituels. »

« Javier Pastore offre une palette technique supplémentaire au jeu parisien que les autres éléments offensifs de l’effectif, et notamment les attaquants de côté, n’ont pas, ou alors pas comme lui, écrit également le quotidien sportif. Il a un sens de la passe inné et rare.  Sa technique exceptionnelle confère de nouvelles solutions tactiques à Unai Emery, notamment face aux équipes très regroupées. Marco Verratti et Thiago Motta disposent aussi de facultés assez semblables, mais leurs positions plus reculées sur le terrain les éloignent de la zone décisive et limitent ainsi leur rendement offensif. »

« Disons le tout net : quels que soient les joueurs alignés, si le Paris Saint-Germain fournit la même prestation à René-Gaillard que contre le Barça ou l’OM, les chances niortaises de créer l’exploit seront proches du néant, constate La Nouvelle République. Peut-être 1 ou 2 %. Si en revanche, repus de ces joyeux festins, les Parisiens retombent dans certains de leurs travers, dans un stade désuet et une ambiance hostile, la cote pourrait vite atteindre la barre des 10 ou 20 % »

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