Revue de presse PSG : Gianluigi Donnarumma, Matvey Safonov…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 24 novembre 2024. La gestion des gardiens de Luis Enrique, une concurrence néfaste ? Quelles conséquences sur le jeu de Donnarumma et Safonov…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque la gestion des gardiens de Luis Enrique depuis plusieurs semaines. Après les seize premiers matches de la saison du PSG, se pose la question de mesurer les conséquences de cette alternance dans un poste aussi singulier que celui de gardien. « Le technicien entendait par le recrutement de Safonov concurrencer Gianluigi Donnarumma et augmenter le niveau global. Un choix risqué aux conséquences assez aléatoires. » Le quotidien sportif estime que l’alternance dans les buts à moyen terme apporte des effets souvent néfastes sur le niveau de performance. « En privé, Donnarumma se dit également sûr de ses forces. Matvey Safonov, gardien à la personnalité affirmée, n’a jamais caché dès la pré-saison sa volonté d’endosser le costume du numéro 1. Son état d’esprit est le même aujourd’hui. Une rivalité néfaste ? » L’Equipe explique que c’est au nom du principe de concurrence que Luis Enrique a mis en place cette alternance. Au-delà du choix de l’alternance, c’est sa mise en place tardive qui interroge. Cet été, aucune hiérarchie n’avait été donnée aux trois gardiens. Mais dans les réunions de travail internes préalables, Luis Enrique avait établi un ordre clair avec l’Italien numéro 1, indique le quotidien sportif. « Au-delà de la fragilisation des gardiens, la question de la perte de repères avec les défenseurs est une thématique centrale dans ce type de situations. Hauteur du bloc, placement sur coups de pied arrêtés, habitude sur le jeu au pied : en fonction de l’identité des gardiens, les défenseurs s’adaptent nécessairement. Dans une équipe parisienne aussi friable sur coups de pied arrêtés, ce changement de portier peut aussi porter préjudice », conclut L’Equipe.
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De son côté, Le Parisien évoque aussi la gestion des gardiens par l’entraîneur du PSG. Et le quotidien francilien se demande si cette gestion n’est pas dangereuse. « À trois jours d’un nouveau rendez-vous brûlant contre le Bayern Munich en Ligue des champions, le flou s’épaissit et le turnover mis en place dans le but parisien, loin d’être neutre, interpelle, forcément, quant à l’identité du gardien qui va démarrer mardi soir en Allemagne. » Toutes les possibilités sont désormais sur la table et celle de voir le champion d’Europe italien démarrer sur le banc des remplaçants n’est désormais plus totalement à exclure puisque Luis Enrique s’est fixé comme mission de choisir la meilleure option à chaque match, avance Le Parisien. « Sur le papier, la situation est assez singulière au regard du pedigree des deux portiers. Mais cette mise en compétition est voulue et désirée par Luis Enrique, qui veut disposer d’une solution idoine, capable de répondre à un contexte précis et de lui offrir les armes nécessaires en fonction de l’adversité, de ses caractéristiques. » Le quotidien francilien indique que le recrutement du gardien russe répondait notamment à son désir de compter sur deux gardiens compétitifs et à la volonté de challenger Gianluigi Donnarumma pour en tirer le meilleur et le sortir d’une éventuelle zone de confort. « Mais pour quels effets ? Les trous d’air rencontrés la saison passée par l’Italien en Ligue des champions avaient été identifiés en interne et ils n’ont pas disparu depuis, comme l’ont prouvé ses matchs contre Arsenal et l’Atlético de Madrid où sa responsabilité est engagée. Une fébrilité due à ce nouveau mode de management ? En parallèle, le Russe, titulaire à cinq reprises, a été sérieux et présente des statistiques intéressantes (deux buts encaissés, trois clean-sheets) sans avoir réalisé un match référence capable de mettre tout le monde d’accord et de renvoyer son concurrent à ses études. » Ambitieux, Safonov a notamment épaté par sa capacité d’adaptation dans son nouvel environnement, alors qu’Arnau Tenas, troisième dans la hiérarchie, est animé par un esprit de compétition très marqué et par une forte envie de démontrer l’étendue de ses qualités sur les pelouses du Campus PSG. Le champion olympique pourrait bien, à terme, être un acteur de ce turnover à l’occasion de certaines rencontres, lance Le Parisien. « Luis Enrique se satisfait de compter sur ces trois portiers compétitifs, mais cette gestion aux allures d’équation à plusieurs inconnues ne traduit-elle pas, finalement, une forme de tâtonnement de sa part ? » L’identité du gardien titulaire mardi à Munich en dira peut-être un peu plus sur ses convictions du moment et dissiper l’épais brouillard qui se trouve au-dessus du but parisien, conclut le quotidien francilien.