Quand Raymond Domenech se met dans la peau d’Unai Emery

Raymond Domenech se met à la place d’Unai Emery. Et d’ici le 31 décembre jour de reprise, il ne faut pas imaginer que le stress du technicien basque va baisser. Voici sa visions des fêtes à la sauce Emery.

« Tous les joueurs sont partis en vacances. Dans quel état rentreront-ils ? Unai Emery doit réfléchir en premier lieu à l’organisation du programme de début d’année, c’est un facteur de stress permanent. Cette trêve, si elle permet aux joueurs de récupérer et de souffler, est pour le coach une véritable plaie. Dans cette situation de crise qui ne s’avoue pas, Emery va compter les jours qui l’amèneront au retour de tout l’effectif, écrit l’ancien sélectionneur dans L’Equipe. Les vacances d’un manager à ce niveau sont simples. Un téléphone greffé à l’oreille pour attaquer ce mercato soit en direct avec ses agents, soit, comme cela semble être le cas, en espérant que le chargé du recrutement n’oublie pas de l’appeler. C’est toujours désagréable de faire semblant d’être heureux de l’arrivée d’un nouveau que nous n’aurions pas choisi. Qui sera la surprise ? Que du bon stress. D’autant plus quand le patron du club dirige de loin, parfois de très loin, le club et qu’il peut décider d’un rendez-vous, demain à 13 heures, comme ça sur une impulsion et en oubliant le décalage horaire. Dans cette situation, chaque appel avec l’indicatif du Qatar sera encore un facteur de stressLe plus complexe à gérer dans ces périodes délicates d’homme public est le rapport à la famille. »

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