Revue de presse PSG : IBFK, antiracisme, arbitres, Neymar Ier, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 10 décembre 2020, lendemain de victoire 5-1 contre Istanbul BB grâce à un triplé de Neymar et un doublé de Kylian Mbappé (dont un penalty offert par le Brésilien). Un résultat synonyme de première place du groupe H.

« Devenu symbolique de la lutte contre le racisme dans le foot, l’affiche entre le PSG et le Basaksehir Istanbul a trouvé ce mercredi un épilogue émouvant et spectaculaire (5-1), au lendemain de son interruption sur fond d’accusations visant un arbitre », publie l’AFP. « Au Parc des Princes, des banderoles ont été déployées et les joueurs ont posé un genou à terre, un geste associé à la lutte antiraciste, pour montrer que l’atmosphère a bien changé en un jour, au lendemain d’une soirée au retentissement mondial. Le match ayant été arrêté à 0-0 à la 13e minute de jeu, il a repris hier au même chronométrage, avec toutefois une nouvelle équipe arbitrale. Mais si le spectacle et le jeu ont été au rendez-vous, l’issue sportive était presque secondaire.« 

« Une action aussi radicale et collective est inédite », juge Libération. « Tout ce qui se passera dans des circonstances similaires sera désormais jugé à l’aune de l’attitude radicale, définitive, de ceux qui partageaient le match de mardi. Au-delà, un cas d’école : l’universel s’est nourri de circonstances ô combien particulières à la croisée de la sémantique, du protocole anti-Covid, d’une forme d’obsolescence dans l’organisation du football révélée au grand jour, de la géopolitique et plus encore du moment où, après près d’un siècle à dormir sur leurs deux oreilles et des salaires à six chiffres, des sportifs professionnels français de très haut niveau se sentent enfin d’intervenir dans le champ sociétal. »

« Le Roumain Sebastian Coltescu (43 ans), quatrième arbitre de PSG-Istanbul Basaksehir, est au cœur d’une véritable tempête depuis mardi soir et l’interruption du match pour des paroles présumées racistes à l’encontre d’Achille Webo », observe L’Equipe. « Il rêvait certainement d’une meilleure sortie pour le dernier match de Ligue des champions de sa carrière. […] Jusque-là, Sebastian Coltescu avait surtout rempli les pages Faits divers de la presse roumaine il y a quelques années. « Il a tenté de se suicider deux fois en 2007 et 2008 », raconte Naum, le présentateur de Digisport. […] Il avait aussi été « laissé au repos » pendant deux mois en 2015 pour une prestation suspecte. Il avait annulé trois buts pour le Steaua, dont deux parfaitement valables. […] S’il est bien reconnu coupable de propos racistes, il risque une très lourde sanction. Dix matches de suspension minimum. […] L’enquête ne s’arrêtera pas au quatrième arbitre, et d’autres peines peuvent également être prononcées, notamment contre l’arbitre central, qui n’a pas pris la mesure des graves événements qui se tenaient sous ses yeux. […] Critiquée pour sa lenteur à prendre des décisions, mardi soir, l’UEFA estime avoir géré la situation explosive du Parc des Princes du mieux possible. […] Webo est devenu l’espace d’une soirée le symbole de la lutte contre le racisme. »

Sinon, hier, c’était « Neymar Ier », écrit le journal sportif. « Impliqué sur les cinq buts du PSG, hier, le Brésilien a sorti une prestation impériale« , dans une équipe de « nouveau aligné en 3-5-2 avec son duo de stars aux avant-postes, une organisation qui ressemble à un compromis pragmatique pour cet effectif à l’équilibre fragile. »

  • Les notes de L’Equipe pour les joueurs du PSG : K. Navas 6 – Marquinhos 6 – Danilo Pereira 6 – Kimpembe 5 – Florenzi 6 – Rafinha 5 – Di Maria 7 – Paredes 6 – Verratti 7 – Bakker 5 – Mbappé 7 – Neymar 9
  • Les notes du journal Le Parisien pour les joueurs du PSG : K. Navas 7 – Marquinhos 6 – Danilo Pereira 6 – Kimpembe 6 – Florenzi 6.5 – Rafinha 6.5 – Di Maria 7 – Paredes 5.5 – Verratti 6.5 – Bakker 6.5 – Mbappé 7 – Neymar 9

« Pour une fois, les images qui tourneront en boucle sur les écrans du monde entier ne seront pas forcément celles des exploits de Neymar. Plutôt celles de genoux à terre, de poings levés au ciel et de regards tournés vers le vrai grand vainqueur : la lutte contre le racisme », lit-on dans Le Parisien. « La magie a supplanté l’écœurement, balayé le dégoût. […] Ce rendez-vous qui devait être une simple banalité pour le PSG restera en effet comme l’un des plus marquants de son histoire européenne. Un des plus paradoxal puisqu’il est à la fois le plus court (13 et 77 minutes), mais aussi le plus long de son épopée, le coup de sifflet final ayant résonné quasiment 24 heures après le coup d’envoi. En dépit des arabesques de Neymar, auteur d’un triplé, des deux buts de Mbappé qui, après un an de disette sur la scène européenne, a enfin retrouvé le chemin des filets en Ligue des champions, ce n’est pas grâce au talent de ses génies qu’il restera gravé dans le marbre.« 

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