Revue de presse PSG : Naples, MCND, qualification, notes…

Vu et lu au sujet du PSG ce jeudi 25 octobre 2018 dans la presse hexagonale.

« Le PSG de Thomas Tuchel a beau avoir remporté tous ses matches en Ligue 1, il n’est toujours pas au point en Ligue des champions, observe l’AFP. Le match nul (2-2) décroché hier face au Napoli sur la pelouse du Parc des Princes en a été une nouvelle démonstration. Déjà défaits par Liverpool (3-2), les Parisiens ont en effet bien failli perdre, avant d’arracher un point grâce à Angel Di Maria dans le temps additionnel. La réussite du PSG en championnat, où il a gagné tous ses matches avec près de quatre buts inscrits en moyenne, avait remisé au second plan la qualité des équipes versées dans son groupe en Ligue des champions. Il a en effet eu la malchance de tomber sur le finaliste malheureux de la précédente édition, le Liverpool de Jurgen Klopp et sur le 2e de la dernière Serie A, le Napoli désormais entraîné par Carlo Ancelotti. Hier, Naples a été remarquable d’engagement et d’application tactique. Les Italiens, qui totalisent 5 points, peuvent avoir des regrets. Le PSG, lui, devoir s’arracher pour se qualifier pour les 8es de finale de la C1. Car il serait quand même difficilement concevable que les deux joueurs les plus chers de l’histoire, Neymar (222 M€) et Kylian Mbappé (180 M€) , sortent de Ligue des champions dès la fin de la phase de groupe… Surtout vu les ambitions du PSG en C1. »

« Le PSG sauve le nul au terme d’une soirée inquiétante », titre Le Figaro. La victoire était impérative. Elle n’est pas à l’arrivée. Mais ça aurait pu être pire… Au terme d’un match raté, le PSG arrache le nul face au très bon Napoli d’Ancelotti grâce à un bijou de Di Maria au bout du temps additionnel. Le verre à moitié vide pour les joueurs de Tuchel, menés deux fois au score sur leur pré et qui devront cravacher pour accéder aux 8es de finale. Dans quinze jours, les Parisiens seraient bien inspirés de signer un coup au stade San Paulo (6 novembre), avant de tenir leur rang contre les Reds (28 novembre) et de l’emporter dans l’enfer du «Marakana» (11 décembre). Sans quoi, c’est peut-être la Ligue Europa qui les attendrait. Une chose est sûre : ils devront faire plus et mieux que cela n’aura été le cas ce mercredi soir contre Naples. »

« Chaque rencontre directe fera basculer le destin de chacun dans cette poule. Heureusement, tout peut encore changer, commente Le ParisienIl faudra des exploits, une grande formation, des joueurs qui changent le destin d’une rencontre et, pour l’instant, Paris n’a pas toujours ça en stock, même si Di Maria a évité la défaite et maquillé sa mauvaise performance d’un pied gauche magique. […] Reste donc les stars parisiennes, incapables de se surpasser ou se dépasser, dans les grands rendez-vous. Ce n’est pas nouveau mais cela dure. Sont-ils surcotés ? Installés dans un confort trop luxueux ? Il s’agit des questions éternelles parce qu’avec Paris, rien ne change. […] Les quatre fantastiques ou les quatre pathétiques ? On finirait par hésiter sur le surnom. Il  flotte un malaise tenace. Existentiel, presque. Ce quatuor de talents, recruté pour 530M€ , se révèle en effet comme la principale source de déséquilibre pour leurs propres coéquipiers. Les uns comme les autres défendent au petit trot, laissant Rabiot, Verratti et les latéraux écoper les vagues napolitaines. […] Pour Tuchel, le chantier, révélé par la défaite à Liverpool, et masqué par la série de succès en L1, ne fait que commencer. »

Les notes du journal Le Parisien : Areola 4 / Meunier 5 / Marquinhos 3 / Kimpembe 3 / Bernat 4 / Verratti 3 / Rabiot 4 / Di Maria 5 / Neymar 5 / Mbappé 4 / Cavani 3 / Kherer 5

Les notes de L’Equipe : Areola 4 / Meunier 5 / Marquinhos 4 / Kimpembe 3 / Bernat 3 / Verratti 5 / Rabiot 5 / Di Maria 5 / Neymar 5 / Mbappé 3 / Cavani 3 / Kherer 6

« Le PSG, malmené dans des proportions jamais vues cette saison, reste en vie dans son groupe, grâce à un but de Di Maria dans le temps additionnel, écrit L’Equipe. Dans l’ensemble, Paris aura été dominé dans les duels, incapable d’empêcher les sorties de balle italiennes, et il a perdu bien trop de ballons dans des zones dangereuses, à l’image de Di Maria, Neymar et même Verratti. […] Alors que Tuchel fait l’unanimité, le PSG n’a jamais été aussi près du précipice à l’échelle européenne. Le retour à Naples, dans quinze jours, amorcera un virage déterminant dans la saison du club. Et il vaudrait mieux bien le négocier pour éviter que la nuit de noces entre Tuchel et Paris se poursuive sur un champ de mines. […] Au sein d’une animation offensive très décevante, Cavani, sorti en cours de match, a confirmé son mal-être actuel. Il serait très injuste d’incriminer seulement l’Uruguayen. On attend beaucoup plus par exemple d’un Mbappé, au déchet saisissant dans les un contre un. Le jugement est moins sévère pour Neymar qui, en dépit de pertes de balle inhabituelles, a été, derrière la ligne des milieux napolitains, le moteur de l’animation parisienne. Un moteur enrayé par la pression d’un bloc italien très bien coordonné dans le pressing. Et dans lequel Cavani ne sera donc jamais parvenu à s’exprimer avec efficacité. Pour plusieurs raisons. Le jeu parisien, et cela devient une constante, ne s’est que très rarement développé sur les côtés. Sur le peu de centres, Cavani a été introuvable ou presque. »

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