Revue de Presse PSG : Nice, Mbappé, Verratti…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 16 septembre 2023. La première défaite de la saison du PSG face à Nice, un grand Mbappé, les adieux de Verratti…

Dans son édition du jour, l’Equipe fait sa Une sur la défaite du PSG contre Nice (2-3) en ouverture de la cinquième journée de Ligue 1. Le quotidien sportif estime que le club de la capitale était sans impact et sans idée hier soir sur la pelouse du Parc des Princes. « Passé une entame de match asphyxiante conforme aux préceptes de Luis Enrique, Paris a brusquement baissé le rythme face à la pression à son tour imprimée par une équipe de Nice dont il faut souligner l’audace. » L’Equipe estime que cette rencontre contre les Aiglons a illustré les manques d’un ensemble certes plus cohérent, « mais pas aussi homogène que l’entraîneur parisien veut bien le dire« . Dans l’analyse de la rencontre, même si le PSG a encore eu la possession (69%), il a été très loin d’apporter un danger à la hauteur. Encore performant ce soir avec un doublé, Kylian Mbappé ne pourra pas tout faire seul. « Ses acolytes devront à un moment prendre leur part, surtout quand la montagne va s’élever et les espaces autour de l’ancien Monégasque se raréfier.« 

L’Equipe estime que si l’animation du PSG a failli, c’est également en raison du milieu de terrain. « Malgré une bonne volonté évidente, le trio SolerZaïre-EmeryVitinha a eu du mal à faire le match avec son vis-à-vis et à alimenter ses buteurs. Bousculés dans l’impact et dans les duels, ils ont manqué de dynamisme, de mouvement, et cruellement d’inspiration. » Le quotidien sportif indique aussi que lors de cette rencontre contre les Niçois, on a pu voir la facilité avec laquelle ce PSG concède des occasions. C’était déjà le cas à Lyon, même si la large victoire (1-4) l’avait relégué au second plan. « Le Gym a fait très mal sur des transitions mal maîtrisées par le milieu et la défense parisiennes, insistant sur la charnière DaniloSkriniar, dont la vitesse n’est pas la qualité première. » Après cinq journées, le PSG ne compte que huit points. Son plus bas total sous l’ère QSI, conclut l’Equipe.

A voir aussi : Luis Enrique : « On doit progresser mais je ne m’inquiète pas »

canalsupporters.com

Le quotidien sportif s’est également penché sur trois joueurs du PSG qui sont passés à côté de leur match, Milan Skriniar, Ousmane Dembélé et Gonçalo Ramos. En ce qui concerne le défenseur central, comme on avait pu le constater sur les premiers matches de la saison, dès qu’il se retrouve face à des attaquants véloces, il est en grande difficulté. « Sa lenteur saute aux yeux et son manque de coordination sur certaines situations est très étonnant pour un joueur de son niveau. » L’Equipe estime que dès que l’espace apparaît, Milan Skriniar semble sur un fil. « Son profil de défenseur adepte des duels est intéressant sur le papier. Mais pour le rendre efficace, il faudrait que le bloc parisien soit plus bas et plus compact. Pas précisément le projet de Luis Enrique« , souligne le quotidien sportif. Ce dernier estime que sa place de titulaire pour le match contre Dortmund mardi peut être questionnée. L’Equipe miserait plus sur une charnière Marquinhos-Danilo Pereira. « Le Portugais est certes battu sur le deuxième but, mais sans lui, la défaite aurait été beaucoup plus lourde.« 

Titulaire au côté de Kylian Mbappé et Gonçalo Ramos en attaque, Ousmane Dembélé s’est encore une fois montré défaillant dans la finition. Même s’il est capable de tout balle au pied en plus de se montrer créatif, il tarde à donner sa pleine mesure dans le dernier geste. En témoignage, sa frappe complètement ratée alors qu’il était seul face à Marcin Bulka (28e) ou bien encore sa tentative de frappe croisée qui est passée à côté du but niçois (38e). L’Equipe défend tout de même l’international français, estimant que son efficacité préoccupante ne peut pas occulter le reste. « Son activité constante et une relation technique avec Hakimi prometteuse qui pourrait être une des armes majeures du PSG cette saison. » Troisième joueur épinglé pour son mauvais match, Gonçalo Ramos. L’attaquant portugais a eu une influence très limitée contre les Niçois. « Il y a bien cette tête à côté (37e) et ce décalage pour Dembélé (38e), mais globalement, c’est trop peu. » L’Equipe estime que l’international portugais ne se cache pas, mais il ne pèse pas. « Il ne semble pas intégré aux circuits de passes du duo Mbappé-Dembélé. » Le quotidien sportif se demande si Gonçalo Ramos peut voir sa place menacée mardi contre Dortmund. Et la réponse est que le débat est loin d’être fermé.

L’Equipe revient également sur la belle prestation de Kylian Mbappé, auteur d’un doublé qui n’aura malheureusement pas permis au PSG de s’imposer contre Nice hier soir (2-3). Remplaçant lors du match de la France contre l’Allemagne mardi, l’attaquant voulait rejouer contre les Niçois « dans la perspective des deux chocs de la semaine prochaine afin de monter en puissance et de prendre un peu plus de rythme. » De ce point de vue, la mission a été accomplie pour le quotidien sportif. Ce dernier estime que malgré ses deux buts, le numéro 7 du PSG a été dans l’ensemble brouillon et même quelconque sur certaines situations. « Il a fait peu de différences individuelles, souvent à cause du bon marquage de Lotomba et aussi en raison de choix contestables. » Sans un Mbappé au top, ce PSG apparaît souffreteux et peu inspiré, souligne l’Equipe. « Mardi, pour l’entrée en lice en C1, il sera plus que jamais attendu, même sans être au top physiquement. »

Dans son édition du jour, le Parisien revient également sur la défaite du PSG contre Nice hier soir. Le quotidien francilien estime que le PSG s’est montré fébrile, maladroit et souvent dépassé dans l’engagement et finalement plutôt inoffensif de la tête aux pieds. « Le PSG a vu l’OGC Nice venir lui donner la leçon au Parc des Pinces. » Double buteur hier soir, Kylian Mbappé a un moment laissé croire aux tribunes qu’une fois encore, il s’occuperait de tout, du mauvais comme du bon, avance le quotidien francilien. Le but niçois intervient après une de ses pertes de balles, lui qui va ensuite égaliser pratiquement dans la foulée avec une frappe enroulée sur un centre d’Achraf Hakimi. « À quatre jours de son entrée à lice en Ligue des champions face à Dortmund et alors que la semaine prochaine se conclura par le Clasico face à Marseille, force est de constater que Paris est loin, très loin d’être prêt à entrer dans le dur« , conclut Le Parisien.

Le quotidien francilien revient plus en détail sur la performance de Kylian Mbappé contre Nice. Pour Le Parisien, cette rencontre a encore une fois affirmé une chose, « le patron de cette équipe porte le numéro 7. Et, ce vendredi soir, en l’absence de Marquinhos, il portait également le brassard de capitaine, comme pour venir confirmer son rôle de leader que personne ne lui dispute. » Le quotidien régional estime que Kylian Mbappé a su être efficace lorsque le ballon lui est parvenu. « Ce n’est pas une surprise, c’est devenu une évidence. » Même s’il est fautif sur le premier but niçois, c’est lui qui sonne la révolte avec son but égalisateur. Le Parisien estime qu’en première mi-temps notamment, c’est lui seul qui a réussi à déstabiliser la défense niçoise. Il a été beaucoup « plus discret dans le second acte, à l’image d’un PSG globalement moins tranchant, il a su être décisif au meilleur des moments. »

Le-Parisien-16-septembre-2023-2

Le Parisien revient aussi sur l’hommage du PSG et des supporters parisiens à Marco Verratti, qui a quitté les Rouge & Bleu après onze ans au club, en marge de la rencontre contre les Niçois. « La célébration aura été courte. Sobre. Peut-être un peu trop, penseront certains, pour un joueur qui représentait si bien le PSG, Paris et tout ce que ce club et cette ville peuvent avoir de beau comme d’excessif, de romantique comme d’agaçant. » Ému aux larmes, le milieu de terrain, après avoir reçu un trophée, un cadre avec un maillot floqué 416, comme son nombre de matches avec le club de la capitale, et un bouquet de fleurs, a fait un tour d’honneur dans son Parc des Princes. « Devant la tribune Auteuil, qui avait déployé une banderole pour lui (« une décennie de magie, 30 trophées avec Paris. Un monument nommé Marco Verratti »), il s’offre un beau moment de communion avec les Ultras parisiens. Il leur dira quelques mots au micro, que seuls eux entendront.« 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page