Revue de Presse PSG : Nice, Ramos, Kvaratskhelia…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 2 novembre 2025. La victoire sur le fil face à l’OGC Nice, le super sub Gonçalo Ramos a encore frappé, un Khvicha Kvaratskhelia à deux visages…

Une l'equipe
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Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la victoire au finish du PSG face à l’OGC Nice (1-0). Après avoir longtemps buté sur le bloc très bas des Aiglons, les Rouge & Bleu ont pu compter sur leur remplaçant de luxe, Gonçalo Ramos, buteur dans les dernières secondes du match. Une victoire méritée mais qu’ils ont eu du mal à construire. « Car le PSG a distillé un ennui considérable, et cette fois sa jeunesse n’y était pour rien. Et si le PSG ennuie son monde, en Ligue 1, à contre-courant de ce que fut l’enchantement de sa deuxième partie de saison dernière, c’est qu’il s’ennuie lui-même, peut-être. On peut comprendre, vaguement, que les Parisiens se lassent face à l’enchaînement des blocs bas et des ambitions minimalistes de ses adversaires, mais ce n’est pas une raison, non plus, pour jouer au handball, sans vitesse, sans mouvement, sans dépassement de fonction », regrette L’E.

Dans une première période d’un ennui total, Paris s’est montré très peu dangereux avant de mettre plus d’intensité au retour des vestiaires. Le portier niçois, Yéhvann Diouf, a brillé dans les vingt dernières minutes de la rencontre. Luis Enrique a notamment pu compter sur le retour à la compétition de Fabian Ruiz, qui n’avait plus joué depuis un mois. Un retour qui s’est directement fait ressentir, à l’inverse d’un Ousmane Dembélé qui cherche encore à retrouver ses meilleures sensations. « Il est clair que malgré ses langueurs, Paris mérite une victoire qui le maintient au sommet du Championnat. Mais la Ligue 1 semble faire émerger des manières défensives comme des contre-poisons, comme si les entraîneurs s’étaient adaptés, un peu, à la surpuissance des champions d’Europe », conclut L’E.

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Le quotidien sportif fait également un focus sur Khvicha Kvaratskhelia. Brillant en Ligue des champions, le numéro 7 du PSG n’affiche pas le même visage en Ligue 1, où il n’a toujours pas marqué cette saison. Mais ce samedi, l’international géorgien a montré des choses intéressantes sur la pelouse du Parc des Princes, notamment lorsqu’il a évolué sur l’aile gauche de l’attaque, son côté de prédilection. En neuf rencontres de Ligue 1 disputées cette saison, dont cinq comme titulaires, le joueur de 24 ans a seulement délivré deux passes décisives en Championnat, dont celle pour Gonçalo Ramos ce samedi. « Assez pour alimenter la thèse d’un joueur plus performant lorsque le niveau s’élève. En deux matches de Ligue des champions, l’ailier a marqué deux fois et délivré une passe décisive. Sa demi-saison à Paris en 2024-2025 n’a pas été bien meilleure dans les chiffres en L1, avec quatre buts en 14 matches (trois en neuf rencontres de Coupe d’Europe). »

Mais ce samedi, Khvicha Kvaratskhelia n’a pas tout mal fait. Il a été le joueur qui a touché le plus de ballon dans la surface adverse (17), ce qui représente même le plus haut total de Ligue 1 cette saison. L’ancien du Napoli a seulement tiré deux fois au but, trop peu face au bloc-bas niçois. Mais contrairement à ses dernières sorties en Ligue 1, le Géorgien a été beaucoup plus actif dans le jeu : 107 ballons touchés, 11 centres, 3 dribbles réussis sur 5, mais aussi 21 ballons perdus. S’il a débuté la rencontre sur le côté droit, l’attaquant parisien a confirmé qu’il était plus à l’aise côté gauche lorsqu’il a permuté avec Bradley Barcola. « Ses prises de balle sont plus tranchantes, et cette position lui permet d’utiliser un crochet qu’il réalise à merveille (…) En tout cas, que ce soit à droite ou à gauche, Kvaratskhelia fait toujours autant profiter son équipe de ses efforts défensifs. Il a sauvé un ballon juste devant sa ligne (32e), mais a surtout continué d’effectuer un contre-pressing efficace. Sur ce point-là, le Géorgien est le même en Championnat et en Coupe d’Europe », conclut L’E.

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De son côté, Le Parisien évoque aussi cette victoire sur le fil du PSG contre l’OGC Nice (1-0). Le but au « buzzer » de Gonçalo Ramos a libéré tout le Parc des Princes ce samedi soir. « Les troupes de Luis Enrique sont décidément taillées pour emmener leurs supporters faire des tours en ascenseur émotionnel, même un soir où l’on pensait vivre un samedi au bout de l’ennui, contre une équipe niçoise venue avec le bus mais sans panache. » Alors que les champions de France se dirigeaient vers un deuxième match nul consécutif en championnat, qui aurait confirmé cette sensation de ralentissement en Ligue 1, le buteur portugais a offert les trois points à sa formation. Si ce résultat ne masquera pas l’impression visuelle laissée par les Parisiens en Ligue 1, « il a tout de même le mérite de ramener de la sérénité et de la confiance » avant le choc de Ligue des champions face au Bayern Munich mardi prochain. Assuré de conserver son fauteuil de leader à l’issue de cette 11e journée de Ligue 1, le PSG peut aborder sereinement ce gros rendez-vous européen face à un adversaire aux idées de jeu qui collent davantage à l’affiche. Mais cette victoire arrachée ne doit non plus faire oublier la première période poussive des hommes de Luis Enrique. Bradley Barcola et Khvicha Kvaratskhelia ont été en deçà des attentes et Ousmane Dembélé n’est pas encore revenu au top de sa forme. « C’est certes une attaque tenace, mais loin de ses standards, qui a peiné pour arracher la victoire et qui va se mesurer à la référence du continent, le Bayern. »

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Enfin, le quotidien francilien met en avant Gonçalo Ramos. Alors qu’il disputait son 100e match sous le maillot parisien, l’attaquant portugais a sorti son costume de sauveur. Entré en cours de jeu pour disputer les vingt dernières minutes du match, l’ancien du SL Benfica a encore une fois montré son importance en sortie de banc. « Lui, qui aurait pu vivre comme un déclassement le fait d’être, pour la troisième fois d’affilée en Ligue 1, cantonné au banc, de se voir préférer le jeune Senny Mayulu et ses 19 piges pour molester la défense azuréenne au coup d’envoi, est au contraire entré sur la pelouse avec cette rage et ce sourire dont jamais il ne se défait. » Après deux occasions manquées, la troisième a été la bonne pour le numéro 9 parisien. Sur un corner tiré par Lee Kang-In et une déviation au premier poteau de Khvicha Kvaratskhelia, Gonçalo Ramos s’est montré, cette fois-ci, sans pitié face à Yéhvann Diouf à la dernière seconde du temps additionnel. « Gonçalo, tu es le meilleur remplaçant de l’histoire » entend-on dans les gradins du Parc des Princes. Contre Tottenham et le FC Barcelone, l’international portugais avait déjà été décisif en sortie de banc.

Youtube : Canal Supporters Paris

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