Revue de presse PSG : OL, Emery, tensions, supporters, tifo…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse nationale ce dimanche 19 mars 2017.

« Emery a une mission : remporter les trois trophées nationaux. «Si ce n’est pas le cas, il est certain que la question de son avenir se posera», confie t-on au club, écrit L’Equipe. Même un quadruplé ne lui donnerait pas une assurance tout risque. La sortie d’Al-Khelaïfi, orchestrée par son équipe de communication, visait à calmer les esprits et à mettre fin aux spéculations laissant penser qu’Emery pourrait démissionner ou être viré en cours de saison. Ce type de discours apparaît un peu comme la marque de fabrique des dirigeants qatariens. Ils ne veulent jamais décider dans la précipitation et tentent d’afficher une sérénité vis à-vis de l’extérieur. […] Sans titre de champion ni Coupe de la Ligue, cette saison aura des airs de fiasco, pour ne pas dire d’accident industriel pour un club au budget de 560 M€. […] Pour ce premier match à domicile après Barcelone, le PSG ne cherchera pas que la victoire sportive. Il va vouloir aussi se faire pardonner par ses supporters. D’où la lettre de Nasser al-Khelaïfi adressée aux supporters en milieu de semaine. Elle a également fait passer le message à ses fans officiels de la tribune Auteuil qu’il faudra se montrer plutôt indulgent. Ainsi, s’il y a des banderoles, elles ne devraient pas être trop agressives et les encouragements devraient couvrir les sifflets d’autres supporters moins conciliants. […] Si le PSG vit l’une des situations sportives les plus compliquées de son ère qatarienne, ses fans, animés par un sentiment d’injustice envers l’arbitrage mais aussi les médias, semblent pour la majorité d’entre eux faire bloc autour des joueurs, de l’entraîneur et du président. […] Après la victoire (2-1) au stade du Moustoir, le parcage parisien a applaudi ses joueurs. Romain Mabille, le président du CUP, est même allé donner une accolade à Marquinhos, en bas de la tribune. Contacté par nos soins, Mabille a refusé de s’exprimer. On peut néanmoins émettre l’hypothèse que le CUP suivra l’appel de Nasser al-Khelaïfi, principal artisan de sa présence au stade malgré les réticences des autorités. »

« Avec ce petit goût âcre qui reste bien présent au fond de la gorge, les Parisiens doivent désormais se relancer vers l’objectif d’un nouveau triplé national qui mettrait du baume sur les joues encore rosies par la claque catalane, lit-on dans Le ParisienPour préparer ce choc, les coéquipiers de Thiago Silva ont eu droit à une semaine complète. Sept jours durant lesquels ils ont ruminé leur colère. Une tension qui s’est parfois matérialisée par quelques éclats de voix, à l’image de l’altercation entre Kimpembe et Krychowiak après un contact lundi matin. Une brouille rapidement calmée par l’intervention d’autres joueurs, mais qui met en lumière la tension qui règne dans un groupe toujours meurtri par le non-match du Camp Nou. Une frustration qu’il faut transformer en esprit de reconquête. […] Dix jours après le fiasco de Barcelone, le PSG retrouve le Parc des Princes et ses supporters dans un climat incertain. Mais les ultras seront là et ils n’entendent pas baisser le ton ni ranger leur ferveur. Un immense tifo couvrira Auteuil ce soir, épousant les codes du supporteurisme : être là dans les bons moments comme dans les mauvais. »

« Avant d’« envoyer des signaux forts » cet été, comme l’a promis son président Nasser Al-Khelaïfi, le PSG doit encore sauver ce qui peut l’être cette saison. Cela passe notamment par une victoire, ce dimanche soir, face à Lyon, commente l’AFP. Et si le Paris Saint-Germain, ses 500M€ de budget, son aréopage de stars (Edinson Cavani, Marco Verratti, Thiago Silva…), ses quatre couronnes consécutives, n’était pas champion de France ? À neuf journées de la fin de la L1, le PSG compte encore trois longueurs de retard sur une épatante équipe de Monaco. Le club de la Principauté réalise d’ores et déjà une saison exceptionnelle malgré un budget bien inférieur au PSG. Le leader monégasque se déplace à Caen, une opposition largement à sa portée. Si Paris, privé de son latéral droit Thomas Meunier, ne bat pas Lyon, il pourrait alors se voir distancé encore un peu plus par les Monégasques, ce qui hypothéquerait d’autant ses chances de succès final. »

« Après l’extraordinaire bras de fer de jeudi contre la Roma, l’OL affronte ce soir le PSG dont ce sera la première sortie post Barça. Tentant, non ? lance Le Progrès. Même si les fées se sont penchées sur certains joueurs parisiens, on ne se relève pas d’un tel KO par un coup de baguette magique. »

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