Revue de Presse PSG : Révolution tactique, la déception Sanches, les Titis…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 24 octobre 2022. La révolution tactique du PSG, la déception Renato Sanches, 4 parisiens dans le onze de la journée, le point sur les titis…

Dans son édition du jour , L’Équipe revient sur le passage au 4-3-1-2 qui permet depuis 2 matchs au PSG d avoir un meilleur équilibre défensif. Après un 3-4-3 qui devait placer la MMN dans les meilleures dispositions, place donc à un système qui donne l’impression d’une meilleure stabilité, « d’une première relance à 3 défenseurs et 2 milieux, Paris est passé à un 2 + 1 qui permet à des joueurs de se placer dans le dos des milieux adverses », écrit le journal sportif qui rajoute que cela permettrait donc de troubler beaucoup plus les adversaires dans leur volonté de presser haut. L’autre gagnant de ce changement se nomme Marquinhos, lui qui était décevant à 3 défenseurs centraux, et « peut mieux valoriser ses qualités dans une organisation à deux centraux ». Depuis Ajaccio, Galtier reconnaît que le changement de système permet à ses milieux d’avoir « plus de pression et plus de maîtrise technique dans le cœur du jeu ». L’apport de Fabian Ruiz (116 ballons touchés contre Ajaccio) avec sa qualité technique, permet à l’ensemble du milieu de récupérer plus haut et ce dernier devient le grand gagnant de ce changement de système. D’ailleurs Jérôme Alonzo le compare déjà à l’ancien chouchou du Parc, Javier Pastore. Rien que cela ! 
Autre avantage de ce changement de système, permettre aux attaquants d’être plus libres et toujours selon Galtier, avoir « Kylian (Mbappé) dans sa zone préférentielle et Léo (Messi) plus haut sur le terrain. Ça les rapproche du but, une zone dans laquelle ils ont un niveau de classe mondiale ». Ainsi l’animation est beaucoup moins lisible qu’en 3-4-3. Le quotidien sportif terminera son analyse avec cette dernière interrogation : Neymar est il compatible avec ce nouveau système ? Pour Luis, c’est un non catégorique, « Neymar ne peut pas avoir le rôle de Soler ». Pour Jérôme Alonzo, en revanche, Messi peut redescendre en « meneur de jeu et faire monter Neymar d’un cran », poste qui demande des efforts supplémentaires et le Brésilien a prouvé qu’il était capable de les fournir depuis le début de saison.

L’Équipe fait aussi un focus sur Renato Sanches qui “devait être le troisième larron, et même peut-être le deuxième” au milieu de terrain au côté de Marco Verratti.  Si Vitinha a montré qu’il était le pendant parfait au “petit hibou”, l’ancien lillois a lui enchaîné les galères de blessure et “des prestations quelconques à l’image de celle à Ajaccio (3-0) vendredi. Le Portugais a perdu des ballons, il est apparu emprunté, peu inspiré et n’a jamais apporté de verticalité” écrit le quotidien sportif. 
Face à l’OGC Nice, où le joueur revenait après 3 semaines d’absence pour des douleurs au niveau des adducteurs, ce dernier avait rechuté et avait quitté le Parc des Princes très vite, « furieux que son corps le lâche à nouveau. » À cause de ses matches manqués (33 en deux saisons) et sa qualité moyenne, Renato Sanches est non seulement derrière le duo Verratti-Vitinha, mais aussi Fabian Ruiz, qui, a contrario, réussit des sorties de plus en plus convaincantes dans le 4-3-1-2 des deux derniers matches.

Après cette 12ème journée quoi aura vu le PSG s’imposer sur la pelouse de l’AC Ajaccio, trois joueurs font partie de l’équipe type de L’Équipe. Achraf Hakimi à droite de la défense (6/10), Fabian Ruiz auteur d’une performance sérieuse à nouveau contre les Ajacciens (7/10) et bien sûr l’inévitable Leo Messi avec son but et ses deux passes décisives (8/10). Christophe Galtier est aussi le coach de la journée grâce à sa note de 7/10. 

7, c’est le nombre de minutes jouées par Warren Zaïre-Emery et El Chadaille Bitshiabu contre l’AC Ajaccio ce vendredi (1-3). Le premier était apparu deux fois en Ligue 1 (9 minutes) avant l’ACA mais enchaîne les matchs sur le banc avec le groupe professionnel et s’il gagne de l’expérience, celui-ci ne joue presque plus puisque sa dernière titularisation remonte au 26 septembre dernier avec l’équipe de France U 19. Malgré tout, « Paris martèle qu’il y aura des opportunités à saisir après la Coupe du monde au Qatar (20 novembre – 18 décembre) » selon Le Parisien. En terre corse, Ayman Kari a connu sa première convocation avec les professionnels tandis que le jeune latéral Vimoj Muntu Wa Mungu, 18 ans, a profité de la blessure de Nuno Mendes pour s’entraîner avec le groupe pro. Ilyes Housni (17 ans) et Queyrell Tchicamboud (16 ans) ont aussi fait une séance cette semaine. Si les décideurs Rouge & Bleu souhaitent « les voir à l’œuvre », ils leur demande aussi un peu de temps.

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