Revue de Presse PSG : Safonov, Luis Enrique, incidents CdF…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 27 mai 2024. Le PSG proche de boucler le dossier Matvey Safonov, retour sur les affrontements entre supporters avant la finale OL / PSG, la deuxième saison de Luis Enrique plein de promesses….

Capture Decran 2024 05 27 A 06

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque le mercato du PSG et le dossier du gardien de but, Matvey Safonov (25 ans). Avec le départ de Keylor Navas, le club parisien s’active pour trouver une doublure, voire plus, de Gianluigi Donnarumma. Et depuis quelques temps, les champions de France avancent sur le dossier de Matvey Safonov, sous contrat avec Krasnodar jusqu’en 2029. L’opération pourrait s’élever à 20M€, bonus compris, afin de s’attacher les services de l’international russe. « Titulaire en sélection, il arriverait à Paris comme doublure de Gianluigi Donnarumma mais son recrutement répond aussi à la volonté de challenger l’Italien, un principe de management cher à Luis Enrique », explique L’E. Décrit comme un gardien doué sur sa ligne de but, le Russe d’1m92 est aussi efficace sur les sorties aériennes.

Un dirigeant d’un club russe, dont l’identité n’est pas mentionnée, a décrit plus en détails les qualités et défauts du portier de Krasnodar. « Sur les arrêts il est fantastique, régulier et toujours bien placé. Il attend le dernier moment pour plonger et est difficile à lire pour l’adversaire. En revanche, autant sa relance à la main est rapide et précise, ce qui est utile pour les contres, autant il a des problèmes dans le jeu au pied. Il a du mal quand il est mis sous pression et peut faire des erreurs de relance. Il n’est pas le plus adapté pour une équipe qui veut utiliser son gardien comme un libéro. » Le conseiller sportif du PSG, Luis Campos, le suit depuis plusieurs années et avait même pensé à lui pour une possible arrivée du côté du Celta Vigo. De son côté, Matvey Safonov lorgnait depuis quelques années une arrivée sur le marché ouest-européen et « avait même mandaté une grande structure d’agents pour faciliter un départ », conclut L’E.

Capture Decran 2024 05 27 A 06 1

Le quotidien sportif retrace également le parcours avant les affrontements entre les supporters parisiens et lyonnais en marge de la finale de Coupe de France ce samedi. Ce match entre l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain avait été classé à très haut risque (niveau 5 sur 5) par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). 15 200 supporters de chaque côté, dont 1 400 ultras côté lyonnais et 1 500 côté parisien, étaient autorisés à se rendre au Stade Pierre Mauroy. « Ainsi, pour le PSG, le Collectif Ultras Paris (CUP) avait donné rendez-vous à ses membres devant le Parc des Princes pour rallier le Nord, avec du retard à l’allumage. Même problématique chez les principales associations derrière l’OL : si les représentants du virage sud ont pu partir relativement tôt, ceux du virage nord ont dû longuement patienter, à cause du retard de plusieurs conducteurs. Ils n’ont donc quitté Bron, commune voisine de Lyon, qu’aux alentours de 8 heures, soit près de trois heures après l’horaire initialement fixé », explique L’E. Un second ralentissement va freiner les cars lyonnais, arrêtés sur une aire de repos. Certains s’occupent en « stickant » les mobiliers et d’autres en profitent pour voler des sandwichs dans la station-service. La gendarmerie doit intervenir, ce qui rallonge encore plus le trajet.

L’arrêt préfectoral du 23 mai obligeait les supporters lyonnais à se réunir sur l’aire de Rumaucourt, sur l’A26 en direction de Calais, à partir de 15h15, afin d’être escortés jusqu’au parking du stade. « Les adhérents du virage sud lyonnais, débarqués en avance, n’auraient alors pas attendu leurs homologues du nord pour être accompagnés par une bonne partie de l’escorte jusqu’à l’enceinte. D’après une source policière, la première dizaine de cars serait arrivée vers 15 heures, par erreur, directement au péage de Fresnes-lès-Montauban, censé être le point de rassemblement des Parisiens. » De leur côté, les supporters parisiens n’étaient pas encore présents (leur rendez-vous était fixé à 16h30). Avec plus de deux heures de retard, les cars du virage nord lyonnais ont rallié l’aire de Rumaucourt, comme demandé, et une petite escorte de motards les attendaient. « C’est ce convoi qui, une petite demi-heure plus tard, peu avant 18 heures, se retrouvera nez à nez avec les centaines de Parisiens retardés de 45 minutes par les bouchons et en attente à l’aire de Fresnes. D’après un témoin, l’escorte a décidé d’emprunter le même itinéraire afin de rattraper l’important retard. » Un croisement qui sera fatal. « L’arrivée des derniers cars parisiens coïncide avec celle des Lyonnais. Le clash éclate. »

Des cailloux sont lancés, des portes sont forcées. Certains Parisiens, cagoulés et armés, assurent s’être seulement défendus face aux assauts adverses. « Des Lyonnais, pour certains très alcoolisés et prêts à en découdre depuis le matin, persévèrent, mais leur nette infériorité numérique et la mobilisation des CRS envers les Parisiens, à coups de gaz lacrymo et de balles de défense, interrompent le combat géant, après une petite heure, et évitent, par miracle, un plus grand drame. Le calme met du temps à revenir, le dialogue s’instaure enfin », explique L’E. Les pompiers prennent ensuite le relais auprès des blessés. Sur les sept cars lyonnais, deux ont pris feu. « À première vue, les Lyonnais ont eu la sensation de subir un guet-apens et les Parisiens une provocation. » Les analyses de la vidéosurveillance devraient permettre d’éclaircir certaines responsabilités. « Une chose est sûre : les Lyonnais n’auraient jamais dû se retrouver au milieu des Parisiens. Et aucun des deux groupes n’avait prévu de venir chasser l’autre. »

Capture Decran 2024 05 27 A 06 2

De son côté, Le Parisien se penche déjà sur la prochaine saison de Luis Enrique. Et rarement une première saison d’un entraîneur parisien aura été aussi marquante, avec un triplé national et une demi-finale de Ligue des champions. Depuis Laurent Blanc, il est le premier entraîneur à avoir installer sa patte dans le groupe. « Avec l’Espagnol, il y a plus de profondeur et un pressing plus collectif, davantage de fragilités défensives, aussi, sans que l’on sache ce qui relève de ses préceptes ou des hommes en place. » Même si certains joueurs n’ont pas réussi à accrocher le bon wagon comme Nordi Mukiele, Manuel Ugarte et Randal Kolo Muani, la métamorphose a été spectaculaire pour certains à l’image de Warren Zaïre-Emery et Bradley Barcola, et dans une moindre mesure Lucas Beraldo. « Sa rotation permanente et sa propension à changer les joueurs de poste créent parfois un manque d’automatismes, mais ce qu’il perd en cohésion, il le gagne en matière d’esprit et d’attitude avec les entrées souvent remarquées de Gonçalo Ramos, de Marco Asensio ou encore Kang-in Lee », constate LP.

La campagne européenne du PSG a donné des frissons inédits et Luis Enrique a réussi à montrer ses qualités de management, alors que certains de ses prédécesseurs avaient failli dans ce domaine. Même si l’élimination face au BVB en demi-finales de Ligue des champions a déçu, « il a diffusé sans doute pour la première fois l’idée qu’il pouvait remporter la grande Coupe d’Europe malgré une équipe imparfaite. » La phase de poules avait déjà montré les limites de cet effectif. Et Luis Enrique en a rajouté une couche ce samedi en conférence de presse : « Un grand défi pour quelconque joueur qui veut venir ici est de vouloir faire quelque chose d’historique. Ce club tôt ou tard gagnera la Ligue des champions. C’est difficile, cela prendra peut-être des années, mais c’est sûr que ça arrivera dans le futur. » Avec ces propos, il confirme que le PSG était perçu comme un outsider cette saison, mais dès la saison prochaine il veut voir le PSG comme l’un des favoris de la compétition. « À sa direction, Luis Enrique a également envoyé des messages, avec une implication très active dans le mercato. Lequel se fera, il l’a confirmé en creux, avec Luis Campos, le directeur sportif régulièrement sous la menace mais conforté par les résultats et sa relation avec le technicien ibérique », conclut LP. Ce mercato d’été lui ressemblera davantage que le précédent.

Capture Decran 2024 05 27 A 07

Enfin, le quotidien francilien évoque aussi le dossier du gardien de but, Matvey Safonov. Les discussions ont déjà démarré avec le club de Krasnodar. Même si l’indemnité du transfert n’a pas filtré, certaines sources évoquent un montant oscillant entre 15M€ et 20M€. « Le PSG semble décidé à avancer sur cette piste pour apporter une réelle concurrence à Gianluigi Donnarumma. » Le club parisien n’a pas trouvé en Arnau Tenas une doublure assez forte, pour l’instant, derrière le portier italien. « Il reste encore des détails à discuter pour conclure l’affaire, mais la piste menant au digne successeur d’Akinfeev dans le but de la Sbornaïa a des chances d’aboutir », précise LP. Outre le poste de gardien de but, les dirigeants parisiens seront aussi à la recherche d’un défenseur central, d’un milieu défensif technique et d’un ailier pour renforcer l’effectif actuel lors du mercato estival.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page