Revue de presse PSG : Super League, al-Khelaïfi, Pochettino, XI, Angers, Endler…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse nationale ce mardi 20 avril 2021, veille de quart de finale de la Coupe de France contre Angers. Mais c’est la Super League qui vampirise les attentions, sème la discorde, et met beaucoup d’acteurs dans une situation délicate. Le PSG, le Bayern Munich et Dortmund ont choisi de ne pas faire partie des clubs fondateurs.
« Des questions éthiques, politiques et diplomatiques poussent aujourd’hui le PSG à ne pas s’engager dans le projet, mais si elle devait voir le jour, il apparaît difficile pour Paris de ne pas y participer« , pense Le Parisien. « Hier, le PSG n’a pas officiellement communiqué sur ce dossier. Mais en privé, les dirigeants parisiens affichent une «ferme opposition» à cette compétition. On considère que cette compétition est contraire aux valeurs d’équité et d’universalisme du sport. Proche d’Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA, Nasser Al-Khelaïfi laisse filtrer l’idée qu’il n’a jamais été intéressé par ce projet de ligue fermée. Et que son club n’a toujours eu qu’une obsession martelée à l’envi depuis 2011 : celle de remporter la Ligue des champions. […] Certains analystes jugent également que le Qatar ne peut se permettre de faire sécession avec la Fifa et l’UEFA dans la période actuelle. […] En interne, on reconnaît que, si cette compétition dissidente devait voir le jour, cela serait «problématique». […] Tout dans son ADN le porte à rallier le wagon de la Super League si une solution favorable à toutes les parties n’est pas trouvée rapidement. »
L’Equipe évoque le rôle crucial de Nasser Al-Khelaïfi dans cette tempête séparatiste. « Mal-aimé du football européen il y a peu encore, le président du PSG, à la faveur de la crise actuelle, joue les intermédiaires pour rapprocher l’UEFA et les clubs dissidents« , explique le journal sportif. « Critiqué pour les investissements colossaux de son club et le non-respect des règles du fair-play financier, il est aujourd’hui salué pour sa fidélité à l’UEFA, lit-on. S’il demeure dans la ligne tracée par l’instance européenne, le dirigeant qatarien se retrouve aujourd’hui à la frontière des deux camps qui s’affrontent. NAK a bien compris que si la Super League continue à s’opposer à l’UEFA, cela ne fera pas les affaires du PSG. Ainsi, depuis dimanche et les premières réunions de l’ECA, s’évertue-t-il à rapprocher les deux camps afin d’entamer des discussions pour parvenir à un accord qui satisfasse tout le monde. Il va devoir user de toute sa diplomatie pour parvenir à ses fins. S’il y parvient, ce qui est son intérêt premier, il en sortira renforcé aux yeux de l’Europe du football.«
En termes de football, au niveau sportif, le PSG joue donc Angers demain au Parc des Princes. Avec une importante rotation d’effectif en vue. Neymar, Leo Paredes et Gana Gueye, suspendus dimanche, devraient ainsi être titulaires. Marco Verratti aussi. L’Equipe propose ce onze de départ : Navas -Florenzi, Danilo, Kehrer, Kurzawa – Gueye, Paredes – Di Maria, Verratti, Neymar – Icardi.
En outre, dans France Football, on peut lire qu’on sent déjà une patte Pochettino sur le PSG. L’Argentin « qui était un guerrier sur le terrain est toujours parvenu à transmettre cette grinta, cet esprit », écrit l’hebdomadaire. « Le coach du PSG a aussi su bien gérer ses stars, comprenant que là où un Neymar a besoin de pauses, un Mbappé est une machine à jouer. […] Mbappé s’est fait l’écho dimanche de l’état d’esprit d’un groupe épanoui. Un groupe façonné par Pochettino où la solidarité n’est pas un vain mot. Où tout le monde s’implique. Où l’entraîneur a, par exemple, obtenu d’un Neymar qu’il vienne travailler en couverture face au Bayern. Où il a responsabilisé ses leaders, tel ce Mbappé exhortant ses camarades à repartir au combat après chaque but de l’ASSE. Le message est clair : s’il veut écrire l’histoire, le PSG doit le faire collectivement. »
On finit avec Christiane Endler, l’ange gardien du PSG, à l’honneur dans Le Parisien. Car « si les garçons ont Keylor Navas dans les buts, les filles ont Christiane Endler. » L’ancien coach des gardiennes parisiennes Christophe Ott valide : « Sur sa ligne et dans les airs, il n’y a pas meilleure qu’elle. »