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Revue de presse PSG : Tensions de fin de mercato, déplacement à Nantes et fair-play financier

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 3 septembre : des anecdotes sur les coulisses du mercato, les tensions entre Antero Henrique et Luis Campos, le match contre Nantes et le fair-play financier qui frappe le PSG.

L’EQUIPE s’ouvre avec une double page consacrée à des coulisses de certains dossiers du mercato. Trois concernent le PSG. Le premier aborde le cas de Keylor Navas, finalement resté à Paris alors qu’il était annoncé au Napoli. Selon le média français, le joueur s’était mis d’accord avec le club italien pour un contrat de 3 ans qui lui faisait perdre 1,5 M€ par rapport à ce qu’il perçoit au PSG. Keylor Navas a ainsi accepté de renoncer à 1 M€, mais il espérait que Paris lui donne les 500.000€ restants. Seulement voilà, Antero Henrique est resté inflexible, conduisant donc le Costaricien à rester à Paris. Une histoire à 500.000€ près.

L’EQUIPE donne une anecdote encore plus croustillante au sujet du dossier Carlos Soler, dernier arrivé de cette fenêtre estivale des transferts. Illustration des divergences entre Luis Campos et Antero Henrique et de dysfonctionnements que cela a pu causer, deux offres ont été envoyées en quelques heures. La première était signée de Luis Campos pour un transfert de 18 M€ + bonus. La seconde, quelques plus tard, signée d’Antero Henrique, pour un prêt avec option d’achat en dépit du fait que le joueur n’avait plus qu’un an de contrat. Une troisième offre a finalement été émise ensuite pour un transfert ferme sur les bases de la première.

Enfin, petite anecdote concernant l’arrivée d’Hugo Ekitike racontée par L’EQUIPE. Alors que les journalistes étaient au siège du PSG le 4 juillet pour l’arrivée de Christophe Galtier, plusieurs personnes dont les visages étaient inconnus sont entrés dans les bureaux. Plus tard, Mathieu Lacour et Pol-Edouard Caillot (directeur général et responsable de la cellule de recrutement de Reims) entrent également par la même porte, officiellement pour une émission avec beIN Sports. Seulement voilà, les dirigeants rémois avaient en réalité rendez-vous vous avec Luis Campos et Antero Henrique ainsi que les agents du joueur… qui n’étaient ces fameux visages inconnus. « L’histoire retiendra que le deal Ekitike s’est fait dans la salle voisine à celle où a eu lieu la signature de Galtier », conclut L’EQUIPE.

Bien moins réjouissant, L’EQUIPE du jour revient dans un autre papier sur les tensions entre Antero Henrique et Luis Campos, alors que le répartition des tâches était pourtant claire au début de l’été avec le second cité et Christophe Galtier comme décideur de la politique sportive et le premier comme qui devait appliquer les choses. Problème, le bilan d’Antero Henrique est critiqué par l’entraineur et le conseiller du PSG, pas satisfaits du mercato. Luis Campos lui reproche notamment de ne pas avoir tenu ses engagements sur les ventes, où il y avait l’objectif d’atteindre 150 M€ en cumulé. Problème : il n’y a eu que 49 M€ au total. Pour se défendre, la position d’Antero Henrique serait de dire que ces 150 M€ correspondait à des prix espérés et qu’il y a une réalité de marché. Cette même réalité de marché qui a empêché le PSG de boucler rapidement Milan Skriniar comme il l’aurait voulu, alors même que le club avait fait une demande de visa pour lui afin qu’il vienne au Japon. Problème, la règle édictée par Antero Henrique était de vendre avant d’acheter grâce à l’agent généré, empêchant donc la résolution rapide du dossier Skriniar comme espéré. Ainsi, aux yeux de la direction, « c’est cette incapacité à vendre qui a empêché de faire signer des joueurs fondamentaux à court et moyen terme », L’EQUIPE citant alors Tchouaméni, Lewandowski, Bernardo Silva et Skriniar. De même, cela a indirectement conduit Christophe Galtier à repenser son 3-4-1-2 en 3-4-3.

Justement, L’EQUIPE s’attarde sur ce manque de ventes dans un antre papier en expliquant que tous les départs en prêts pourraient rapporter dans un an plus de 80 M€… ou rien. Le quotidien sportif rappelle le constat clair qu’il n’y a eu que peu de transferts cet été, dont certains avec de faibles montant, à l’image de celui d’Idrissa Gueye à Everton contre 2 M€. Ainsi, la plupart des départs sont des prêts, ce qui permet de dégraisser l’effectif et d’alléger un peu la masse salariale. Inconvénient comme le dit bien L’EQUIPE : il n’y a pas de rentrée de cash directe (qui aurait pu débloquer le dossier Skriniar), et il n’y a pas la garantie que cette rentrée interviendra puisqu’il n’y a pas toujours des options d’achat qui peuvent obligatoire – c’est le cas de Paredes ou Wijnaldum. Même, certains deal ne sont là que pour dégraisser l’effectif temporairement : Draxler prêté à Benfica avec 80% du salaire pris en charge par le PSG ou Kurzawa prêté à Fulham avec 60% du salaire pris en charge par Paris. Ainsi, L’EQUIPE qualifie cette vague de départs « d’opérations à double tranchant », tant elles peuvent rapporter 80 M€ dans un an comme ne rien rapporter.

En attendant, L’EQUIPE rappelle bien dans un dernier article que le non recrutement d’un défenseur racial droit « suscite bien des remous au PSG et fait naître des inquiétudes ». La non venue de Milan Skriniar est vécue « comme une profonde déception, voire un drame ». En attendant, comme il l’a bien dit en conférence de presse, Christophe Galtier ne compte pas abandonner sa défense à 3, quand bien même il se dit prêt à un ajustement temporaire si l’un de ses trois titulaires venait à être blessé ou suspendu un petit moment. Néanmoins, L’EQUIPE rappelle bien que le PSG n’est pas totalement à court de solution dans ce secteur avec l’arrivée de Nordi Mukiele capable de jouer en défense centrale et la présence de Danilo Pereira, dont l’apport a été loué par Christophe Galtier en conférence de presse ce vendredi.

Dernier point lié au PSG dans L’EQUIPE, la sanction du fair-play financier. En effet, comme communiqué ce vendredi par l’UEFA, le club parisien s’est vu infliger une amende pour avoir dépassé le déficit autorisé de 30 M€ sur trois exercices comptables. Il s’agit d’une amende de 65 M€ au total : 10 M€ à payer maintenant et 55 M€ en sursis. Le club a maintenant trois ans pour se mettre en conformité progressivement avec les règles afin d’éviter de plus lourdes sanctions sportives et/ou financières.

Dans son édition de ce samedi, Le Parisien revient également sur les tensions internes à la suite de ce mercato. Le média francilien attaque fort : « Lewandowski, Bernardo Silva, Ekitike, Skriniar, Scamacca, Tchouaméni, Vitinha, Fofana, Mukiele, Renato Sanches, Ruiz : voilà les onze joueurs que le PSG voulait recruter en priorité cet été ». Problème, seuls cinq sur onze sont finalement arrivés. Conséquence, les tensions ont éclaté, et Antero Henrique est celui qui cristallise les critiques pour deux raisons : le manque de ventes et les prêts, ainsi que le fait qu’il ait tenté de passer par son réseau sans toujours en informer Luis Campos. Exemple typique de tensions dévoilé par Le Parisien : la gestion du cas Navas par Antero Henrique, qui a appris le plus tard possible à Luis Campos qu’il resterait finalement à Paris alors que le second cité pensait encore dans l’après-midi du 1er septembre que le gardien costaricien partirait. La déception est là-aussi du côté des ventes : 150 M€ étaient espérés pour une enveloppe global de recrutement de 230 M€ avec les 80 M€ de base, sauf qu’il n’a eu que pour environ 50 M€ de ventes. Ce faisant, Le Parisien estime que la cohabitation entre Antero Henrique et Luis Campos « ne pouvait pas fonctionnement durablement », et ce alors que le premier cité aimerait portant rester pour continuer à avoir de l’influence. Dans ce contexte, selon Le Parisien, certains joueurs et non des moindres « se demandent encore comment le PSG a réussi à se mettre tout seul des bâtons dans les roues lors de ce mercato ». Résultat de ce mercato qui n’a pas eu les résultats escomptés, Luis Campos et Christophe Galtier « songent à revenir à quatre éléments derrière » avec des matchs tous les trois jours « pour permettre une meilleure rotation entre leurs trois défenseurs titulaires indiscutables ». 

En attendant, ce samedi marque l’occasion du premier match de l’après mercato pour Christophe Galtier et ses hommes. Aux yeux du Parisien, ce déplacement à Nantes devrait être l’occasion d’une rotation de l’effectif avant le premier choc de la saison contre la Juventus mardi soir. Le trio Messi-Neymar-Mbappé devrait être aligné, mais Sergio Ramos et Nuno Mendes devraient souffler en étant remplacés par Nordi Mukiele et Juan Bernat, tandis que Presnel Kimpembe retrouvera sa place. Vitinha et Verratti seront alignés au milieu, même si Le Parisien se pose la question du bienfait de le faire enchainer ou de plutôt le faire sortir au cours de la rencontre comme Neymar contre Toulouse en milieu de semaine. Enfin, dernier élément pour ce match : Le Parisien indique bien qu’il n’y a pas de changement de système en vue pour l’instant.

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