Riolo critique la L1 et se projette sur la suite de l’affaire Mediapro

Daniel Riolo fait le choix de réaliser le procès dès aujourd’hui de la LFP et de la Ligue 1 concernant l’attribution des droits télé alors que Mediapro n’a pas payé sa deuxième traite pour renégocier les montants prévus, arguant de la crise sanitaire actuelle. Le journaliste de RMC y va à la sulfateuse dans son discours à charge : « Dans cette affaire où ils n’ont été guidés que par l’appât du gain, ils ont montré qu’arrogance et prétention étaient les deux mamelles de leur incompétence. »

« Ils ont tous applaudi Roures, le boss de Mediapro, quand il a fait son grand discours mobilisateur. En transe, extatique, ils se sont vus riches, beaux et conquérants en Europe. Peu importe ce que propose notre foot de clubs depuis des années, nos joueurs, nos coaches en L1. Avec ce milliard, tout allait devenir possible. « Ils », ce sont nos chers présidents de L1. […] Aujourd’hui pas un président ne répond. Ils refusent d’évoquer le sujet. Chacun est retourné compter ses sous dans son coin. Ca doit être ça le sens des responsabilités », affirme Daniel Riolo sur RMC Sport. « Mais à un moment, il faudra quand même faire face messieurs. Il faudra venir expliquer comment on a pu croire une telle histoire. Les Chinois ont voulu copier le Qatar. Mettre du blé en Europe pour décrocher le Mondial 2030. Soft Power, ça s’appelle. BeIN Sport a beau perdre une tonne par an, ça ne leur a pas fait peur. Alors maintenant que peut-il se passer? Soit la Chine accepte de payer en envisageant que le produit devienne rentable, en se disant que même s’il y a des pertes, ça vaut quand même le coup dans la stratégie du Soft Power. Dans ce cas, ils virent Roures qui les a mis dedans avec son interview catastrophique. Sorte de coup de bluff minable que la LFP a repoussé. Soit, fin de l’histoire, la Chine dit stop car tout cela est trop cher. La LFP organise alors un nouvel appel d’offre au plus vite et on tente de récupérer auprès de nouveaux diffuseurs une somme décente pour ne pas finir dans le caniveau. Le gouvernement peut dans ce cas intervenir pour sauver notre foot en demandant aux grands patrons de venir acheter la L1. Ceci en échange d’un petit cadeau genre avantage fiscal, évidemment. […] Quelle belle idée d’être allé se jeter dans ce business avec le PC chinois!«  

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