Mbappé, Ramos, C1, son rôle au milieu, l’interview d’Herrera au Mundo Deportivo

Sous contrat avec les Rouge & Bleu jusqu’en 2024, Ander Herrera dispute actuellement sa troisième saison avec le maillot du PSG. Après un début d’exercice tonitruant, le milieu de terrain connaît une période de moins bien. Récemment, l’Espagnol a donné une interview au Mundo Deportivo. Extraits choisis.

Être entouré de stars

« Être une star au travail ne vous empêche pas d’être une personne normale dans la vie de tous les jours. Ces footballeurs de haut niveau ont tout gagné ou presque, mais cela ne les rend pas étranges ou différents. De l’extérieur, tout est beaucoup plus magnifié qu’il ne l’est réellement. »

L’équilibre, un mot important

« C’est fondamental. Pour le PSG et pour tous ceux qui aspirent à gagner. Je n’ai pas vu ou rencontré d’équipe championne qui l’ait fait exclusivement grâce au talent individuel. Ces footballeurs qui font la différence ont besoin d’un bloc solide qui les aide, les protège et les accompagne pour qu’ils soient meilleurs qu’ils ne le sont. »

Son rôle de compensation en raison des peu d’efforts défensifs des attaquants

« Je suis ravi de me multiplier sur le terrain, de courir treize kilomètres par match. J’aime le faire. Je veux faire partie de cette équipe et je le fais parce que je comprends, comme Verratti, Wijnaldum, Gueye, Paredes ou Danilo, que ces footballeurs décisifs ont besoin du meilleur de nous pour être encore plus performants. J’enfile mon maillot avec le sourire et je le fais avec un immense plaisir car je sais que je suis dans l’un des meilleurs clubs du monde. »

Cela dérange-t-il de parler d’échec en ne gagnant pas la Ligue des champions ?

« Nous comprenons que les gens attendent le meilleur de nous, mais en Europe, il y a huit ou dix autres équipes avec les mêmes chances de gagner. Avec un talent similaire et dans certains cas après de nombreuses années avec la même idée. City, Liverpool ou encore Real Madrid, car Carlo Ancelotti connaît bien la maison, et le Bayern, bien sûr. Il nous reste à créer l’équipe. »

La saison compliquée de Sergio Ramos

« Il est habitué à se sentir important, à jouer et à être un leader sur le terrain, cela n’a pas dû être facile. Il s’entraîne maintenant depuis deux ou trois semaines à un niveau fantastique et nous sommes optimistes. Cela se voit dans son caractère et dans le bonheur qu’il dégage. »

Son positionnement sur le terrain

« J’aime être utile, aider et faire partie du groupe. J’ai joué à plusieurs postes, même comme arrière droit avec Tuchel. J’ai joué en pivot et généralement à l’intérieur. Cela dépend aussi beaucoup de l’adversaire. Face à une équipe avec un bloc bas, je préfère le rôle d’organisateur et sentir que le jeu passe à travers mes pieds. Avoir plus de contact avec le ballon. Face à des équipes qui ouvrent davantage le jeu, je préfère être à l’intérieur car j’ai plus d’espaces pour jouer. »

La marge de progression du PSG

« Au cours de ces premiers mois de la saison, il y a eu de bons moments dans le jeu, mais je pense que nous n’avons pas été constants tout au long d’un match. C’est notre objectif. Avoir plus de contrôle. Malgré des bonnes périodes dans le match, il nous est difficile d’avoir la supériorité du début à la fin. »

Une possibilité de voir Mbappé prolonger ?

« Il y a de la place pour essayer de prolonger Mbappé. Nous avons de nombreux exemples de footballeurs qui l’ont fait en février, mars ou avril. Il y a du temps. Le maillot 2050 pour son anniversaire ? C’est un gars ouvert, sympathique et drôle. C’est des blagues entre nous. Nous ne lui mettons aucune pression sur son avenir. Nous ne parlons des problèmes contractuels de personne dans le vestiaire. »

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