Revue de presse PSG : Neymar, ultras, Areola, Dagba, n°9…
Vu et lu au sujet du PSG ce lundi 16 septembre 2019 dans la presse hexagonale.
« En une après-midi au Parc des Princes, Neymar a déjà accompli une bonne part du travail d’apaisement dans ses relations avec les fans et avec le club, juge l’AFP. Sportivement, il a prouvé qu’il avait toujours envie. Que, malgré de nombreuses maladresses, son talent ne s’était pas volatilisé le temps d’un mercato à rebondissements. A l’image de son but en retourné acrobatique absolument fou. Sur le plan du comportement, le « Ney » a également convaincu : il a répondu aux insultes des ultras par le jeu et non la provocation, s’est décarcassé jusqu’au bout malgré la fatigue due à un rassemblement en sélection de l’autre côté de l’Atlantique, et a même montré quelques signaux collectifs positifs. Le voir aller rapidement au chevet de Choupo-Moting blessé ou pointer du doigt Di Maria pour le remercier, c’est assez rare pour être signalé. Le voir taper dans les mains de Tuchel, sourire aux lèvres, en fin de rencontre, c’est même carrément rassurant. Surtout, Neymar a enfin pris la parole directement pour faire table rase du passé, revenir sur l’interminable été des transferts et faire le point sur sa situation. Cela suffira-t-il à calmer la tribune Auteuil ? Pas certain. Il faudra patienter dix jours pour le revoir sur la pelouse parisienne, et mesurer l’effet. »
« Toutes les conditions semblent réunies pour que Neymar relance sa carrière sous le maillot du PSG. A condition de confirmer les signes positifs entrevus samedi, Paris peut viser haut avec lui, juge Le Parisien. La « reconciliada » n’est pas encore totalement actée. Mais le Brésilien a encore prouvé qu’il reste un footballeur hors norme. Il semble avoir appris de cet été tourmenté. […] Alors qu’il aurait pu afficher un air bravache au moment de la célébration de son but, il s’est abstenu de toute revendication. Idem face aux médias. […] D’autre part, sur le plan sportif, Neymar n’a pas surjoué face à Strasbourg. […] Le Brésilien ne pourra effectuer une grande saison que si son corps le laisse tranquille. Et si lui-même adopte en dehors du terrain la discipline qui va avec pour prévenir tout risque de rechute.«
« Les arrivées du rassurant Navas, du métronome Gueye et du chasseur de buts Icardi constituent une véritable épine dorsale, poursuit le quotidien francilien. Difficile d’imaginer que le PSG ne s’est pas bonifié avec ces signatures. Tuchel va devoir trouver la bonne formule. Jusqu’à présent, confronté à la méforme de certains cadres (Cavani, Di Maria…) et les trop nombreux blessés, il tâtonne et multiplie les schémas tactiques sans trouver la solution. Il serait bien inspiré d’utiliser Neymar comme le catalyseur d’un collectif à la peine. Une option qui pourrait mener loin, voire très loin… »
Colin Dagba sera absent trois semaines (lésion à l’ischio-jambier de la cuisse droite). Par conséquent, c’est Thomas Meunier qui va jouer contre le Real Madrid, Lyon etc. souligne également Le Parisien.
« Après avoir envisagé d’anticiper le retour de Mbappé, absent comme Neymar face au Real, le PSG devra choisir entre Choupo-Moting, Cavani et Icardi pour le poste d’avant-centre, rappelle L’Equipe. Si Di Maria et Sarabia semblent quasi assurés de débuter, sauf pépin d’ici là, l’identité de l’attaquant axial demeure encore floue. Une titularisation de Choupo-Moting ne peut pas être exclue puisque ses deux concurrents sont soit à court de forme. Mais Cavani, ces derniers jours, est apparu particulièrement déterminé au Camp des Loges. Le lancer d’entrée ne serait pas incongru.«
Dans le journal sportif, il est question d’un Alphonse Areola qui l’a en travers de la gorge car il « estime que Tuchel l’a lâché dans les derniers jours du mercato. […] Il considère que son club l’a poussé vers la sortie et que son entraîneur, qui lui avait laissé entendre en juillet qu’il serait le n°1 devant Trapp, ne l’a jamais défendu. Il lui reste désormais à espérer que Zidane tiendra sa parole et le fera jouer. »
Enfin, L’Equipe estime que le PSG a été « clément avec ses ultras ». Cela car le club « ne devrait pas sanctionner ses supporters pour les banderoles anti-Neymar déployées samedi. […] « Le club nous a donné l’autorisation de faire des banderoles », confirme une source anonyme du CUP. Mais connaissait-il la teneur exacte des propos inscrits dessus ? On peut en douter. « De toute façon, ils sont plus malins que nous et arrivent toujours à en faire entrer », regrette un stadier.«
