Revue de presse PSG : Neymar, Verratti, Amiens, Emery…

Vu et lu au sujet du PSG ce vendredi 4 mai 2018 dans la presse hexagonale.

« Opéré hier des adducteurs, deux ans après une première intervention dans cette zone, Verratti ne rejouera pas cette saison, remarque L’Equipe. L’intervention confirme sa fragilité aux adducteurs. « Quand un sportif de haut niveau est opéré dans la même région en deux ans, je ne peux pas vous dire que c’est un signal favorable, décrypte le docteur Bryand, ancien médecin des Bleus. C’est avant tout un problème mécanique, plus précisément d’équilibre ». Un protocole strict doit être suivi. Dans le cas de Verratti, le débat autour de son hygiène de vie peut être lancé : « Cela ne peut pas être la première cause, qui reste avant tout mécanique. Cela peut en revanche être un facteur aggravant. Si un joueur est fragile dans cette zone et qu’en plus, il y a un déficit de sommeil, des déséquilibres dans l’alimentation, par exemple, cela ne va pas aider. » […] Verratti est, en ce printemps 2018, est face à un défi. Celui, nécessaire, de sa mue personnelle. »

« Sauf surprise, Neymar revient sur le sol parisien ce matin. Mais avec l’esprit tourné vers la Russie, lit-on également dans le quotidien sportif. Il était prévu qu’il embarque à bord d’un vol Air France mais, a priori, c’est dans un avion privé que Neymar devrait débarquer ce matin, alors que son physiothérapeute et son kiné ont, eux, bien pris, le vol prévu. […] A priori, son retour à Paris sera uniquement dans une optique de représentation pour la cérémonie du titre, le 12 mai. Ses prochains jours seront donc essentiellement consacrés à sa rééducation, sans doute dans l’intimité du Camp des Loges. Il aurait préféré s’épargner ce voyage transatlantique pour poursuivre sa préparation au pays. Mais si le PSG est prêt à d’énormes concessions pour sa star, célébrer un titre de champion au Parc sans elle n’était pas envisageable. Pour le coup, il n’a pas vraiment eu son mot à dire. »

Il est question enfin de la conférence de presse d’Unai Emery : « Dix minutes, des silences, des sourires gênés, des relances qui portaient mal leur nom. Et le sentiment qu’il avait envie de tout, sauf d’être là. »

« Unai Emery a livré quelques vérités sur ses deux ans au PSG. Pour lui, le vrai patron s’appelle Neymar, écrit Le Parisien à partir de l’entretien publié par la revue The Tactical Room. « Mon opinion est qu’au PSG le leader s’appelle Neymar. » Emery n’y va pas par quatre chemins. C’est la star brésilienne qui impulse et donne le tempo sur et hors du terrain. Et son entraîneur, comme les autres composantes du club, se soumet à cette autorité. « Un jour, Jorge Valdano m’a fait la réflexion suivante : Au Barça, le leader c’est Messi ; au Real, c’est Florentino Pérez ; et à l’Atlético de Madrid, c’est Simeone. Un joueur, un président et un entraîneur. A chaque fois, un profil de leader différent. Je sais quand je suis le principal responsable au sein d’un groupe et quand je ne le suis pas. C’est quelque chose que tu apprends avec le temps et l’expérience. Dans chaque club tu dois savoir quel rôle tu occupes et quel rôle te confie le reste du groupe, admet Emery. Mon opinion est qu’au PSG le leader s’appelle Neymar. Ou plus exactement, le leader s’appellera Neymar, car il est en train de le devenir. » S’il n’a pas toujours réussi à faire passer ses idées auprès de son groupe, Emery estime que c’est principalement lié à son CV trop léger. »

« Il n’y a pas que l’arrivée de Neymar au programme du PSG : le champion de France doit aussi aller au bout de sa saison en Ligue 1, avec un déplacement à Amiens ce vendredi (20h45), en ouverture d’une 36e journée, rappelle l’AFP. Pour ce match sans enjeu à Amiens, Paris sera privé de Marco Verratti, forfait jusqu’en fin de saison. Thiago Silva et Julian Draxler manqueront aussi le déplacement en raison de problèmes musculaires. Hormis un dernier titre à glaner mardi en finale de Coupe de France contre les Herbiers, le PSG n’a plus rien à jouer. Emery, qui quitte le club en fin de saison, a d’ailleurs semblé un peu agacé en conférence de presse, comme s’il voulait rapidement se débarrasser de l’exercice. »