Revue de presse PSG : Emery, vestiaire, Real, Weah…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse écrite ce vendredi 16 février 2018.

« La défaite contre le Real fragilise encore un peu plus Emery, victime de ses choix. Mais le vestiaire osera-t-il le lâcher alors que tout reste possible ? lance Dominique Séverac dans Le Parisien. Contestables sportivement, ses décisions ont également des conséquences politiques que le Basque devra gérer avec tact. […] Beaucoup, parmi les supporters, les suiveurs et même les joueurs du PSG, ont approuvé l’éviction de Thiago Silva. C’est après que cela s’est gâté pour le coach. Le technicien ne va pas peser pendant la rencontre, énervant au passage ses jokers de luxe. Dernier grief :  Neymar, Cavani et Mbappé n’ont pas donné le sentiment de jouer ensemble. […] Désormais, Emery va devoir vivre avec la colère des cadres. Le 6 mars décidera qui l’a emporté, entre lui et ses joueurs. »

Le quotidien francilien revient sur certains points mercredi. : « En fin de matinée, l’entraîneur rompt le rituel habituel en convoquant Silva. Sans tourner autour du pot, il lui annonce qu’il ne sera pas titulaire. Il justifie son choix par des raisons sportives. Une manière diplomatique de déboulonner une statue. Thiago Silva encaisse le choc et se referme sur lui-même. La nouvelle se diffuse lentement dans les deux étages occupés par la délégation parisienne. Kimpembe, évidemment, est alerté mais il n’aura la confirmation officielle que vers 17 heures. Lors de la causerie, Lassana Diarra apprend lui aussi qu’il va s’asseoir sur le banc de touche. Une surprise pour le nouveau venu. A son arrivée au stade, Thiago Silva reste cloîtré dans le vestiaire. […] Le débriefing, c’est seulement pour aujourd’hui à la reprise de l’entraînement. »

Quant à l’avertissement reçu par Rabiot (suite à une simulation de Modric), les « services juridiques du PSG ont lancé hier une procédure auprès de l’Uefa pour tenter de le faire annuler. Une démarche probablement vouée à l’échec car restreinte dans les textes aux confusions sur l’identité du joueur averti. »

« Jusqu’au 6 mars et la réception du Real Madrid, Emery va devoir gérer un vestiaire où une partie des cadres semble remontée contre lui, écrit L’ÉquipeEn laissant Motta à la maison, Silva et Di Maria sur le banc, puis en remplaçant Cavani après une heure de jeu, Emery a voulu montrer qu’il était le patron. Après cette défaite (1-3) et les circonstances qui l’ont expliquée, il se peut, en effet, que ses décisions dessinent une fissure. « Ce sont de grands pros mais ce sont aussi de grands ego, raconte un intime du Camp des Loges. S’ils veulent polluer le travail du staff au quotidien, ils savent faire : en jouant à trois touches de balle quand la consigne est de jouer à une touche, en quittant l’entraînement sans rien dire à personne parce qu’ils ont une petite douleur. Certains l’ont déjà fait. » Surtout, le fait d’avoir visé Silva expose Emery à braquer un peu plus le clan des Brésiliens et notamment Neymar, qui n’est déjà pas son plus grand fan. » […] Les trois semaines à venir risquent donc d’être pénibles. »

« Emery, crédit épuisé », lit-on encore dans le journal sportif. Aujourd’hui, il faudrait un renversement de tendance pour que l’Espagnol demeure sur le banc la saison prochaine. Au sein du PSG, il n’y a pas que la dimension sportive qui agace. La communication de l’entraîneur est également pointée du doigt. Et plus particulièrement l’ingérence de son frère Igor. Les dirigeants ne goûtent pas non plus, malgré plusieurs remarques, qu’il continue de parasiter la communication du club par des petits messages distillés via certains de ses relais médiatiques. »

Enfin, Antero Henrique « doit rencontrer aujourd’hui Timothy Weah (18 ans) et ses représentants pour discuter d’une prolongation de contrat (jusqu’en juin 2020) d’un an. Il est considéré comme l’une des valeurs sûres. »

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