Duluc : « Aucun sens de ne pas donner du temps et du crédit à Emery »

Certains couteaux étaient bien affûtés et ils sont sortis dès hier soir, avec le premier accroc du PSG cette saison, après sept victoires estivales. Le Paris Saint-Germain passait un test hier soir à Monaco, il a échoué. Pas de quoi tomber sur le nouvel entraîneur du PSG, tempère Vincent Duluc, dans son éditorial paru dans L’Equipe.

« Depuis un an, en France, le PSG ne perd que contre les deux équipes qui vont disputer avec lui, cette saison, la Ligue des champions. Cela signifie d’une part que la concurrence existe en Ligue 1, et que le PSG d’Unai Emery n’a pas encore la même marge que celui de Laurent Blanc et de Zlatan Ibrahimovic, la saison dernière. Mais, à cet instant de la saison, après un changement d’entraîneur, c’est un effet quasi naturel, observe le journaliste. Le PSG est sans doute légèrement ralenti par les nouveaux principes qui sont censés le mener plus loin, mais un peu plus tard. (…) C’est un peu tôt pour être nostalgique et ne pas donner sa chance au produit. Cela n’aurait aucun sens de ne pas donner du temps et du crédit à Unai Emery au prétexte d’une première défaite, qui ne revient pas tout à fait au même que de prendre quatre buts à Dijon, par exemple. Personne ne peut jurer, encore, que les choses ont changé, d’autant que si Ibrahimovic ne reviendra pas, Thiago Silva lui, sera bientôt de retour. Et que l’intensité du jeu parisien au début de la seconde peut secouer pas mal de monde. Mais la soirée ne fera peut-être pas de mal au PSG. Et elle fera beaucoup de bien à la Ligue 1. »

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