Tribune Auteuil, Dembélé, Kurzawa, Kolo Muani, Hakimi… les décisions de la commission de discipline
Ce jeudi, le PSG faisait face à la commission de discipline de la LFP suite aux agissements pendant et après la rencontre face à l’Olympique de Marseille le 24 septembre dernier.
Moins de deux semaines après sa victoire éclatante dans le Classique face à l’OM (4-0), le PSG se retrouvait devant la commission de discipline pour répondre à deux cas différents : les chants homophobes entonnés par une partie du Parc des Princes pendant la rencontre et les chants insultants d’Achraf Hakimi, Layvin Kurzawa, Randal Kolo Muani et Ousmane Dembélé lors de la communion avec les supporters en après-match.
Un match ferme pour la tribune Auteuil, du sursis pour les quatre Parisiens
Concernant les chants homophobes, la Ligue a décidé de fermer la tribune Auteuil pour un match ferme plus une rencontre avec sursis. Une sanction qui prend effet immédiatement. Le Parc des Princes sera donc privé d’une partie de ses supporters lors de la réception du RC Strasbourg, le 21 octobre prochain, à l’occasion de la 9e journée de Ligue 1. Concernant les quatre joueurs du PSG, la commission a décidé de leur donner un match de suspension avec sursis. Une sanction qui prendra effet à partir du 10 octobre.
🚨 BREAKING : La commission de la LFP a rendu sa décision :
— Canal Supporters (@CanalSupporters) October 5, 2023
🏟️❌ 1 match ferme + 1 avec sursis pour La Tribune Auteuil.
🧑⚖️ 1 match avec sursis pour les 4 joueurs du PSG : Randal Kolo Muani, Ousmane Dembélé, Achraf Hakimi et Layvin Kurzawa pic.twitter.com/GtcyCKdCP1
Le PSG ne fera pas appel
Suite aux différentes décisions, le PSG s’est exprimé via un communiqué. Si le club regrette la sanction contre ses supporters, il ne fera pas appel. « Le Paris Saint-Germain déplore que la commission de discipline ait décidé d’appliquer une sanction extraordinaire contre le Club en prononçant la fermeture de la tribune Auteuil pour deux matches dont un avec sursis. Le Club regrette que la commission ait fait le choix d’une mesure excessive et collective de nature à mettre à mal le travail de dialogue et de prévention engagé par le Club avec les acteurs associatifs, institutionnels et les supporters. Conscient de l’importance du combat et des symboles, le Club ne fera pas appel. Le Club entend poursuivre le travail qu’il mène avec les acteurs engagés contre les discriminations pour faire évoluer les mentalités. »