Troyes / PSG : Les notes

Il n’y pas eu de suspens lors de ce déplacment du Paris Saint-Germain chez la lanterne rouge du championnat, Troyes. La domination parisienne fut même outrageuse avec un score incroyable de 0-9. Avec ce large succès, le PSG confirme une saison exceptionnelle en Ligue 1 puisque les hommes de Laurent Blanc sont sacrés Champions de France à huit journées de la fin, un record…

Trapp (7) : Le gardien allemand a réalisé deux arrêt importants lors de chaque mi-temps, le premièr en sortant avec vivacité dans les pieds de Gueye, la seconde en repoussant une frappe lointaine de Jessy Pi. Sinon, il a su rester concentré pour

van der Wiel (5) : La majorité des actions dangereuses troyennes se sont déroulées sur son côté, ce n’est pas un hasard. En effet, il n’a pas toujours bien assuré ses couvertures défensives et Corentin Jean, qui n’est pourtant pas un ailier de formation, l’a parfois mis en difficulté. Victime de douleurs musculaires, il va finalement céder sa place dès le retour des vestiaires à Marquinhos (6.5). Le Brésilien a immédiatement apporté plus de solidité derrière et les Troyens ne sont pratiquement plus passés sur son côté. Offensivement, il est resté discret.

Thiago Silva (7) : En première mi-temps, il a dû se montrer vigilant pour compenser les errements défensifs de son latéral. Mais face à la maladresse des attaquants troyens, il n’a pas eu vraiment eu à s’employer. La seconde période fut une formalité pour lui malgré une légère alerte au genou.

David Luiz (7) : Il a fait preuve de malice pour contenir les tentatives d’attaque de Troyes. Jamais en difficulté dans le jeu, il a aussi imposé son physique pour remporter ses duels.

Kurzawa (7.5) : Malgré la nette domination de son équipe, il a d’abord été peu influent dans son couloir. Il faut dire qu’il n’a pas été aidé par Cavani incapable de combiner avec lui. En revanche, lorsque Di Maria est venu se positionner devant lui, il a pu être servi dans de bonnes conditions. Il en a profité pour déliver une passe décisive et contraindre Saunier à marquer contre son camp.

Stambouli (6) : Balle aux pieds, il a joué simplement et cela a suffi vu la faible adversité de l’après-midi. Il a également bien jailli dans les pieds troyens pour grapiller des ballons.

Rabiot (7.5) : Omniprésent au milieu de terrain, il a été l’auteur d’ouvertures inspirées vers ses attaquants. N’hésitant pas à soutenir les offensives de son équipe, il a aussi eu l’opportunité d’inscrire son deuxième but de la semaine (19′). Un tableau presqu’idéal mais légèrement gâché par quelques pertes de balles dangereuses dans l’entre-jeu. Suppléé (61′) par Maxwell.

Pastore (8.5) : Il avait connu un début de match discret jusqu’à son slaslom magnifique en plein coeur de la défense troyenne conclu par un lob victorieux (17′). Ensuite, en pleine confiance, il a multiplié les gestes de classe. Il a conclu son très beau match par une passe décisive sur le dernier but du PSG.

Di Maria (7.5) : Pas en réussite dans ses dribbles et dans ses passes, il n’est parvenu à prendre le jeu à son compte en première période. Par contre, il a été étincelant après la pause. Pendant quinze minutes, il a été dans tous les bons coups et délivré des offrandes à ses partenaires comme en témoigne son centre sur le cinquième but du PSG. Il a été remplacé (61′) par Lucas.

Cavani (8) : Après une belle talonnade (10′) pour Ibrahimovic, il a profité d’une très mauvaise relance de Saunier pour ouvrir le score en s’y reprenant à deux fois pour tromper le gardien (13′). Si ses vingt premières minutes furent convaincantes, il est devenu plus brouillon par la suite. Malgré tout, il a continué de presser ses adversaires lui permettant de servir Ibrahimovic sur le quatrième but et de proposer des appels dans la profondeur. Il fut récompensé de son activité en obtenant un pénalty qu’il va également transformer en deux fois (75′). Deux buts, une passe décisive pour l’Urugayen.

Ibrahimovic (9.5) : Disponible et altruiste en début de rencontre, il a lancé idéalement Pastore sur le second but. Mais ensuite, il s’est mis à dé-jouer après le troisième but parisien comme s’il voulait absolument marquer également. Il a finalement réussi son défi en marquant très rapidement après la pause (46′) et il ne s’est pas arrêté là puisqu’il a trouvé le chemin des filets à trois autres reprises (53′, 56′ et 89′). Après un doublé et une passe décisive contre Chelsea, voilà quatre buts et une passe décisive contre l’ESTAC.

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