Ander Herrera donne les clés du PSG-Manchester City

Joueur du PSG en forme, Ander Herrera s’est confié à Marca avant la demi-finale aller de l’UEFA Champions League contre Manchester City. Le milieu de terrain a expliqué à quel point des bêtises pouvaient être véhiculées au sujet du Paris Saint-Germain.

« Le PSG correspond-t-il à mes attentes ? J’ai été positivement surpris. Avant d’arriver dans un club, vous vous renseignez. Chaque jour, je lisais des nouvelles stressantes. Que les Brésiliens avaient des problèmes avec les Français, que le staff technique avait des problèmes avec je ne sais pas qui, que Mbappé ne s’entendait pas avec Neymar… Et j’arrive ici et je trouve une équipe qui se réunit chaque semaine pour manger, que les entraînements étaient très bons et que l’un des meilleurs amis de Neymar dans le vestiaire était Mbappé. Je me suis alors demandé si ce que j’avais lu venait ailleurs », répond le milieu de terrain. « 2021 la grande année du PSG ? L’année dernière, nous sommes déjà entrés dans l’histoire. Nous avons remporté toutes les compétitions françaises et nous étions finalistes de la Champions League. Ce qui me semble injuste, c’est qu’au début de chaque saison, le PSG est la seule équipe au monde à avoir l’obligation de remporter la Ligue des champions. Nous ne devons pas assumer une responsabilité que les autres équipes n’ont pas. »

L’ancien joueur de United souligne dans cet entretien à quel point la confrontation entre le PSG et le Bayern en quart de finale a été dantesque. « C’était peut-être les 180 meilleures minutes dont je me souvienne. On pouvait voir la tension, la concentration, la qualité… C’était une opposition brutale. J’ai le sentiment que nous avons éliminé un Bayern qui était encore meilleur que celui de la finale de Lisbonne. Il n’avait pas été aussi fort qu’il l’a été lors de ces deux matches. Mais nous avons été de taille. Cette double confrontation était une ode au football. » Une conséquence de l’arrivée de Mauricio Pochettino ? « Physiquement, il vous demande plus en 90 minutes. Il veut la possession de balle mais pas juste pour l’avoir. Il veut que l’équipe aille vers le but adverse, plus directement. Tuchel, avec qui j’ai aussi beaucoup appris, aimait davantage la possession. Maintenant, si l’adversaire a le ballon, nous ne désespérons pas car nous savons que nous pouvons faire des dégâts. Nous avons de très bons passeurs comme Verratti ou Draxler, des joueurs rapides comme Mbappé, Neymar, Di María et Kean et d’autres atouts comme Sarabia. […] City est une équipe qui vous soumet avec la possession du ballon et qui joue avec beaucoup de monde devant; Les positions de Foden et De Bruyne ne sont pas figées; Gundogan vient plus par derrière; ils attaquent à six joueurs à chaque action… La clé sera de bien refermer les espaces à l’intérieur quand on n’a pas le ballon et ne pas perdre patience. Nous savons qu’il y aura des moments où nous devrons être en bloc et enfiler notre bleu de chauffe.« 

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