Galtier : « Quand on est le PSG, on ne peut pas se permettre de jouer qu’une mi-temps »

Ce soir, le PSG a assuré l’essentiel en l’emportant sur la pelouse d’Angers en ouverture de la 32e journée de Ligue 1 (1-2). Mais les Parisiens ont encore une fois arrêté de jouer en deuxième mi-temps, préférant assurer le résultat plutôt que d’aggraver le score. Un constat que pointe du doigt Christophe Galtier au micro de Prime Video.

L’arrêt total de jeu en deuxième période

« Evidemment que l’important c’était de l’emporter avant les confrontations du week-end. Autant, on a été sérieux en première mi-temps, efficace et sérieux, autant en seconde période, comme contre Lens, on a eu un relâchement total où on a fait que pousser le ballon sans mettre de rythme, sans vouloir aggraver le score. Je dis aggraver le score pour permettre à d’autres joueurs de rentrer et de pouvoir s’exprimer. Il y a de la frustration. Quand on est entraîneur, évidemment qu’il y a de la frustration. Certes on l’emporte, on est en tête du championnat, mais quand on est le PSG, on ne peut pas se permettre de jouer qu’une mi-temps. Et là, on n’a joué qu’une mi-temps. En deuxième période, il n’y a pas eu grand-chose et Angers s’est montré dangereux sans que nous nous puissions réagir. On était dans la conservation de balle et non pas dans les attaques, dans de la percussion, dans le rythme. D’où ça vient ? Est-ce qu’il y a aussi un peu de fatigue, d’usure avec une saison avec des joueurs qui ont joué 50 matches ? Peut-être. Mais c’est quand même insuffisant sur la durée du match. »

Le titre déjà acquis ?

« On en a parlé. Est-ce que c’est parce que l’on a rapidement mené 2-0 comme on l’avait fait contre Lens ? On doit quand même montrer un autre visage en deuxième période. C’est vraiment insuffisant. Le titre est acquis ? Non. Evidemment, il y a un écart de point conséquent mais on verra dimanche soir à 23 heures comment les choses seront au niveau des points. Mais il reste encore des points à aller chercher, il nous reste six matches. Je me prépare pour que l’on gagne. Mais je me prépare aussi pour que l’on montre un autre visage sur la durée du match. »

Le contexte difficile autour de lui

« Je ne suis pas sur ma propre personne. Je suis sur l’équipe, sur l’importance de gagner des matches, l’importance d’aller chercher ce onzième titre. J’arrive à faire abstraction de tout ce qu’il se passe autour. »

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