Blanc : « Lille est une équipe fraîche, ce qui n’est pas forcément notre cas »

Marc Alvarez22 avril 2016

En cette veille de finale de la Coupe de la Ligue 2016, Paris Saint-Germain – LOSC Lille, Laurent Blanc était face à la presse. Extraits choisis.

Le groupe

On va s’entraîner avec tout le groupe. Cela faisait un bon moment que ce n’était pas arrivé. Je déterminerai après l’entraînement le groupe. C’est un bon signe collectif. Une opération écartée pour Verratti ? Je ne suis pas docteur. C’est difficile à guérir. Vous voulez toujours connaitre l’étape suivante. Il y a eu beaucoup de travail pour qu’il puisse déjà s’entraîner avec les autres. C’est déjà ça. On est heureux.

PSG/Lille

Le championnat est gagné, les joueurs vont se mobiliser pour les deux finales à gagner. Toujours avec beaucoup de respect. Ils vont vouloir gagner, c’est bien pour tout le monde. J’espère que l’enjeu ne va pas tuer le jeu. Lille est sur une très bonne série. Ils ont un équilibre et une force physique qui en font l’équipe en forme du moment. Ce sera un adversaire coriace. Il y aura des valeurs à avoir parce qu’ils vont nous pousser à être bons physiquement. Boufal ? Il a du talent. Il y aura beaucoup de talents sur le terrain. Mais le plus important, c’est l’équipe. Antonetti a trouvé un équilibre et un style de jeu. Le Losc tourne à plein régime. C’est une équipe fraîche, ce qui n’est pas forcément notre cas. L’expérience des cadres ? Notre préparation n’a pas été idéale avec une demi-finale jouée mardi… On a surtout récupéré le plus possible. Mercredi matin, les visages étaient fermés. La pelouse du SDF, je ne l’ai jamais vue aussi belle! C’est un point positif!

Le PSG spécialiste des coupes ?

Il y a quelques spécialistes, l’ASSE, l’OM. Les équipes fortes. Je ne sais pas s’il y a une explication rationnelle. On en veut plus en tout cas, pour être le spécialiste des spécialistes des coupes.

Un demi échec en cas de défaite ?

On va attendre. On se reverra après les finales. La question est pertinente. Les objectifs, c’était de gagner une coupe, on est en finale sur les deux. On veut les deux. Mais on va d’abord les jouer, avant de faire des constats.