Algérino : « Paris a surtout des difficultés à entrer dans ses matches »

Ce mercredi soir, le PSG a concédé le match nul face au RB Leipzig (2-2), à l’occasion de la 4e journée de Ligue des champions. Alors qu’ils pouvaient prendre une réelle option pour les qualifications aux 8es de finale de la compétition, les Rouge & Bleu se retrouvent désormais deuxième du groupe (8 pts), à un point de Manchester City (9 pts) vainqueur du Club Bruges (4-1). Les deux équipes s’affronteront lors du prochain match le 24 novembre prochain à l’Etihad Stadium. Interrogé par L’Equipe, l’ancien du PSG – Jimmy Algérino (1996-2001) – est revenu sur la prestation poussive des Parisiens en Allemagne.

Un match qui ressemble à celui du match aller dans le contenu

« Paris a surtout des difficultés à entrer dans ses matches, comme l’a souligné Marquinhos. C’était le cas à l’aller, mais aussi contre Lille (2-1), le week-end dernier. Ils ont du mal à mettre de l’intensité, de la pression sur leurs adversaires. Avec leur milieu à trois, face à celui à quatre le plus souvent, ils se font un peu manger. Les équipes adverses l’ont étudié. Mais Paris a toujours cette capacité à réagir et à avoir des fulgurances. »

Donnarumma a-t-il pris le dessus sur Navas ?

« Il y a deux grands gardiens à Paris qui, je crois, se respectent. Pour l’instant, c’est bien géré par le staff. La concurrence me semble saine. Déjà contre Lille, Donnarumma a été très bon et il a fait gagner des points à son équipe. Mais je pense qu’il y aura une gestion des deux gardiens jusqu’au mois de février, en fonction des adversaires, des matches et des états de forme. Mais on sait que l’avenir du PSG, c’est Donnarumma, qui progresse et qui, rappelons-le, découvre la Ligue des champions. »

Le manque des style de jeu du PSG

« On n’a pas eu un Paris qui a maîtrisé son match et c’est ce qu’on espère voir face à des équipes comme Leipzig, qui lui sont inférieures. Mais il y a de la révolte, on sent des joueurs en jambes, à l’exception de Kimpembe, qui enchaîne depuis le début de la saison. Même dans la difficulté, on sent une capacité à élever leur niveau et reprendre les devants dans un match. Mais il y a encore du travail pour maîtriser le tempo et les temps faibles. Ce n’est pas évident, avec l’enchaînement des matches et les périodes internationales, ce n’est pas évident d’amener une équipe à son maximum à ce moment de la saison. »

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