Benachour : « Très heureux de retrouver le Parc des Princes »

Chaque semaine, le PSG interroge des anciens joueurs passés par le centre de formation du club. Ce jour, match entre le Brésil et la Tunisie au Parc des Princes oblige, c’est Selim Benachour qui évoque ses années en Rouge et Bleu.

Formé au Paris Saint-Germain donc, Selim Benachour a côtoyé son club de cœur durant cinq ans en professionnel (2000-2005). En tant que natif de Paris et grand fan du club de la capitale, il est forcément très heureux de retrouver le Parc des Princes ce mardi soir, lui qui officie en tant qu’entraîneur adjoint au sein de la sélection tunisienne.

« Le Parc des Princes, c’est mon jardin »

« Je suis très content de revenir au Parc des Princes, c’est mon jardin ! C’est la pelouse qui m’a vu grandir, celle de mon club de cœur. J’ai de nombreux souvenirs avec les supporters qui me surnommaient le ’Petit Prince’. Les vestiaires, le tunnel, les tribunes… Lorsque j’avais 6 ans, mon père m’emmenait avec lui, car il était abonné. Il y aura forcément une pointe d’émotion, surtout que mes proches seront présents. Ça fait surtout bizarre d’y revenir en tant qu’entraîneur. Revenir là où tout a commencé me fait prendre encore plus conscience que je suis passé de l’autre côté de la barrière. Nous allons disputer un match de gala face à une très belle équipe du Brésil, leader du classement mondial de la FIFA. C’est l’occasion de nous jauger, de savoir où nous en sommes réellement avant de disputer le Mondial au Qatar. »

Dans un second temps, Selim Benachour est revenu plus à propos sur ses années au centre de formation francilien avant, bien évidemment, le début de son rêve, porter la tunique du PSG : « En tant que Parisien de naissance, porter le maillot Rouge et Bleu était un rêve ! Plusieurs clubs m’avaient sollicité lorsque j’étais à l’INF Clairefontaine, mais un seul comptait à mes yeux : Paris ! Je voulais porter le maillot de ce club qui avait eu pour numéro 10 un certain Safet Susic, mon idole quand j’étais gamin. Mes trois années passées à l’INF m’ont permis d’arriver au Centre de Formation avec une certaine maturité. Je connaissais les règles de vie, j’étais très autonome. Sur le terrain, j’écoutais avec sérieux et je cherchais toujours à progresser. De ma chambre d’apprenti, j’observais les séances d’entraînement des joueurs professionnels. Jusqu’au jour où j’ai réalisé mon rêve ! Mon histoire à Paris aura duré 12 ans, je ne pourrais donc jamais oublier tout ce qu’on m’y a transmis. »

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