Chants insultants et homophobes – Le PSG devant la commission de discipline ce jeudi

Après les chants insultants et homophobes entonnés au Parc des Princes après le Classique, le PSG et ses joueurs devraient connaître leurs sanctions ce jeudi.

La joie après la belle victoire face à l’Olympique de Marseille (4-0) le 24 septembre dernier aura été de courte durée. Depuis, le PSG a enchaîné un match nul frustrant face à Clermont (0-0), dernier de Ligue 1, avant de recevoir une claque à Newcastle en Ligue des champions (4-1). Mais ce jeudi, un autre évènement sera au centre de l’actualité. En effet, le PSG fera face à la commission de discipline de la LFP suite aux chants homophobes lors du PSG / OM et les chants insultants de ses joueurs Layvin Kurzawa, Achraf Hakimi, Randal Kolo Muani et Ousmane Dembélé lors de la communion avec les supporters en après-match.

Une tribune fermée, un match de suspension pour les joueurs ?

En effet, comme annoncé la semaine passée, le PSG devrait connaître ses sanctions ce jeudi soir. « Côté PSG, Grégory Durand, le directeur des affaires juridiques sportives et des relations institutionnelles, et Michel Besnard, le directeur de la sécurité » accompagneront les joueurs concernés, rapporte Le Parisien. Malgré les excuses tardives des quatre Parisiens, ils pourraient être sanctionnés d’un match de suspension. Ils manqueraient ainsi la réception du RC Strasbourg (samedi 21 octobre) au retour de la trêve internationale.

Concernant les chants homophobes entonnés dans le Parc des Princes, la tribune Auteuil pourrait écoper d’une fermeture pour le prochain match face aux Strasbourgeois. « Même s’il est difficile pour le club d’empêcher ses supporters d’agir de la sorte, l’importance du dérapage homophobe et sa durée plaident pour une peine ferme, mais a priori sans aller jusqu’à un huis clos total », rapporte L’Equipe. Le quotidien sportif rapporte aussi qu’Achraf Hakimi, Layvin Kurzawa, Randal Kolo Muani et Ousmane Dembélé pourraient écoper d’un match de suspension avec sursis. « Les chants qu’ils ont repris n’étaient pas homophobes et ont été entonnés dans l’euphorie de la victoire. Ce qui pourrait leur éviter une sanction ferme », précise L’E.

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