Élimination du Brésil – La presse brésilienne ne rejette pas la faute sur Neymar
La Croatie a créé la sensation hier en éliminant le Brésil, archi favori de la Coupe du monde (1-1, 4-2 (TAB)). La copie était pourtant parfaite depuis le début de la compétition côté brésilien. Mais la Croatie a réussi à emmener le Brésil jusqu’à la fameuse séances des tirs au but. Exercice que les coéquipiers de Luka Modric’ connaissant bien puisque sur leurs 6 derniers matchs à élimination directe depuis la Coupe du Monde 2018, la Croatie est allée 5 fois en prolongation dont 4 fois en TAB. La presse brésilienne est revenue ce matin sur cette élimination soudaine.
« Neymar a été le moins coupable de tous »
« La fin du rêve de l’hexa », titre Globo Esporte en faisant référence au 6e titre que les Brésiliens attendent depuis 20 ans. Le journal brésilien a également ajouté que « depuis qu’elle a décroché son cinquième trophée, en 2002, la Seleçao a été éliminée à chaque fois qu’elle a affronté une équipe européenne« . De son côté, le site d’informations UOL a fait sa une avec une photo de Neymar fondant en larmes, avec comme titre : « le Brésil pleure ». Les médias brésiliens font aussi les comptes, en pointant du doigt Tite (qui s’est retiré après l’élimination) comme principal responsable. « Cette fois, Neymar a été le moins coupable de tous. Les erreurs cruciales ont été commises par Tite« , peut-on lire sur le site R7. Le journal Estado a également évoqué les « 7 erreurs de Tite », tout en évoquant le manque de changements depuis l’élimination face à la Belgique quatre ans plus tôt. Ce même journal s’interroge néanmoins sur le rôle de Neymar durant la séance de tirs au but. « Neymar est le meilleur tireur de pénalty de la Seleçao. Pourquoi n’a-t-il pas été le premier à tirer ?« , peut-on lire. Un choix de Tite ? Peut-être trop tôt pour le dire.
Pour ce qui est de Marquinhos, sa femme lui a envoyé un message de soutien sur les réseaux sociaux. « Tu es géant » a-t-elle déclaré. O Globo a de son côté comparé le pénalty raté de Marquinhos à l’effet Baggio (il avait raté son pénalty face au Brésil en finale du Mondial 1994), tout en essayant de comprendre comment le défenseur parisien a pu rater son face à face avec la gardien croate.
