La revue de presse PSG : Bordeaux, Draxler, notes, sécurité, CUP, Borelli…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 1er octobre 2017.

« Il suffit que Neymar ait rejoint le PSG pour retrouver un peu de Liga dans notre Championnat de France. Avec des scores qui rappellent les fessées que collent régulièrement le Barça ou le Real dans le championnat d’Espagne, suscitant l’admiration du monde entier. Déjà 27 buts en L1, soit dix de plus que la saison dernière à pareille époque, remarque Le ParisienPour Unai Emery, c’est la semaine idéale. Hier, il a testé une nouvelle formule avec Draxler intégré en relayeur, côté gauche. Dans cette position, l’Allemand s’est régalé. Di Maria peut aussi jouer dans cette organisation. Signe que les problèmes du milieu (le non-recrutement de Fabinho par exemple) trouvent des solutions. Le technicien espagnol a également peut-être réglé l’histoire du pénaltygate. Neymar a pris le ballon, a réussi son tir de réparation et Cavani lui a frappé dans les mains. On dirait que l’alternance est en marche. »

« Parisiennes, Parisiens : l’opéra, c’est beau ; le cinéma, c’est bien ; le théâtre, c’est chouette. Mais le spectacle vivant, le vrai, le grand, se passe entre la porte d’Auteuil et celle de Saint-Cloud dans ce Parc des Princes qui fêtait hier les dix ans de la disparition de Francis Borelli, que le match contre Bordeaux aurait comblé, lit-on également dans le quotidien sportif. Les membres du CUP ont dignement célébré leur premier anniversaire. Fort de ses 2 800 adhérents, le collectif a donné de la voix durant 90 minutes. L’ancien président du PSG a reçu un vibrant hommage. « Quand on regarde la situation il y a un an, et comment ça se déroule aujourd’hui, il faut reconnaître que le bilan est 100 % positif, remarque Romain Mabille, président du Collectif Ultras Paris. Il y a de l’ambiance, le club est content, tout le monde a le sourire dans les tribunes. A nous de faire en sorte que cela continue, car on travaille bien avec le club. »

Les notes du Parisien : Areola 6,5 / Meunier 6,5  / Marquinhos 6 / Kimpembe 5,5 / Berchiche 5 / Verratti 5 / Rabiot 6 / Draxler 8 / Mbappé 7 / Cavani 6 / Neymar 7,5

Les notes de L’Equipe : Areola 7 / Meunier 8  / Marquinhos 6 / Kimpembe 6 / Berchiche 6 / Verratti 6 / Rabiot 6 / Draxler 8 / Mbappé 7 / Cavani 7 / Neymar 8

« Tant que Neymar, Cavani et Mbappé seront à ce niveau, ce PSG sera intouchable en Ligue 1. Et alors si un joueur comme Draxler se hisse à des hauteurs comparables, là, il faudra sans doute s’attendre à assister à d’autres scores fleuves cette saison, prévient L’Equipe. Mais les trois attaquants n’auraient peut-être pas pu s’éclater autant sans des défenseurs bordelais aussi laxistes, constamment à deux ou trois mètres de leurs adversaires directs. […] On sait qu’avec ou sans Thiago Motta (ménagé hier), Unai Emery n’entend plus trop changer de schéma tactique. Son 4-3-3 lui offre des garanties défensives et dessine une menace plus forte. De toute façon, le trio offensif gère ses déplacements comme il l’entend et c’est aux milieux de garantir l’équilibre. Face à une opposition comme Bordeaux, ce n’est pas trop compliqué. […] « Le PSG peut faire une saison sans perdre un match » à écouter Jocelyn Gourvennec. »

« Julian Draxler a clairement marqué des points et les esprits hier après-midi, poursuit le journal sportif. Lui, l’attaquant de couloir à la technique fine, s’est mué en relayeur chipeur de ballons dès la 4e minute. Dans ce rôle de piston entre la défense et l’attaque, il a démontré des qualités d’adaptation qu’on ne lui soupçonnait pas forcément. En l’absence de recrutement d’un milieu de terrain d’expérience, cet été, pour soulager le trio Motta-Verratti-Rabiot, le staff parisien ne dispose pas d’autre spécialiste. S’il veut faire tourner ou s’il y est contraint, il devra faire appel à des jeunes – Lo Celso ou Nkunku – ou à des plans B dont ce n’est pas la formation – Di Maria et donc Draxler. Avec le Real Madrid en 2014 l’année de la décima, l’Argentin avait excellé dans l’entrejeu. Hier, Draxler a prouvé qu’il pouvait être lui aussi plus qu’une alternative au milieu.« 

Enfin, « le directeur de la sécurité, Jean-Philippe d’Hallivillée, a quitté le PSG hier à l’issue de PSG-Bordeaux. Tout un symbole : il y a un an jour pour jour, les Ultras parisiens étaient autorisés à revenir au Parc des Princes déjà contre… les Girondins. Ne partageant pas le choix de sa direction sur cette question sensible, d’Hallivillée a donc décidé de s’en aller. En fonction depuis 2005, il avait mis en place le plan Leproux. Il semblerait que ce soit Laurent Simonin qui tienne la corde pour le remplacer. Mais ce contrôleur général à la préfecture de police de Paris n’est pas disponible avant début 2018. Ces dernières heures, un autre nom revenait, selon certaines sources, celui de Karim Houari, le directeur de la sécurité et de l’organisation du Stade Rennais. »

« Il était 17 h 41 quand l’alerte de l’AFP est tombée : « Foot/ Penaltygate : Neymar tire – et marque – le penalty pour le PSG ». Deux semaines après l’affaire qui a électrisé le vestiaire et l’environnement du club parisien, le Brésilien a pris la main dans l’exercice qui était celui de Cavani jusqu’ici, conclut le JDD. Ce qu’Unai Emery refuse d’acter. »

« Le duel au sommet a tourné court, tant la différence de niveau entre les deux équipes était criante, constate Sud Ouest. Les quatre attaquants parisiens alignés au coup d’envoi ont marqué (Neymar, Cavani, Mbappé, Draxler), concrétisant l’insolente domination de leur équipe. Collectivement, ce qu’est capable de réaliser le PSG, c’est fort, très très fort. En tout cas beaucoup trop pour des Girondins courageux, mais pas au même niveau. »


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