Galtier souligne une victoire du PSG dans la souffrance
En clôture de la 36e journée de Ligue 1, le PSG s’est offert une victoire très importante (1-2) dans sa quête du onzième titre de champion de France de son histoire sur la pelouse d’Auxerre. Mais une nouvelle fois, il s’est fait peur contre des vaillants auxerrois qui se battent pour le maintien. Au micro de Prime Video, Christophe Galtier a évoqué ce titre qui se rapproche. « Mes joueurs ont mis la main sur le trophée. Maintenant, il faudra bien finir les deux prochains matches et pouvoir lever le trophée au Parc des Princes lors de la dernière journée en faisant en sorte de bien finir la saison parce que c’est une saison difficile et que l’on a notre second qui tourne à plein régime. »
« C’est un match à deux visages »
Le coach du PSG s’est ensuite penché plus précisément sur la rencontre contre le promu, et la nouvelle prestation en demi-teinte de ses joueurs.
« On a gagné dans la souffrance. On a fait 35 premières minutes où on a été d’un très bon niveau. On a bien profité de la profondeur que pouvait nous laisser l’adversaire. Il y a eu très bonne relation technique. On menait 2-0, on savait que le troisième but était important. En deuxième période, on est très mal rentré, on a eu beaucoup de déchets techniques sur les 7 ou 8 premières minutes. On fait une erreur sur le but. Après, vous avez un adversaire qui se bat pour le maintien, qui était invaincu depuis sept matches ici, qui a joué son va tout. Il a fallu faire beaucoup d’efforts en deuxième période. Il a fallu que Gigio Donnarumma nous face des arrêts décisifs. C’est un match à deux visages. Autant, la première période était vraiment intéressante, autant la deuxième était difficile. Il faut aussi rendre hommage à Auxerre qui nous a poussé dans nos derniers retranchements. »
L’importance négative de la sortie d’Ekitike
Christophe Galtier qui a aussi évoqué le manque de contrôle du PSG après avoir mené 2-0. « À l’image du début de la seconde période où quatre ou cinq passes ont été données directement à l’adversaire, ce qui leur donne confiance. Après, sur le contrôle du match, le fait que Hugo Ekitike sorte, il nous manquait un point d’appui important. Même si Hugo n’a pas tout réussi, il a été très intéressant en point de fixation devant pour libérer Leo mais surtout Kylian. Dès, qu’il est sorti, on est passé en 5-3-2 et là on a pris beaucoup de vagues, on a eu du mal à bien défendre avec une équipe qui poussait énormément. Il n’y a qu’un peu sur la fin de match où on a eu une maitrise technique. Ça nous est arrivé face à Angers, on était pas dans la même configuration tactique. Tant que Hugo était présent, on avait un point d’appui que l’on pouvait trouver assez rapidement. Il faisait aussi beaucoup d’efforts pour couper les passes à l’intérieur. Dès qu’il est sorti, c’était un peu plus difficile. »
« Il faudra avoir une juste analyse de la saison »
Le coach du PSG qui a conclu sur le fait que l’extra-sportif et les difficultés dans le jeu qui viennent étouffer les records que vont s’offrir les parisiens en remportant le titre. « Quand on fera le bilan, il faudra avoir une juste analyse. Je la prépare l’analyse parce que nous avons eu une période post-Coupe du monde très difficile avec des blessures importantes. Dans des grands rendez-vous, notre effectif a été très très affaibli, cela a rendu des matches très difficiles, des mauvais matches. Croyez-moi, être champion c’est quand même une performance. Je peux le voir sur les autres championnats européens. On regardera en fin de saison combien de champions en titre ont conservé leur titre. C’est une saison Coupe du monde avec un effectif qui a été énormément sollicité aussi pendant la Coupe du monde. On a eu ce passage à vide. Evidemment que l’on fondait beaucoup d’espoirs sur la Champions League mais à ce moment-là, il y avait beaucoup de joueurs indisponibles et on a eu des coups du sort sur un plan physique rare dans une saison. »