Roger-Petit : « Les Cavanistes, eux, savent »

Aimer Cavani, c’est plus qu’apprécier un simple joueur du football. Il y a du sens. C’est une certaine idée du football, et plus encore, explique Bruno Roger-Petit.

« Tomber sept fois, se relever huit. Ainsi va Edinson Cavani, attaquant du PSG. Tomber neuf fois, se relever dix. D’Arsenal à Caen. Ainsi va Edinson Cavani, héros de légende. Tomber dix fois, se relever onze. Onze comme l’équipe. Ainsi va Edinson Cavani, footballeur le plus passionnant de la Ligue 1, écrit le journaliste sur son blog Sport24. Ceux qui prétendent aimer le football et jouissent de crucifier Cavani chaque fois que sa parole ne porte plus, ceux là sont dans l’erreur. A côté du footballLes Cavanistes, eux, savent. Ils savent le héros inconstant, mais cela ne les empêche pas de continuer à communier dans la ferveur. Car il en faut de la foi pour croire en Cavani. Cavani est une espérance qui souvent se dérobe. On l’attend face à Arsenal, elle fait faux bond. On ne l’attend plus à Caen, et la voici qui surgit. Dans toute sa gloire. Le cavanisme est une esthétique. Une certaine idée du football. (…) Le reste, qui n’est pas Cavani, et encore moins football, les commentaires des spécialistes professionnels de la profession, les tableaux Excel de geeks enivrés de statistiques qui disent tout et son contraire, les saillies de snipers de plateau télé embusqués derrière leur micro à refaire le match, les ricanement de hyènes de réseaux sociaux, les cavanistes s’en fichent. Au contraire. Aimer le football pour la geste Cavani, c’est être en accord avec le jeu. Et comme le disait Voltaire : C’est le sort d’un héros que d’être persécuté ».

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