Le passage complet de Mbappé dans Rothen s’enflamme

C’est la trêve internationale pour le PSG et pourtant le club reste au cœur de l’actualité. Kylian Mbappé a effectué deux interviews pour RMC Sport mais aussi pour L’Équipe et revient longuement sur son été tumultueux. Ce mardi soir, RMC – dans l’émission Rothen s’enflamme – a dévoilé l’intégralité de cette interview. La MNM, ses propos sur Neymar, Lionel Messi, l’Euro, Olivier Giroud… Extraits choisis.

Le début de saison du PSG

Mbappé : « On a fait un super recrutement. Le monde entier a vu que le Paris Saint-Germain voulait se donner les moyens de ses ambitions. Après, les joueurs sont arrivés à différentes dates. Certains sont revenus tard de sélection, d’autres blessés, pas en forme. On a mis du temps à aligner notre équipe. On n’a toujours pas eu tous nos joueurs. On doit en récupérer encore quelques-uns. Mais on a fait le travail en championnat. En Ligue des champions, c’est assez satisfaisant quand même aussi avec cette victoire à domicile contre Manchester City. On avance tranquillement. On essaye de se préparer au mieux, pour être prêt aux moments vraiment cruciaux de la saison.« 

Manchester City

Mbappé : « Bien sûr, bien sûr. Il ne faut pas non glorifier plus que cela cette victoire. C’est quand même un match de poules. On est attendu tout au long de la saison. C’est sûr que ça fait du bien de gagner contre une grande équipe comme Manchester City et de montrer ce qu’on a montré sur ce match-là. »

Deux matches différents entre City et Bruges

Mbappé : « Tu le sais autant que moi (s’adresse à Jérôme Rothen, ndlr): pour gagner, il faut souffrir. Le match de Bruges, c’était autre chose. C’était vraiment la première de plein de joueurs. Il n’y avait aucun automatisme. Je suis sorti tôt dans la partie (après sa blessure, ndlr). C’était un match un peu étrange. On a réussi à ramener le point du match nul. On était déçus, mais pas abattus. On savait qu’il y avait de belles choses qui se présageaient pour nous. C’est vrai que ce match contre City nous a donné un nouvel élan. Tu gagnes à domicile contre l’une des meilleures équipes du monde, une équipe qui a pour habitude d’avoir la possession dans ton camp donc tu subis. On a l’habitude d’avoir le ballon, mais là on ne l’a pas. Ce sont des efforts différents du quotidien. On était tous prêts à se sacrifier l’un pour l’autre et je pense qu’on l’a bien montré.« 

Le poste de numéro 9

Mbappé : « C’est différent. C’est un poste différent. Il faut regarder aussi les joueurs de l’effectif. On a Ney et Messi qui sont des joueurs beaucoup plus créatifs, qui ne peuvent pas jouer tous seuls devant. Moi, je suis là aussi pour libérer des espaces pour eux, pour qu’ils puissent jouer, donner des bons ballons. C’est ça aussi un trio. Il faut qu’on soit complémentaires, que chacun mette de l’eau dans son vin pour que le collectif en sorte grandi.« 

Partir du côté gauche

Mbappé : « Oui, c’est là où j’ai le plus de repères, d’automatismes. C’est là où je me sens le plus dangereux. Mais quand tu joues avec Messi et Neymar, tu peux être dangereux partout. Ils te mettent dans des conditions quasi optimales, que tu peux être dangereux partout. Et il y a beaucoup de liberté, donc on permute beaucoup aussi. Ce n’est pas non plus une position qui est figée. Je ne suis pas le numéro 9 à la Lewandowski, qui ne quitte pas l’axe, ou Cavani et Ibra à l’époque. Je suis un joueur totalement différent, qui prend les espaces, qui est capable de décrocher, de s’éloigner sur le côté. J’ai quand même une assez grande liberté.« 

Lionel Messi

Mbappé : « Non, pas forcément. Il faut s’adapter aux joueurs avec qui tu joues. Messi, c’est un joueur qui est attiré par l’axe, qui a besoin de cette densité. Et il libère le côté droit. Donc il faut aussi y aller. C’est naturellement que j’y vais. Je le vois qui rentre dans l’axe. Il est différent. C’est pour ça qu’il faut accepter les joueurs avec les qualités et avec leurs défauts aussi. Messi, il est comme ça, il faut s’adapter. Quand il rentre à l’intérieur, il faut lui libérer l’espace et aller sur le côté. C’est ce que je fais et Ney aussi.« 

Le rôle de Pochettino sur la MNM

Mbappé : « Il laisse quand même une liberté, mais tu dois quand même quadriller. Tu dois rentrer dans un cadre collectif, dans un bloc. Tu ne peux pas non plus donner les clés du camion comme ça, « allez-y les trois ». Il y a bien sûr de la liberté. Je pense que, pour que les trois soient bons, il faut qu’il y ait un minimum de liberté, qu’on puisse être libre de nos déplacements pour créer. C’est ce qu’on va nous demander, faire la différence. Mais on doit toujours rester dans ce cadre collectif. C’est primordial si on veut gagner de grandes compétitions.« 

Je touchais plus de ballon quand Neymar et Messi n’étaient pas là ?

Mbappé : « Oui, mais quand tu joues avec trois joueurs comme ça, il faut partager le gâteau. Tu joues avec trois joueurs qui font partie des meilleurs du monde. Tu ne peux pas dire « je donne à l’un, pas à l’autre ». Les trois doivent manger. C’est là où on doit être intelligent. Il y aura toujours de la frustration, dans l’action. Mais il faut être intelligent. Le seul intérêt qu’on a, c’est de faire briller le Paris Saint-Germain.« 

Sa phrase contre Neymar sur le banc

Mbappé : « (Rires) Ça arrive. Ce sont des choses qui arrivent. Il faut bien sûr qu’on prenne sur nous. J’aurais sûrement dû prendre un peu plus sur moi. On en a discuté, sérieusement, pendant 20 secondes. Je ne regrette pas… Tu connais ce monde-là, tu sais comment ça marche un vestiaire. Mais je peux comprendre que dehors, ils disent : « Putain, il parle de son pote, de son coéquipier, comme d’un clochard, qu’est-ce qu’il nous fait? » Mais quand tu as été dans ce monde-là, tu sais comment ça fonctionne. Mais je peux comprendre que ça heurte. Un mal-être avec Neymar ? Non, non, non. J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour le joueur et l’homme qu’est Neymar. Il n’y aucun problème. Il y a déjà eu ça plein de fois. Après, c’est sûr qu’avec l’arrivée de ces joueurs, de Messi, il y a beaucoup plus de caméras donc on est épié, même quand tu sors, sur le banc. C’est un peu dommage. Je suis sorti, tu filmes le terrain. En plus, il y a un but. C’est comme ça, c’est le jeu. Il n’y a pas de problèmes avec ça.« 

Une complémentarité avec Messi

Mbappé : « Jouer avec Messi, c’est facile. C’est LE gaucher, LE joueur. Franchement, c’est vraiment facile de jouer avec lui. Il sent le foot. Il a toujours le geste juste. Si le jeu appelle à dribbler toute l’équipe et marquer, il va dribbler toute l’équipe et marquer. Si le jeu appelle à jouer en une touche, il jouera en une touche. C’est vraiment son respect du jeu qui fait ce qu’il est, l’un des plus grands de l’histoire, si ce n’est le plus grand. Ça, c’est chacun sa sensibilité. »

L’Euro

Mbappé : « Déjà, pour l’Euro, on s’est loupé, sur tous les aspects. Des fois, on pousse l’analyse très loin. Là, il n’y a pas besoin. On s’est loupé, on a raté notre compétition. Que ce soit individuellement ou collectivement, on a raté notre compétition.« 

Giroud

Mbappé : « Moi, j’ai été déçu. Mais je pense pas qu’on l’a trainée vraiment longtemps. Moi, j’ai été déçu deux jours. C’est la vérité. J’avais la rage le soir. C’est vrai, je suis honnête, j’avais la rage le soir. C’était plus le truc… tu marques deux buts, je viens te féliciter et tu ne me dis rien. C’était plus ça. Mais au bout de deux jours, c’était terminé. J’ai parlé avec lui. On a discuté, on est des grands garçons. Maintenant, je ne lui en tiens même pas rigueur. Il n’y a aucun problème avec lui.« 

Son nouveau statut en Bleu

Mbappé : « Je ne sais pas. J’ai toujours essayer de ménager le collectif. Si j’ai obtenu ce statut, c’est grâce aux différents collectifs que j’ai eu. Les performances sont liées au collectif. Ils m’ont mis dans les meilleures conditions pour performer. Après, bien sûr, le talent fait la différence. Je n’ai jamais voulu égratigner le collectif pour m’élever moi-même. J’ai toujours voulu rester dans cette logique de collectif, encore plus avec la sélection.« 

Ses ambitions personelles

Mbappé : « Oui, l’exigence envers moi-même, peut-être envers mes coéquipiers aussi. C’est peut-être ça qui est mal perçu. Je ne prétends pas être parfait. J’ai travaillé sur moi-même. Ça n’a pas marché à l’Euro. On s’est complètement loupé. Je me suis loupé aussi. J’espère que ça va nous servir pour la Coupe du monde. Ça vient vite. Avec la génération et l’équipe qu’on a, ce serait vraiment dommageable de louper deux grosses compétitions comme ça.« 

Le manque de soutien après son penalty raté

Mbappé : « J’ai entendu ça, ça a fait pas mal de débats, sur le fait que personne n’est venu me voir. Moi, je n’ai pas de problèmes avec ça. J’ai raté mon penalty, je voulais rentrer aux vestiaires. À aucun moment, je ne me suis dit : « Ils ne sont pas venus me voir ». Franchement, j’ai raté mon penalty, je voulais juste rentrer, prendre ma douche et oublier au plus vite. Le truc de venir me câliner… Je ne recherchais pas de soutien. Tu rates ton penalty, tu assumes. Quand tu gagnes, on te fait des louanges. Quand tu perds, tu as des critiques. C’est la loi du foot. Quand je m’élance pour tirer, je sais ce qui m’attend si je marque ou si je rate. Il n’y avait pas de problèmes.« 

Son mercato estival

Mbappé : « Oui. J’ai demandé à partir. À partir du moment où je ne voulais pas prolonger, je voulais que le club ait une indemnité de transfert, pour avoir un remplaçant de qualité. Parce que c’est un club qui m’avait beaucoup apporté. J’ai toujours été heureux sur les quatre années que j’avais passées ici. Et je le suis encore. Je l’ai annoncé assez tôt, pour que le club puisse se retourner. Non, fin juillet, même avant. Ça n’a pas fuité. J’ai vraiment voulu que tout le monde sorte grandi, qu’on sorte tous main dans la main, on fait un bon deal, et chacun trace sa route. À qui je l’ai dit ? À tout le monde. Comme ça, il n’y a personne qui dit qu’il n’est pas au courant. Ils disent que le projet est fait, qu’ils n’avaient pas imaginé ça sans moi et qu’ils ne veulent pas vendre. Moi, j’ai respecté ça. J’ai dit: « Si vous ne voulez pas que je parte, je reste, il n’y a pas de problème. »

Possible de prolonger ?

Mbappé : « J’ai appris quelque chose : la vérité d’hier, ce n’est pas celle d’aujourd’hui, ce ne sera pas celle de demain. Tu savais que Messi allait venir jouer au Paris Saint-Germain, toi? La vérité, c’est que j’ai voulu partir cet été. Je ne veux pas baratiner les gens avec ça. C’est fatigant pour tout le monde. Je pense qu’on peut créer quelque chose d’extraordinaire cette année. Venir perturber tout le monde avec des discours, des interviews d’après-match où on ne te parle même pas du match, juste : « Alors, ça avance ? »… Non, non. »

La déclaration de son président

Mbappé : « Moi aussi, j’ai entendu ça. Au départ, quand j’entends ça, ça fait peur, un peu. Je parle honnêtement. Ça fait peur quand tu as ton président qui dit ça, « il ne va jamais partir libre ». J’étais devant ma télé, j’ai avalé de travers. Je me suis dit : « Il va se passer quoi? ». Après, quand tu as une réflexion, tu te dis que c’est une marque d’affection, que c’est sa manière à lui de montrer que le club tient à toi. Après, il faut toujours rester calme, ne jamais répondre à chaud. Moi, quand j’ai entendu ça la première fois, je me suis « oh là. »

Un contact récent avec les dirigeants pour son avenir ?

Mbappé : « Non, rien. Je n’ai rien eu. J’ai entendu que j’avais refusé six ou sept offres de prolongation, que je ne voulais plus parler Leonardo. Ce n’est pas vrai. Vous pouvez lui demander. Jamais on n’a dit, ni moi, ni mon entourage, qu’on ne voulait pas parler à Leonardo. Le président a voulu prendre le dossier en main. Ok. On me dit: « Kylian, maintenant, tu parles avec le président ». Je vais dire: « Non, ramène Leonardo »? Non, je vais parler avec le président.« 

Leonardo

Mbappé : « Je ne sais pas. Ce n’est pas à moi de le juger. Moi, ma position a été claire. J’ai dit que je voulais partir. Et je l’ai dit assez tôt. Personnellement, je n’ai pas trop apprécié le fait de dire : « Il vient à la dernière semaine d’août ». Non, ce n’est pas vrai. Ça fait voleur, ça fait le mec qui veut se saisir de l’opportunité pour partir en douce. Je l’ai annoncé assez tôt. Mélanger les pinceaux avec l’offre du Real ? Elle est arrivée tard. Mais moi, j’ai dit fin juillet que je voulais partir. Encore possible de prolonger ? Je l’ai dit, on ne sait pas dans le football ce qu’il peut se passer. On ne sait rien du tout. Il y a six mois, je ne savais pas que je voulais partir. J’ai pris cette décision pendant l’été. Et j’ai décidé de partir.« 

Une pression aux dirigeants pour le recrutement

Mbappé : « Ça, j’ai fait une interview en vidéo. Si les gens écoutent bien ce que je dis, j’ai des propos clairs. Moi, mettre la pression? Le président, c’est quelqu’un de très important dans le monde du football. Moi, à 22 ans, je vais aller lui dire: « Fais ça »? Et lui, il va écouter? Non. C’est parce que le Paris Saint-Germain a un projet compétitif. Et ils veulent gagner. Ils ne font pas ça pour me faire plaisir. Ce n’est pas une fleur qu’ils me font. Bien sûr, j’étais content, ce sont des super joueurs. Mais à aucun moment, je n’ai donné un nom, une ligne directrice. Si les gens sont là, c’est qu’ils font très bien leur travail. Moi, je suis là pour jouer au foot. On discutait d’une éventuelle prolongation. Pour, au final, discuter d’un départ.« 

Nasser al-Khelaifi

Mbappé : « Je ne lui en veux pas, au président. Je m’entends très bien avec lui. Il défend sa position, les intérêts du club. Et c’est respectable, parce qu’il met beaucoup de passion à défendre le club. C’est un très grand président. Il n’y a pas de problème avec ça. C’est dommage. Mais c’était le jeu.« 

Les critiques

Mbappé : « Les critiques, je l’ai toujours dit: quand c’est le terrain, c’est normal. Et ça fait avancer un joueur. Des critiques sur un terrain, c’est absolument normal. Je vais aller encore plus loin: quand tu fais un mauvais match, dire que tu fais un mauvais match, ce n’est pas une critique, c’est une vérité. Je n’ai aucun problème avec ça. Argument ou non, ça se respecte. C’est dans un esprit sportif, de jeu. C’est la sensibilité de chacun. Attaquer la personne, c’est autre chose. Pour attaquer une personne, il faut la connaître. Je ne vais pas non plus faire la victime. Je fais un métier public. Si je ne voulais pas être jugé sur ma personne, j’aurais fait un truc, j’aurais mis un casque à la Daft Punk (rires). J’accepte, c’est comme ça. C’est dommage parce que les gens ne te connaissent pas, ne connaissent pas la personne que tu es. Je suis tranquille avec ça.« 

Les sifflets

Mbappé : « Je te le dis honnêtement, c’est compréhensible. Tu es dans un dossier où il n’y a que des rumeurs, à droite, à gauche… Qu’est-ce qu’on leur a donné? Des articles, des ragots, des gens avec des pseudos qui avaient des infos… Je te dis la vérité, en toute honnêteté, en toute franchise: moi, j’aurais sifflé aussi. C’est de la frustration. Ça ne veut pas dire qu’ils ne m’aiment pas, parce que les supporters m’ont soutenu. C’est une marque d’affection aussi. Je l’ai pris comme ça, pas comme un truc frontal. Je comprends. Ils ne sont au courant de rien. On leur a donné juste une offre du Real Madrid le 26 août, deux ou trois rumeurs dans la presse étrangère ou en France. Ils ne savaient rien. On m’a reproché le fait de ne pas parler. Mais tu ne peux pas parler. »

Mauricio Pochettino

Mbappé : « Oui, il fait beaucoup de vidéos. Il veut analyser les faiblesses. Tuchel était comme ça aussi. Emery aussi. À Paris, les coachs que j’ai eus, ils ont tous été comme ça. Tu n’es jamais dans l’inconnu quand tu arrives au stade. Après, je regarde les matches, donc je connais les joueurs. Je sais à peu près, mais j’apprends quand même des trucs un peu plus spécifiques.« 

Messi

Mbappé : « C’est admirable. Mais ça, il faut toujours continuer à le prouver. J’aime admirer ce qui se fait de mieux. Là, j’ai de la chance d’être avec Lionel Messi dans un vestiaire. C’est une expérience, une chance inouïe. Je dis la vérité, je le mettais dans la catégorie: « Impossible que je joue avec lui« . Je me suis dit qu’il allait rester à Barcelone toute sa vie. Le mieux que je pouvais faire, si j’étais bon, c’était de jouer contre lui. Là, le voir tous les jours, c’est un honneur. Il faut savourer cette chance. On a eu vachement de préjugés. Mais le mec est super tranquille. C’est un génie du foot. Il n’y a de réputation surfaite. Dès le premier jour, il n’avait aucun rythme, il revenait de la Copa America, mais tu vois le talent du mec. C’est un truc de fou. C’est vraiment un message du cœur: j’aimerais vraiment qu’on savoure ça. Le Paris Saint-Germain a ramené plein de grands joueurs, mais personne ne pensait qu’il allait quitter Barcelone. Il y a bien sûr cette quête de la Ligue des champions. Dieu seul sait qu’on va tout faire. Mais ça me chagrinerait, si on ne la gagne pas, qu’on dise : « Messi, il est venu, il n’a pas gagné la Ligue des champions ». Il est venu faire kiffer les gens. Quand il a marqué, le stade était en furie. C’est pour ça aussi qu’on achète des joueurs comme ça. »

L’effectif du PSG

Mbappé : « Pas que lui. Lui, c’est « Monsieur Plus ». Mais quand tu vois le recrutement, il y a de la qualité. Nuno Mendes, à gauche, 19 ans: c’est un jeune extraordinaire. Moi, je ne le connaissais pas trop. Je ne le connaissais que de Football Manager, les talents à suivre. Ce qu’il fait, c’est magnifique. Il faut l’accompagner, parce que peut-être qu’il aura un coup de moins bien à un moment et c’est là qu’il ne faudra pas l’enterrer. Hakimi, c’est un joueur qui fait partie des références à son poste. Donnarumma, c’est ce qui va se faire de mieux dans le futur comme gardien de but. C’est un gardien du présent et du futur. Wijnaldum, il a joué cinq ans à Liverpool. Et on a Sergio Ramos, qui n’a pas encore joué. Quand il va revenir, c’est un leader sur le terrain, il va ramener tout ce qu’il sait faire.« 

Ligue des Champions

Mbappé : « Tu n’es jamais sûr. Il y a d’autres équipes, on n’est pas tous seuls. Quand je regarde les autres équipes, il y en a qui ont un collectif vraiment ancré, des machines qui roulent. Personne n’est encore totalement au point. Mais tu sens, tu vois… Ça laisse présager des trucs. Les mecs sont prêts. Il faut créer quelque chose de nouveau. La victoire, ça aide.« 

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