Pochettino : « On a des possibilités pour s’adapter sans Neymar »

Le PSG reçoit demain soir (21 heures, Canal Plus Décalé) l’OGC Nice dans le cadre de la 16e journée. Ce choc entre le premier et le troisième pourra permettre au Rouge & Bleu de poursuivre leur très bon début de saison et prendre encore une fois le large sur un adversaire. À la veille de cette rencontre, Mauricio Pochettino s’est présenté en conférence de presse. Extraits Choisis.

La blessure de Neymar va apporter des changements au système ?

« Je pense que les principes de l’équipe, de jeu vont être là. On va continuer à développer ce qu’on veut depuis le début de l’année au-delà des joueurs qui sont là sur le terrain. On a des possibilités pour s’adapter et pallier l’absence de Neymar« 

Une concurrence Ramos-Kimpembe ?

« Il y a un très haut niveau de concurrence en défense, entre Marquinhos, Presnel, Sergio Ramos, Thilo Kehrer, Abdou Diallo et aussi des jeunes…. C’est aussi ce qui fait notre force. Après je ne pense pas qu’il y a une concurrence directe. Après il faut prendre des décisions par rapport à des matchs, des états de forme. Si Sergio a joué 90 minutes après très longtemps, on doit aussi gérer les charges de travail et le temps de jeu dans l’ensemble du groupe.« 

Christophe Galtier meilleur entraîneur de Ligue 1 ?

« Oui, il était le meilleur entraîneur la saison dernière. Lille a été champion, ils étaient le meilleur club et lui, le meilleur entraîneur et il continue à le démontrer à Nice.« 

Neymar

« Je suis triste pour lui parce que c’est quelqu’un qui aime jouer au foot par dessus tout. On n’essaie pas de remplacer Neymar mais trouver des solutions pour avoir le meilleur équilibre tactique.« 

Pas possible d’aligner le même onze deux fois de suite

« On sent qu’on est face à un défi qui nous fait grandir comme équipe et comme staff. Ce sont des problématiques qui se présentent et auxquelles il faut trouver des solutions.« 

Le Ballon d’or de Messi

« D’abord je veux féliciter publiquement Leo et sa famille. Gagner 7 ballons d’or est une réussite extraordinaire. J’espère qu’il en profite et que c’est le premier jour pour travailler à décrocher le 8e. Pour tous les joueurs, l’avoir avec 6 et 7 ballons d’or, c’est quelque chose d’extraordinaire et on est ravis de l’avoir tous les jours ici. On espère à la fin de l’année avoir aussi des trophées collectifs au-delà des trophées individuels. Les critiques ? Messi le méritait complètement et il n’y a pas de débat. Bien sûr dans d’autres pays il peut y avoir des critiques, mais il le méritait complètement.« 

Sergio Ramos

« Oui, nous avons parlé avec lui, il était très content de sa première même si les 15 dernières minutes ont été un peu plus dures. L’effet d’être en supériorité numérique a favorisé la gestion des matches. Là, il est fatigué et on verra s’il pourra être dans le groupe demain pour le match.« 

Possible de revoir Marquinhos au milieu de terrain ?

« Au football, tout est possible. Tout le monde peut avoir des idées, une opinion, mais tout est possible. Après, est-ce que ça va arriver, c’est notre décision. Ce n’est pas pareil que de jouer à Football Manager. Après pour vous donner une réponse sérieuse, Marquinhos l’a déjà fait, donc si vous me demandez si c’est une possibilité, oui, ça l’est.« 

L’entraîneur parisien qui a conclut sa conférence de presse avec une petite pique aux journalistes et consultants.

« Je me souviens quand j’ai arrêté le foot, on m’a proposé de faire une chronique dans un journal chaque mardi en parlant de mon ancienne équipe, le RCD Espanyol. Et quand je devais, chaque lundi, écrire un article avec beaucoup de caractère j’avais un stress énorme ! Je me suis rendu compte de combien de bêtises j’avais pu écrire une fois que je suis devenu entraîneur. Parce que je me suis rappelé mes analyses de ce que pourrait être l’équipe, de ce que j’aimais ou non… Et quand je me suis assis sur un banc pour la première fois, j’ai dit une grande bêtise : le football se joue à 11. Qu’est-ce que c’est difficile d’être devant les joueurs et proposer ses idées ! C’est pour ça que je respecte votre travail, parce que quand je rédigeais, j’avais un stress énorme. Quand j’étais joueur, je pensais que le métier de l’entraîneur était facile, et après je me suis rendu compte que non. Donc je compatis avec votre travail. Mais le travail le plus dur au PSG, ce n’est pas le mien, ni celui des journalistes, mais celui de mon traducteur (rires).« 

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