Ramos : « Il faut croire au travail, au sacrifice et à l’effort »
Arrivé libre de tout contrat après 16 années au Real Madrid, Sergio Ramos a connu un début d’aventure compliqué au PSG avec de nombreux problèmes aux mollets. Mais ce calvaire a pris fin ce dimanche avec sa première apparition lors de la victoire face à l’AS Saint-Etienne (3-1). Solide, le quadruple vainqueur de Ligue des champions a disputé l’intégralité du match. Avant cette rencontre face aux Verts, l’Espagnol de 35 ans avait accordé un entretien à Prime Video où il est revenu sur ses anciennes blessures, le championnat et son envie de gagner.
En a-t-il fini avec ses anciennes blessures ?
« Oui, espérons que cela continue. Cela a été une année difficile qui te laisse le temps d’apprendre, de penser. Et de vivre aussi des choses qu’heureusement je n’avais pas eu à vivre durant ma carrière. Comprend-il les doutes sur son physique ? Bien sûr, mais bon, si tu l’analyses de près, cela ne fait pas tant de temps que cela. Quand on parle de moi il y a un peu plus de répercussions, que cela soit pour les bonnes ou mauvaises choses. Je le vis bien car cela fait maintenant beaucoup d’années que je vis ça. »
Ce qui l’impressionne le plus ici
« J’ai le sentiment que c’est mon club depuis que je suis arrivé. L’accueil des supporters à été extraordinaire. Je ne savais pas que l’ambiance était aussi forte pendant les matches. Il faut souligner cet appui, la manière dont ils nous encouragent et crient dès que nous jouons. Et puis surtout ce grand projet, tous les grands joueurs que nous avons. C’est vrai que j’ai toujours eu de bonnes relations avec des joueurs qui sont ici (…) Je connaissais aussi des joueurs rencontrés en matches, comme Kylian et d’autres joueurs internationaux. Nous nous sommes toujours beaucoup respectés. Venir dans une équipe avec beaucoup de cracks, c’est toujours une joie. »
Les différences avec la Liga
« Le championnat français est très dur physiquement. Il y a un rythme de jeu élevé que l’on ne croyait pas voir qu’en Premier League ou en Liga. J’ai pu voir qu’il y a aussi des équipes très fortes. Elles ont toutes une manière de jouer bien spécifique dès que le match démarre, cela fait que le résultat est plus équilibré. J’aime beaucoup ce nouveau défi, d’être venu ici. »
Leo Messi
« Là aussi, c’est une relation qui dure depuis de nombreuses années, plus précisément une relation d’adversaire. Mais c’est une joie de l’avoir dans son équipe. Pour moi, il a toujours été l’un des meilleurs du monde, pour ne pas dire le meilleur. L’avoir maintenant dans notre effectif fait que l’équipe prend encore plus de valeur, elle a pris encore un peu plus d’importance. »
La Ligue des champions, une obsession pour le PSG ?
« Depuis plusieurs années, le PSG est proche de le faire. L’équipe s’en est approchée petit à petit. Elle a eu l’opportunité de jouer une finale de Ligue des champions (en 2020 face au FC Bayern), elle n’a pas réussi à la gagner. Mais je ne crois pas que le mot obsession soit le bon terme. Il faut laisser l’obsession de côté. Il faut croire au travail, au sacrifice, à l’effort et les choses finissent par arriver. Cela serait merveilleux car même si l’équipe a conquis beaucoup de titres, tout le monde se focalise sur la Ligue des champions. »
A-t-il toujours cette envie de gagner ?
« Oui, je crois que c’est dans les gènes ou dans la manière d’être de chacun. Je n’aime pas perdre, même quand je joue avec mes enfants (rires). C’est quelque chose que j’ai en moi depuis tout petit. Si tu as l’habitude de perdre, tu te rapproches de choses qui te font douter, qui sont négatives. Je crois qu’il faut être en permanence convaincu. Et si ensuite tu ne gagnes pas, il faut que cela te serve d’apprentissage. Mais le souhait de tous doit être de gagner. »